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Votre avis sur Chéri ?
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lucyinthesky4
On voitbien quel formidable film aurait pu donner ce roman de Colette sur l’amour d’une courtisane vieillissante pour un très jeune dandy, amour voué inexorablement à l’échec. Malheureusement, Stephen Frears en fait un film terne et sans passion, très soigné mais superficiel, et dénué de véritable humanité. Sur la direction artistique, il n’y a pas grand-chose à reprocher : décors, costumes, photographie, lumières, tout concourt à permettre de retrouver l’atmosphère de la Belle Époque, de façon extrêmement travaillée. À la limite, c’est cette joliesse permanente, ce côté chic et/ou toc et finalement cette froideur qui dérangent et empêchent le trouble que devrait susciter cette histoire de passion tragique de s’installer. Frears ne semble pas avoir jugé bon de faire usage de l’ironie censée être sa marque de fabrique à l’encontre de ces décors très codifiés, alors que c’est là un des enjeux forts du récit. L'ironie est alors utilisée à mauvais escient, c’est-à-dire contre les personnages. Chéri distille la très désagréable impression que le cinéaste n’a que dédain pour eux, là où on attendait une vraie compassion. Tous pourraient être touchants, mais ils sont présentés comme invariablement ridicules : Chéri est un insupportable capricieux, sa mère une vieille cynique et grotesque ; un jeune amant passager de Léa est présenté cruellement en deux plans trois mouvements comme un niais fini… Les rires que suscite parmi les spectateurs ce genre de mesquineries de la part du cinéaste me gênent énormément. À la fois trop belle et encore trop jeune pour le rôle de Léa de Lonval, Michelle Pfeiffer s’acquitte tout de même de la tâche avec une belle mélancolie. Elle arrive par instants à émouvoir avec ce rôle de femme amoureuse qui regarde sa beauté se faner peu à peu. Mais Frears ne choisit jamais entre l’ironie mordante et le mélodrame ou la tragédie totale - ou plutôt il choisit le fiel et la méchanceté -, aussi reste-t-on tristement insatisfait, voire irrité.
Au total, comparé aux autres créations de Stephen Frears : moins de valeur humaine que, par exemple, dans « The snapper » ; moins de mordant que partout ailleurs. Interprétation dominée par Michelle Pfeiffer, malheureusement trop jeune pour son rôle. Mais la photographie est élégante et les costumes comme les décors, tout emprunts de magnificence.
Un bel exercice de style. Assez décevant pour plusieurs raisons : thème rabâché, histoire vue et revue, des parigots parlant avec l'accent londonien ou américain, peu d'originalité ou alors cela m'a échappé. C'est un peu mince pour un Stephen Frears qui fut plus incisif. Je suis un peu plus sévère avec lui, malgré, malgré tout, la finesse et la haute tenue de son dernier rejeton.
15/20: L'interprétation est sans faille, la réalisation (très proche des Liaisons dangereuses) est soignée et le dénouement, tout en retenu est bouleversant... Pour ceux qui auraient encore des doutes, Michelle Pfeiffer présente ici une belle leçon d'actrice... Pour elle seule, le film vaut le détour
Pas mal. Mobiliers, costumes et décors de l'époque magnifiques.
Toutefois, hormis l'acteur principal qui a un faciès latin, les autres ont trop la gueule rosbif d'une caricature "British" et des réflexions idoines qui détonnent dans un film inspiré d'une romancière françaie Colette et dont l'action se déroule principalement à Paris et Biarritz (France pour mémoire)
Toutefois, hormis l'acteur principal qui a un faciès latin, les autres ont trop la gueule rosbif d'une caricature "British" et des réflexions idoines qui détonnent dans un film inspiré d'une romancière françaie Colette et dont l'action se déroule principalement à Paris et Biarritz (France pour mémoire)
Tres beau film avec un jolie duo d'acteurs.
Tout simplement .... MAGNIFIQUE !
On connaissait les affinités de Stephen Frears avec la littérature française depuis ses fameuses “Liaisons dangereuses”. On retrouve ici son talent intact au service de Colette. Au-delà des couleurs pastels, des costumes somptueux, des décors magnifiques pour évoquer le Paris et le Biarritz de la Belle Époque, il excelle dans l’expression de la volupté, du charme, mais aussi du cynisme d’une classe sociale à son crépuscule. Michelle Pfeiffer est éblouissante en femme mûre qui sent venir inexorablement l’heure du déclin de sa séduction. Le jeune Rupert Friend campe un Chéri crédible, avec ce qu’il faut de caprice d’enfant gâté et de vacuité de son destin. Seul léger regret : un rythme un peu plus enlevé dans la narration aurait porté ce film plus efficacement.
On sera gréé à Stephen Frears en ces temps de paresse d'accorder un intérêt aussi important à la production de son film: décors, photo, costumes et musique sont absolument sublimes et cette abondance n'est jamais gratuite, elle est toujours au service de l'intrigue.
L'histoire est bien menée, malgré une baisse de régime dans la 2ème partie. Le dernier plan est par ailleurs un des plus beaux de l'histoire du cinéma.
L'histoire est bien menée, malgré une baisse de régime dans la 2ème partie. Le dernier plan est par ailleurs un des plus beaux de l'histoire du cinéma.
traversay1
Chéri est avant tout remarquable pour le velouté de son image, la précision et l'élégance de sa mise en scène, la somptueuse reconstitution d'une époque que l'on qualifie de belle. C'est déjà beaucoup, et l'interprétation mélancolique de Pfeiffer en cocotte à l'automne de sa vie est plus que parfaite. Seulement, quand on chérit Frears depuis ses débuts, et qu'on se souvient avec bonheur de ses magnifiques Liaisons dangereuses, il est difficile de ne pas évoquer une légère déception pour cette adaptation un peu trop sage de Colette. Les meilleurs moments, ce n'est pas un hasard, sont ceux où l'ironie amusée du cinéaste s'exprime : dans les affrontements grandioses entre Pfeiffer et Kathy Bates (énorme) et par le truchement de la voix off, qui sème un grain de cynisme délicieusement British. L'aspect romanesque du film a t-on le droit de trouver Rupert Friend un peu fade ?), lui, est nettement moins convaincant et il y flotte comme un air de déjà vu. L'oeuvre est plus qu'estimable, pas sûr qu'elle reste comme l'un des fleurons de la riche filmographie de Frears.
Excellent film,
Décords (beaucoup d'art nouveau !!!) et costumes magnifiques,
Interprétation des acteurs parfaites,
Dialogues aux petits oignons,
Histoire fort sympathique, personnages droles attachant etc etc ...
Michelle Pfeiffer n'est pas liftée et magnifique !
En bref nous avons vraiment passé un moment agréable et je conseille vivement ce film
Décords (beaucoup d'art nouveau !!!) et costumes magnifiques,
Interprétation des acteurs parfaites,
Dialogues aux petits oignons,
Histoire fort sympathique, personnages droles attachant etc etc ...
Michelle Pfeiffer n'est pas liftée et magnifique !
En bref nous avons vraiment passé un moment agréable et je conseille vivement ce film
Adaptation enlevée de Colette, dans ce style à la fois élégant et caustique qui fit la réussite des "Liaisons dangereuses". L'un des grands films de Frears, loin de sa thématique sociale contemporaine, mais lié malgré tout à son univers. Composition étonnante de Michelle Pfeiffer en coquette rattrapée par l'amour.
Un stephen frears tout en finesse et en cadrage , aussi parlant les uns que les autres. Michelle pfeiffer dont le temps n'a rajouté que de l'émotion en plus dans ses yeux clairs et troublants. Un film qui donne lieu à une réflexion sur la vie, le temps et l'amour. Le réalisateur, décidemment parfait dans les adaptations de roman ( voir "les liaisons dangereuses" adaptation de Laclos en 1988 ) n'a pas manqué de m'emporter par le choix de ses acteurs, les mises en scènes et les gros plans, dans son terrible drame fataliste.
Stephen Frears aime filmer les femmes de pouvoir. Il a démontré son pouvoir entre autres, avec LIAISONS DANGEREUSES et plus récemment THE QUEEN. Il retrouve là Michele Pfeiffer qu’il met dans la peau d’une courtisane sur le point de prendre sa ‘retraite’ qui va tomber amoureuse d’un jeune homme. Loin d’être pompeux comme peuvent l’être nombre de films d’époques, doté d’un humour fin, ironique, CHERI brille par ses dialogues piquants qui font mouche et son sens du rythme toujours en alerte. Michelle Pfeiffer confirme son talent malgré quelques fausses notes en cours de route, on ne peut que saluer sa prestation finale, d’une incroyable justesse. ‘Je t’aime moi non plus’, essence d’un film où l’amour règne autant dans la douleur que dans le bonheur.
Paris, la Belle Epoque. Léa de Lonval finit une carrière heureuse de courtisane aisée. Son ancienne rivale et toujours perfide Mme. Peloux aimerait qu'elle s'occupe de son fils, Fred, surnommé Chéri, élégant désabusé et déjà usé à 19 ans. La demi-mondaine vieillissante et le jeune dandy débutent alors une liaison. Ce qui ne devait durer que le temps d'un été coquin en Normandie dure six ans. Mme Peloux décide de marier Chéri à Edmée, jolie fille d'une riche courtisane encore en service. Chacun semble s'en accomoder, s'y être attendu. Oui mais ce n'est pas si facile.
Michelle Pfeiffer est de retour. Elle est excellente, lumineuse, drôle, sensuelle, toute en douceur, encore pas mal (même si elle aurait dû éviter la chirurgie esthétique). Elle joue à la perfection la femme qui voit sa beauté s'effacer et son temps se finir. Rupert Friend est séduisant (pas beau mais pas laid, avec du charme et un regard moqueur, grrrr), il a le physique romantique qui sied à son rôle de jeune cynique ; il joue bien mais je n'aime pas sa voix. Kathy Bates (Mme. Peloux) est extraordinaire, truculente, peau de vache à souhait. La reconstitution est belle, les costumes superbes, les dialogues ciselés.
Ma note : 9/10
Michelle Pfeiffer est de retour. Elle est excellente, lumineuse, drôle, sensuelle, toute en douceur, encore pas mal (même si elle aurait dû éviter la chirurgie esthétique). Elle joue à la perfection la femme qui voit sa beauté s'effacer et son temps se finir. Rupert Friend est séduisant (pas beau mais pas laid, avec du charme et un regard moqueur, grrrr), il a le physique romantique qui sied à son rôle de jeune cynique ; il joue bien mais je n'aime pas sa voix. Kathy Bates (Mme. Peloux) est extraordinaire, truculente, peau de vache à souhait. La reconstitution est belle, les costumes superbes, les dialogues ciselés.
Ma note : 9/10
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