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Inglorious_Ben
60 abonnés
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3,0
Publiée le 18 juillet 2013
Sans être exceptionnelle, l'histoire est prenante et la réalisation agréable, quoiqu'un peu trop classique à mon goût. C'est beaucoup trop prévisible pour surprendre. Le jeu des acteurs est bon sans être transcendant. Un bon film pour un dimanche soir ennuyeux.
Tres bon film prenant malgré les longueurs. Ewan McGregor et Pierce Brosnan sont très bon, le suspense est bien mis en place, et la musique est parfaite. La fin est superbe. Super film!
En premier lieu, ce film m'a appris beaucoup de chose en rapport à la rédaction d'un livre. Les notions de nègre et autres concepts étaient jusqu'alors inconnus pour moi. Ensuite, on est confronté à une histoire politique complexe mais qui, une fois le voile levé, montre l'intelligence du scénario et du film. Brillant !
Roman Polanski fait partie de ces cinéastes qui, film après film, trouvent un nouveau moyen de réinventer leur style dans des genres toujours différents. Après le film d'horreur, le polar américain ou l'adaptation de classiques, Polanski s'attaque à un roman de Robert Harris qui mêle espionnage et thriller. Ici, l'histoire est surtout prétexte à créer des ambiances. On suit un nègre littéraire (Ewan McGregor) qui est engagé pour retravailler les mémoires d'Adam Lang (Pierce Brosnan), ancien premier Ministre britannique. L'écrivain part alors pour les Etats-Unis rejoindre Lang qui se retrouve coincé sur l'île où il vit en ce moment à cause d'une histoire de crimes de guerre qui revient au devant de la scène politique. L'écrivain découvre alors que son prédécesseur (qui n'a pas eu le temps de terminer le livre) est mort dans d'étranges conditions et il se retrouve malgré lui emporté dans une histoire d'espionnage. L'action, censée se dérouler sur l'île de Martha's Vineyard (côte Est des Etats-Unis, mais le tournage s'est déroulé en fait en Europe), commence comme un simple récit policier qui évolue ensuite pour trouver une résonance politique. Petit à petit, l'écrivain se retrouve entouré de mystères dans une maison perdue sur une plage qui semble infinie. C'est la grande qualité du film : les lieux. La maison, tout d'abord, avec ses couloirs et ses pièces impersonnelles mais pourtant chaleureuses, l'île ensuite, avec ses étendues de sable battues par le vent. Tout respire le mystère. The Ghost Writer est un film où la mise en scène joue le rôle principal : Polanski crée une atmosphère particulièrement propice à la recherche de la vérité. La grisaille enveloppe la maison à mesure que l'écrivain se rapproche de la vérité. La musique (une des meilleurs musiques de films de ces dernières années, signée Alexandre Desplat, qui a aussi travaillé avec Terrence Malick, Jacques Audiard ou Wes Anderson) colle parfaitement à l'action, elle ajoute encore à l'ambiance qui fait la force de ce film. The Ghost Writer est un film à voir quand il pleut et quand il fait froid, ainsi, on se plonge complètement dans l'histoire et une fois le générique de fin arrivé, on conserve un peu de ce vent et de cette mer qui, plus que simple décor du film, font partie intégrante du casting. Polanski montre ici toute l'étendue de sa capacité à raconter des histoires avec virtuosité. The Ghost Writer est un film de pure mise en scène, et c'est une réussite.
Voilà un thriller politique époustouflant. Ce film est une critique ouverte des événements passé lorsque Tony Blair était le premier ministre du royaume-unie. L'ancien James Bond campe son rôle de politicien excellemment bien joué. Ewan McGregor est à la hauteur de sa réputation, un excellent acteur. Seul hic : spoiler: le fait que la femme de Lang soit une agent de la CIA était légèrement prévisible.
Un très bon thriller digne de Polanski. Le Ghost Writer, ce nègre, est énigmatique ; à la fin, on ne connait pas même son nom! La trame est haletante, le film est sombre, clos sur lui-même (l’essentiel des scènes se déroulant dans la villa aux Etats-Unis). Lang, personnage pourtant très important, est peu vu à l’écran.
Il y manque pourtant une musique emblématique ou, à défaut, qui nous plonge plus encore dans l’intrigue. Pour le reste, on retrouve mêlés plusieurs univers : l’absurde avec ce jardinier s’évertuant chaque jour à ramasser quelques branchages à la fenêtre ; l’univers du fermé, dans la villa, l’hôtel, ou le ferry. On retrouve chez Polanski cette haine à l’égard de la classe politicienne et ses magouilles (on distingue Tony Blair sous les traits de Lang). Enfin, et surtout, la fin, ses deux coups de théâtre, en font un très bon film.
Haletant du début à la fin. Roman Polanski parvient à sublimer ce thriller politique oppressant et brillamment servi par un duo d'acteurs irréprochables.
Un " écrivain - nègre " est engagé pour terminer les mémoires de l'ancien Premier ministre britannique, Adam Lang. Une ombre plane sur le décès accidentel du précédent rédacteur, ancien bras droit de Lang.
Le nègre est joué par McGregor qui garde toujours son côté lunaire de film en film, mais cette attitude lui convient bien dans ce cas . Son air surpris en permanence peut , parfois, énerver.
Brosman est le Premier ministre britannique , il est toujours aussi chic et British. L'ambiguïté du rôle est finement interprété.
Polanski est bon dans le thriller à l'ancienne (Frantic) Il trouve le bon tempo et il a l'art de la chute.
Polanski fait partie des grands même si il y a eu quelques fausses notes ( dont La neuvième porte
C’est à Londres que tout commence. Un « ghost writer » (Ewan McGregor) littéralement auteur fantôme ou écrivain anonyme, est embauché pour terminer les mémoires de l’ex-premier ministre travailliste anglais Adam Lang (Pierce Brosnan). Cependant alors qu’il est à l’aéroport, tout se complique puisqu’Adam Lang est accusé, par un de ses anciens ministres Richard Rycart (Robert Pugh), d’avoir arrêté des terroristes pour le compte de la CIA qui eux-mêmes les auraient torturé. De plus un mystère plane sur la disparition de son prédécesseur, Michael McAra, décédé accidentellement dit-on lors d’un voyage en ferry. La rédaction de ce bouquin étant compromise il va enquêter sur cette disparition pour le moins suspecte. A travers ce thriller politique parfaitement maitrisé, Polanski nous montre la corruption politique mais surtout le pouvoir que détiennent la CIA et les Etats-Unis sur les gouvernements européens. Ce film de Polanski, adapté du roman de Robert Harris L’homme de l’ombre, sort dans un contexte très précis. En effet en mars 2010, Polanski est emprisonné et doit superviser la sortie de The Ghost Writer depuis sa cellule, et ce n’est qu’en juillet 2010 qu’il est relâché mais assigné à résidence par les autorités suisses. Même si le film peut rappeler quelque peu les déboires qu’il connait à cette époque puisque lui et Adam Lang sont assignés à résidence, barricadé… le film fait référence à un évènement bien particulier. En effet Adam Lang, est un membre du Labour Party (Parti Travailliste) et a été premier ministre britannique tout comme Tony Blair. Adam Lang n’a pris que des « décisions en faveur des Etats-Unis durant son mandat » dit Richard Rycart dans le film, en évoquant notamment la guerre au Moyen-Orient. Et nous savons tous que Tony Blair bien que travailliste était considéré comme un néo-thatchérien et donc apprécié par les présidents américains. Autant d’indices et de ressemblances qui semblent concorder avec la vie de l’ancien premier ministre britannique. Cependant Robert Harris auteur du livre et Roman Polanski nient toujours ces ressemblances. Mais il n’en reste pas moins douteux puisque on apprend qu’Adam Lang a rejoint le Labour Party en 1975 comme un certains… Tony Blair. Enfin côté réalisation j'ai trouvé que le montage était assez lent et donc paradoxale avec l'intrigue. J'ai trouvé que la bande originale signé Alexandre Desplat était absolument merveilleuse et créait une bonne tension. Niveau acteurs Congratulations to Ewan McGregor fabulous! Puis Pierce Brosnan détestable à souhaits dans ce film donc parfaitement interprété! Un bon film à voir donc!
Un nègre littéraire se voit embauché par un ancien premier ministre pour boucler ses mémoires, et pour remplacer au pied levé son prédécesseur mort dans d'étranges circonstances. Un polar pas mal mais un peu trop complexe, on s'y perd un peu. Le parallèle avec Tony Blair est assez explicite. On peut noter la performance très remarquée d'Ewan McGregor qui est vraiment le personnage principal que l'on ne quitte jamais.
Moyen car certes énigmatique mais peut-être trop, habité par une tension constante mais qui nous laisse sur notre faim et pour finir, doté d'un bon scénario mais contenant certaines facilités selon moi.
Ghost Writer est un vrai casse-tête. Moi qui aime plutôt ce genre de film, je n'ai pas trop compris Ghost Writer; l'histoire est vraiment trop alambiqué, embrouillé et complexe. Je n'ai compris que les très grandes lignes de l'histoire, mais au fond; je n'ai pas du tout accroché; même après l'avoir vu une deuxième fois. C'est domage; Polanski pouvait garder l'idée du casse-tête mais faire un film un peu plus clair. La chute est pas trop mal. Outre le scénario; le casting est pas trop mal; la photographie et la musique sont excellents (les deux points forts du film). Et j'insiste! La photographie est sublime; c'est très délicat, très net. Quant à la musique; comme il faut. Bon, finalement, c'est un bon film qui manque un peu d'éclaircissement var c'est un peu incompréhensible (même beaucoup), du coup on s'ennuie un peu car on comprend pas grand chose et les 2 heures passent très lentement. Il fallait mettre une petite scène d'action au milieu (je pense lorsqu'il est poursuivi dans le bateau). Un petit combat n'aurait fait de mal à personne. Ca reste un bon film (et un excellent casse-tête!).