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GodMonsters
1 298 abonnés
2 645 critiques
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3,5
Publiée le 30 septembre 2012
Un film avec trop de longueurs, mais il faut avouer que le casting est génial (par exemple, Kim Cattrall est surprenante dans ce rôle) et que l'ambiance est bien réussit ! De plus, l'intrigue est bien prenante et offre de bons dénouements... Ce n'est pas un coup de cœur, mais j'ai passé un bon moment devant mon écran. 'The Ghost Writer' n'est certainement pas un film indispensable, mais il est plaisant à voir, ça reste un bon thriller ! Avec plus de dynamisme, ce film aurait pu être encore meilleur.
Excellent thriller politique réalisé d'une main de maitre par Roman Polanski. L'intrigue est très bien ficelé jusqu'au dénouement final qui laisse le spectateur sans voix. Le scénario peut paraitre complexe et il peut être nécessaire de la voir une deuxième fois pour bien comprendre tous les détails. Sinon, le film est d'une très grande qualité. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais presque.
"The ghost writer" est un thriller original sur fond politique qui ne cessera de nous intriguer. Le dénouement est passionnant et nous captivera sans le moindre effort de notre part grâce à sa réalisation plus que convaincante. Pierce Brosnan revient en force, accompagné d'Ewan McGregor, tous deux compétents comme jamais dans ces rôles taillés sur mesure. Roman Polanski nous offre une œuvre finement travaillée (comme souvent me direz-vous) et ne fait que confirmer son statut de grand réalisateur. C'était un challenge d'arriver à captiver l'attention du spectateur sur ce genre de film pendant plus de deux heures, qu'il se rassure, le challenge est remporté. On se laisse prendre au jeu, on suit cette histoire avec plaisir. Tout fonctionne, bref, c'est réussi.
Un thriller politique dans lequel on se trouve tout de suite embarqué. En effet, l'intrigue s'avère vite prenante et une tension est palpable dès le début. De plus, il y a la mise en place d'une atmosphère intéressante, avec ce ciel sans cesse menaçant ou pluvieux, que ce soit à Londres ou sur les îles perdues américaines. Malgré tout, certaines scènes paraissent longues ou monotones, et, en fin de compte, le scénario parait assez fade. "The Ghost Writer" se révèle alors être avant tout un film d'ambiance et de mystère !
Comme à son habitude, Polanski nous libre un thriller politique bavard. Du coup il faut prêter une attention extrême à chaque phrase et retenir chaque info qui peut nous être donné. Autrement dit, comme pour Chinatown, c'est lourd et long. D'autant plus qu'ici ça avance vite et on se demande si on a bien tout compris. La première moitié du film est en ce sens assez compliquée. On cherche à savoir où l'on est, à repérer les personnages, leurs histoires, à comprendre la problématique du film, si toutefois il y en a une. Au bout d'un moment, je me dis que si ça continue de cette façon, j'arriverai au bout sans avoir rien compris. Le film se laisse voir même si l'on ne comprend pas, mais un déclic de notre part pour chercher à se repérer dans l'histoire et le film est vite persu. Heureusement tout commence à partir lorsque notre héros sort d'une énième discussion assez angoissante et sort de la forêt. Dès lors, le film bavard commence à suivre une trame plus surprenante, avec un suspense qui monte crescendo. Dès lors on comprend qu'il y a des réponses plus claires qui nous seront données et pas simplement un amas d'informations à reconstituer pour aboutir à la vérité. Jusqu'à la fin le film atteint alors un excellent niveau et on en sort pas déçu. Dans son ensemble, et à cause de cette première partie difficile à cerner, ce film reste difficile à garder clairement en tête. Il risque de ne pas passer dans les films que l'on retiendra le plus.
Le film de Polanski est sorti simultanément avec ses ennuis pour sa vieille affaire d’abus sexuels sur une mineure dans les années 70. De ce fait la sortie de “Ghost writer “ a été un peu éclipsée. C’est dommage car sans être un des plus grands Polanski “The ghost writer” s’avère être un excellent thriller politique qui nous montre que contrairement à des Scorsese ou Allen, Polanski qui tourne moins il est vrai, a encore un peu de créativité à mettre au service de son art. Dans un contexte très différent on peut voir quelques analogies avec le parcours du jeune médecin du “Dernier roi d’Ecosse” de Kevin Mac Donald. Envoyé sur une île de la côte Ouest des Etats-Unis pour mettre la touche finale aux mémoires d’un premier ministre anglais à la retraite, Ewan Mac Gregor va découvrir les sables mouvants constituant le socle de la vie d’un homme politique de premier plan qui de surcroît est mêlé de près à la politique étrangère de la première puissance mondiale. Polanski fait clairement allusion à Tony Blair dont le soutien sans faille à Georges Bush dans sa croisade "contre le mal islamiste" a divisé l’opinion publique anglaise et mondiale. A partir de cette réalité, le grand cinéaste construit un thriller haletant qui nous conduit dans les arcanes de la CIA qui infiltre tout pour parvenir à ses fins. Si on suit le raisonnement jusqu’au bout, un de ses agents féminins aurait séduit un étudiant de Cambridge brillant mais sans convictions marquées pour finir par en faire le meilleur allié de l’oncle Sam. Machiavélisme à très longue portée qui en dit long sur la volonté américaine de continuer à asseoir sa position dominante sur l’échiquier mondial. Brosnan est parfait pour personnifier ce bel animal politique qui se rend compte au moment du bilan qu’il n’aura pas su imprimer sa patte sur le destin de son pays. L’ambiance sur l’île et dans cette villa battue par les vents contribue parfaitement à imprimer au film un climat pesant qui donne la chair de poule au spectateur . Mac Gregor comme à l’accoutumée est parfait de sobriété et de détermination. A noter les cameos de Timothy Hutton et de James Belushi que je n’ai pas reconnu.
Super film. Un bon thriller, plein de suspense. Le scénario est un peu long à se lancer, mais j'ai suivi avec plaisir l'aventure du personnage d'Ewan McGregor, qui est un acteur que j'adore. Un film de Polanski, rien à rajouter.
The Ghost Writer est contrairement à ce que je pensais, un très bon film jamais ennuyant mais encore une fois, c'est un film que les critiques ont trop encensé, beaucoup trop encensé, à tel point que je me demande pourquoi. La qualité du film est très bonne mais ce n'est pas non plus un chef-d'oeuvre. Quand j'avais vu les premières bandes-annonces quelques jours avant la sortie au cinéma, j'avais le pressentiment que le film se résumait en une enquête chiante, très ennuyante et qui manque vraiment de rythme, mais j'ai été très surpris sur ce point car Roman Polanski arrive à nous faire accrocher de bout en bout à l'enquête sans qu'on ai une grosse envie de dormir même pendant les scènes les plus longues avec beaucoup de dialogues. La réalisation est donc maîtrisée. Alexandre Desplat est un compositeur que j'apprécie de plus en plus ces derniers temps et le thème principal qu'il a inventé pour le film est pas mal du tout et provoque un côté très bizarre pendant le film même s'il ne faut pas compter sur la musique pour donner un excellent film, car le film est trop particulier pour que ce soit la musique qui soit le vrai atout. Les acteurs sont très bons, Ewan McGregor incarne sans problème ce nègre dont on ne connaît même pas le nom d'ailleurs, Pierce Brosnan est bien entendu très bon mais apparaît beaucoup moins que je l'imaginais, même Olivia Williams a un rôle plus important, elle se débrouille elle aussi très bien d'ailleurs. Le scénario est bien ficelé mais j'ai trouvé la fin un peu décevante et sans grande surprise, dans ce genre d'enquête, on s'attend généralement à un rebondissement final très étonnant mais là le fait de savoir que spoiler: Ruth Lang travaillait pour la CIA ne m'a fait ni chaud ni froid . The Ghost Writer est donc au final assez accrocheur mais je ne comprend pas l'éloge qui a été fait par les critiques presse, Le Pianiste et Oliver Twist m'ont fait beaucoup plus d'effet et là je comprenais à quel point les films étaient brillants mais là, c'est juste un divertissement à voir une fois mais pas inoubliable.
Encensé par la critique, The Ghost Writer m’a été d’autant plus vivement conseillé, d’où un certain intérêt curieux ; néanmoins, après visionnage, une étrange sensation nous taraude, comme si la conclusion du long-métrage nous faisait l’effet d’un pétard mouillé. Pourtant, force est de reconnaitre que cette adaptation de Roman Polanski d’un roman intitulé L’Homme de l’ombre, séduit dans un premier temps ; la réalisation sobre, en total adéquation avec le sujet orienté politique/investigation, est des plus juste. Certes, ceci induit un rythme plutôt en berne, mais la gestion de ce même rythme permet une ambiance véritablement captivante, à défaut d’être transcendante. Les personnages, eux, sont intéressants, tandis que The Ghost Writer arbore un très bon casting (McGregor, Brosnan et cie) ; reste à souligner l’importance desdits personnages dans l’intrigue complexe du film, qui non sans soulever bien des interrogations allant croissante au fil de ce dernier, vont contribuer à notre déception devant le grand final. En effet, le dénouement bien que plutôt bien amené nous laisse l’impression d’une attente non récompensée ; l’ultime révélation, clef de toute l’affaire, n’a donc pas l’effet escompté, tandis que le long-métrage se conclut au travers d’une scène aussi noire que (trop) soudaine. Le titre de Roman Polanski semblait donc tout avoir du très bon divertissement, mais n’y parvient finalement pas ; l’ensemble est faussé, reste malgré tout un très bon scénario dans le genre, servi par de solides interprétations.
Au bout de 2h10.. tout sa pour sa ?! C'est l'effet "j'aime un film de Polanski" bien pompeux. McGregor est trop mou et naïf ce qui permet de faire durer, Brosnan ont y croit tout simplement pas, sa femme ? actrice série B, le seul bon acteur c'est l'agent de l'écrivain : Jon Bernthal. Je met la moyenne pour la photographie soignée.
J'aime le talent d' Ewan McGregor, un acteur dont on parle peut être trop peu. Ce film, bien qu'ayant peut être un dénoument "discutable" ma fait passer un très bon moment!
Très bon film où les deux heures passent comme quelques instants... Le scénario utilise aussi bien les renversements brutaux que la lente découverte de la vérité. La thèse politique du film est, en outre, assez subversive et il est difficile de ne pas faire de rapprochements entre réalité et fiction. A voir donc, pour cette belle maîtrise de l'image et cet art du récit.
Un thriller politique digne de la réputation de Polanski. On retrouve le style glaçant du cinéaste propre à ses films fantastiques. Bande-originale grinçante, décors gris brumeux puis un élément qui fait un contraste et rappelle le sang (ici des tableaux de peinture glauques badigonés de rouge), des seconds rôles mystérieux et une histoire qui laisse place à l'angoisse et la paranoïa. Le scénario raconte l'histoire d'un nègre qui se retrouve à devoir résider sur une île au large de la côte est des Etats-Unis, afin de réécrire les mémoires d'un ministre britannique au moment où ce dernier est accusé d'un scandale issu d'une affaire sur la traque de terroristes. Ce nègre c'est Ewan McGregor (extraordinaire,réussisant un cocktail de charme, de palpitation et d'ironie) qui comme le titre du film le montre, se retrouve à érer à travers les écrits de son employeur et à enqueter sur l'île dans le but de découvrir la vérité sur l'affaire. Le film montre bien le chamboulement de la vie de son héros: entre un jeu les décors glauques, les seconds personnages trop mystérieux dont un ministre au passé trouble et aux failles flagrantes, une épouse flippante entre stoïcisme et vulnérabilité, un prédécesseur disparu en mer... Opérant à son job à double tranchant, le nègre découvre peu à peu des réponses sur ses doutes par rapport à ce scandale politique. C'est clairement la politique militaire américaine que Polanski vise et défie avec son film. Grande réussite de la part du réalisateur qui offrent au spectateur supense prenant et prise de conscience intelligente. Le charisme de McGregor opère superbement.
Le rythme est assez lent dès le départ et peut rebuter, car on ne rentre dans le film qu'au bout de 45 bonnes minutes, lorsque Ewan Mc Gregor commence à trouver des indices et des détails sur le passé du ministre joué par Pierce Brosnan (qu'on a déjà vu meilleur). A partir de là, le film se lance, sous réserve de ne pas s'être endormi avant. Néanmoins, l'histoire n'est pas simple et on a vite fait se d'y perdre.