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3,5
Publiée le 25 février 2024
Quelques années avant Sin ciry, Pleasantville nous présentait une photographie noir et blanc de toute beauté parsemé de touche de couleur. Très bon film sur l'évolution de la société et de ses moeurs, le scénario est plutôt habile et plus subtile qu'il n'y paraît. Ville a l'apparence parfaite mais qui ne laisse de place ni aux émotions, ni aux changements de quelques sortes, ou les habitants sont coincé dans un bonheur artificielle et scripté, l'arrivée de deux jeunes des années 90 vont bouleversée les habitudes monotone de tout se petit monde, au désarroi de certains. Le film a bien vieilli, le casting est plutôt bon et la réalisation soigné. Un peu méconnu, malgré ses qualités indéniables.
Un bonbon acidulé, une photo incroyable mais derrière la forme, ce film est une ode à la quête de qui on est vraiment, le cheminement vers la liberté et le fait d'être en accord avec ses propres valeurs. La dictature n'est jamais très loin, et on pense à ce qui se sont battus pour la combattre et faire évoluer les gens sans perdre les belles valeurs... ça reste une quête en effet...
Je suis amoureux de ce film, même après 30 visionnage. Tout est grandiose, histoire, acteurs, musique. Le film n a aucun equivalent,tant mieux, on est loin des clones en tout genre. Les critiques négatives de certains journalistes sont une franche honte.
Avec une belle vitrine d'acteurs sympathiques dont le charmant Tobey Maguire en tête de liste, Pleasantville a tout du conte de fées tout gentil ou tout est bien qui finit bien et devinez quoi, c'est tout à fait ça ! Le film tire cependant son épingle du jeu de par son concept original faisant passer tout une ville coincée et monochrome en un endroit sublime rempli de couleurs et de joie.
Bien sur, Pleasantville parle avant tout d'une avancée vers le progrès de façon la plus directe possible et rend son visionnage forcément très agréable surtout via son tour de force principal, la fusion progressive de la couleur et du noir et blanc. Cet effet est vraiment impressionnant et fait d'autant plus ressortir les couleurs pétantes du film le faisant passer, à l'instar du décorum principal durant tout le film, pour un film technicolor des années 50.
Malheureusement, l'aspect conte de fées du long métrage le rend bien trop convenu et le rythme assez lent peut suffir pour faire ressentir un peu de lassitude au spectateur bien que je le répète cela reste une belle curiosité surtout si vous souhaitez revoir les débuts d'acteurs comme Tobey Maguire, Paul Walker ou encore Reese Witherspoon.
Revu Pleasantville. Faudrait le remettre tous les jours (on l'a un peu oublié), il a refait surface avec Wandavision (niveau inspi visuel). Sauf le plus important. Le discours du film. Masterclass aussi bien esthétique (la forme) que le fond. Encore plus criant de nos jours.
Sous c'est air d'univers/film doudou, bien coloré. Se cache une face sombre. Les vieilles valeur réac de l'Amérique (pas que) le racisme, l'obscurantisme sont mis sur la table. C'est beau, touchant, dur. Un film qui résonne encore plus de nos jours (et les RS). Et le casting d'ensemble d'un trés haut niveau.
Je ne fait que penser à c'est dernière année, et a la haine depuis facile 9/10 ans (notamment pour la communauté LGBTQ+ qui même dans la fiction, en paye le prix ... TLOU, merci). Le récit est sans doute trop facile, mais la résonance et l'impact sont bien là. Culte.
Malgré quelques facilités scénaristiques (notamment au moment de la colorisation finale) ce conte souriant et tendre se fait très pertinent dans son illustration de la nécessité d'emplir sa vie d'art, de nuances et de plaisirs. Peut-être naïf pour certains ce feel-good movie n'en oublie pas pour autant un parallèle politique avec les extrémistes ou fanatiques de tous bords qui ne savent voir leurs propres chaines morales et comportementales. Portée par un réjouissant casting (estampillé autant 90s que l'atmosphère ou les décors du monde "réel") cette comédie optimiste se distingue par son visuel réussi ainsi que son constant symbolisme. Une pépite à faire découvrir!
Un conte sur les temps qui changent empreint de poésie et de raffinement, tant dans l'écriture que la réalisation. S'il s'agit clairement d'une charge contre le modèle patriarcal des années 1950, il n'en demeure pas moins que passé et présent sont tous deux caricaturés, l'écueil d'une morale trop militante est ainsi évité. Un film avec du fond et matière à réflexion.
L'idée de deux adolescents des années 90 s'immergeant dans un sitcom des années 50 est très plaisante! Les décors sont soignés, les aspects symboliques intéressants, et le casting impressionnant. Néanmoins, je trouve que tous les thèmes sous-jacents ont été abordés de façon a cocher des cases, le film traîne en longueur, il n'y a que très peu de rebondissements et de suspense, et pas de chute finale. Une fausse bonne idée.
Un film qui passe inaperçu encore aujourd'hui alors qu'on y trouve une qualité de réalisation assez rare. Toby McGuire s'incarne parfaitement dans son rôle et le pitch du film est très bien trouvé! J'ai réellement passé un bon moment!
Une excellente Comédie, écrite et mise en scène par Gary Ross. Son scénario original montre un bel esprit de lutte contre l'obscurantisme. Il nous conte une histoire charmante nous faisant basculer dans le temps ; un retour dans les années 60 nous montrant combien le comportement des gens a changé. La première réalisation du cinéaste Américain nous propose avec Pleasantville, un vrai film fantastique, avec une photographie esthétique, de jolis effets visuels, un jeu de couleurs habiles et de brillantes références artistiques. Le film nous offre des sources musicales classieuses, comme Dave Brubeck, Miles Davis, et une magnifique insertion de "At Last" d'Etta James.
"Pleasantville", film fantastique américain réalisé par Gary Ross, sorti en 1998. Un très bon film qui a servi de source d'inspiration à la série WandaVision. Magnifique graphisme, très bonne B.O. Une réalisation de grande qualité et un très bon scénario de Gary Ross. Le film a été celui ayant le plus de plans utilisant des effets spéciaux pendant 1 an, jusqu'à la sortie de "Star Wars, épisode I : La Menace fantôme" en 1999. Très beau travail de limage, entre couleur et noir et blanc. Un film politique, avec une référence à la ségrégation, aux autodafés et une lutte entre progressisme et conservatisme. Un film de 2h avec une grande esthétique et sans aucune longueur.
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1,5
Publiée le 1 mars 2021
Pleasantville a un début assez prometteur. En fait la première heure est plutôt bonne avec sa magie technique et sa comédie légère. Malheureusement elle finit par essayer de faire de nombreuses déclarations sur notre culture. Le film devient trop critique et montre les personnages de comédies de situation américaines comme des sois disant fascistes cachés. Ces personnages n'avaient rien de profond mais malheureusement c'est ainsi qu'ils sont censés être mémorisés comme nous donnant des moments de divertissement léger. Nous finissons par recevoir des conférences d'un jeune de dix-huit ans qui en sait plus que tout le monde dans la ville réunis. Ce qu'il ne comprend pas c'est que c'était tout ce qu'il y avait a nous donner. Si vous essayez trop d'analyser une de ses blagues vous en perdez votre sens...
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4,0
Publiée le 11 juillet 2020
Gary Ross est un metteur en scène qui tourne peu mais bien! Son premier long-mètrage, "Pleasantville", est particulièrement original sur le plan de l'image, à placer parmi les oeuvres majeures des annèes 90, au point de nous faire admettre l'existence de nos personnages de sitcom prèfèrès! La rencontre des nineties avec celle des fifties fait mouche! La prècision des personnages finit par nous rendre très proches de cet hymne à la vie et à la tolèrance! En couleur, c'est la couleur qui diffèrencie les divers èlèments! Et en noir et blanc, ce sont les nuances de gris qui les diffèrencient! Ce film crèatif et philosophique est d'autant plus beau qu'il est interprètè par d'excellents acteurs (Maguire, Witherspoon, Allen, Shelton...) que Ross a su diriger tout en prèservant leur côtè naturel et leur authenticitè! Tout est donc rèuni pour faire une belle oeuvre : c'en est une, parsemèe de poèsie qui brille par sa maitrise et son audace! Ne la manquez surtout pas! Avec un uppercut technique à tous les niveaux sans pour autant virer au rendu trop numèrique...
Le scénario convenu comme goût pour une comédie fantastique sur le social de l’Amérique des années 50 avec la magie du passage au couleur. Le début drôle, l’ensemble est pas mal, se la joue cool et la sympathique s’enlise dans un jeu humoristique qui finit par s’essouffler.
Le thème était intéressant, la perfection dans un mode de société traditionnelle, bienvenue chez la pertinence, la fin de la décennie 50 puis vient l’avènement des 60 enfin 70 des droits civiques qui entreprit la transition vers aujourd'hui, le visuel dépeint banal pour éblouir. La métamorphose commençait déjà par la mise en scène tout doucement entre romance sans affirmer l'amour par le regard et franchir le pas avec beaucoup de pudeur dans le respect mutuel de l’idéal.
L'arrivée des frères et sœurs dans ce monde machinalement génial, ont enclenché dans un processus d’accélération, l’interaction entre individu se connaissant à peine que dans le croisement des chemins joyeux, la révolution est passé.
Un peu soupe au lait, ce film se veut original dans son scénario mais devient vite lassant et mou. Pas d'intrigue malgré de bonnes surprise et drôleries mais juste au début, après cela devient vite répétitif et ennuyeux. Les acteurs sont plutôt bons et les caricatures de familles modèles plutôt enjouées et drôle, ceci dit on a vite fait le tour et l'ennui arrive vite.