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Gonnard
241 abonnés
1 930 critiques
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4,0
Publiée le 20 janvier 2008
Original par son scénario, ce film déborde de qualités : jeu de couleurs,satire sociale, humour. On peut toutefois regretter la superficialité de la satire, elle n'est pas assez poussée. De plus le film traîne un peu en longueur. Enfin, pourquoi céder à l'habitude du happy end alors que l'objectif initial était de prendre le contre-pied de cette approche ?
Magnifique. Ce film nous peint avec une grande originalité une réalité qui est présente dans toute société mais qu'on ne veut pas toujours voir. Les gens se confortent dans leurs petites habitudes car ils s'y sentent bien et ne prennent pas de risques. Le moindre changement les choque, et ceux qui font l'effort de chercher le bonheur ailleurs (en ayant des différentes facons de vivre par exemple) se font rejeté. Un portrait sur le racisme et sur l'intolérance montré de facon intattendu avec un jeu de couleur extraordinaire qui nous montre que les gens oublient que si, en changeant, ils peuvent souffrir, ils peuvent également connaitre le vrai plaisir, les vrais joies de la vie. Je pense que chacun d'entre nous a vécu ces moments d'hésitation entre le changement ou la continuité d'une chose qui est bien mais sans rien d'exceptionnelle. Ce film est donc beau et rien n'y est au hasart. Un chef d'oeuvre !
EXTRA ! Le fait de mettre de la couleur dans le noir et blanc et cette niaiseuse émition... Quelle idée ! Et le scénar est bien rodé et c'est bien joué et que du bonheur pour les yeux ! :)
Au 1er abord je me suis dit "bof, un film en noir et blanc" puis j'ai eu une superbe surprise en découvrant une histoire magnifique jamais niaise et amenat une réflexion différente sur le racisme!!!! Jamais poseur, le scénario n'en fait jamais trop et je me suis laissé porter au gré du métrage!!!! C'est là que j'ai découvert Tobey Maguire (dont le rôle de romantique de série un peu niais n'est pas aussi éloigné que ça de celui de Peter Parker)!!! Bref un trés bon moment de cinéma
Lycéen des 90's, David est un fan absolu de "Pleasantville", sitcom ringarde des 50's. C'est alors qui se retrouve piégé à l'intérieur de la série, en compagnie de sa sœur anticonformiste. Leur comportement va peu à peu chambouler cet univers très policé... "Pleasantville" est d'abord un tour de force visuel pour l'époque, faisant se côtoyer couleurs et noir et blanc au sein de mêmes plans, tournés sur pellicule. En 1998, il fut d'ailleurs l'un des films contenant le plus de plans retouchés numériquement. Au-delà de cet aspect technique, le scénario se veut fin et intelligent, débutant par une moquerie des vieilles sitcoms, puis abordant ensuite avec finesse la question beaucoup plus sérieuse de la tolérance et de l'ouverture. Le film tacle ainsi la manière dont le racisme ou le maccarthysme ont sévi, et comment ils peuvent simplement revenir. Tout ceci étant soutenu par de très bons acteurs : Tobey Maguire en adolescent qui va se révéler en prenant conscience du cloisonnement de son univers favori, Jeff Daniels en artiste caché naïf, Joan Allen en mère de famille qui se réveille, William H. Macy en père largué, ou encore Paul Walker (!) en beau gosse ahuri. Ainsi, il s'agit d'un beau film fantastique, qui a malheureusement connu un gros échec au box office à sa sortie.
Cette comédie romantique nous donne l'occasion de vivre l'Amérique Modèle des années 50, période adulée des américains, véritable paradis. Deux jeunes gens vont intégrer cette émission en noir et blanc et faire bouger les choses. Bien sûr, le film marque par une photographie magnifique, dissociant le noirs et les couleurs dans la même image, doublée d'une superbe reconstitution et d'une belle musique. Néanmoins, je regrette que le réalisateur ait abordé cette histoire de manière un peu trop mielleuse, qu'il n'ai pas réussie à nous toucher, mettant en scène de manière maladroite les transformations de cette société "parfaite". Il aurait pu aborder cette vision des USA des années 50 d'une manière plus critique, sans être donneur de leçon, tout en faisant de l'humour, mais ce n'est pas ici le cas. Reste une idée intéressante mais exploitée de manière peu judicieuse. On a quand même déjà vu pire...
Bravo. C'est le 1er mot qui m'est venu à l'esprit à la suite de la projection de ce film. Il est en effet l'une des plus belles fables sur la peur de la différence qu'il m'ait été donné de voir. Ce film suit un cheminement si naturel qu'il paraît évident, et pourtant, il nous amène de multiples messages sur la société actuelle qui sont plus que nécessaires. Sans trop en faire, Pleasantville aborde des thèmes aussi importants que la peur de la différence, que le rejet de l'autre, ou les méfaits du conservatisme irrationnel, etc... Le tout servi sur une réalisation sans faille, qui nous révèle de sublimes mélange de couleurs et de gris, bref, la réalisation est là aussi porteur de ce superbe message : mélangez-vous, n'ayez pas peur du nouveau, et vous verrez comme ce que l'on peut en tirer est beau.
Le monde est ainsi fait de personnes ne souhaitant pas découvrir l'autre et de personnes ouvertes qui s'ouvrent mentalement à d'autres univers : c'est la magie du partage.
Je suis plutôt étonnée de voir les critiques presses qui sont assez mauvaises dans l'ensemble. Personnelement je trouve que Pleasant ville est un très beau film, très plaisant (c'est le cas de le dire) à regarder, de plus les acteurs sont géniaux (surtout le patron du fast food !). A ne pas manquer !
Je ne m'attendais pas a voir cela et je fut agréablement surpris. L'histoire n'est pas mal,les effets speciaux aussi (passer du noir et blanc a la couleur est plutot interessant)et ce film m'a permis a l'epoque de découvrir le futur Spider man.
Film sympa mais bof. J'ai eu un peu l'impression de prendre une leçon de morale mais j'ai suivi sans déplaisir mais sans accrocher non plus. J'aurais été déçue de payer pour voir ça.
Une histoire originale, de très bons acteurs: Joan Allen est époustouflante dans ce rôle d'une femme modèle qui apprend à aimer; une esthétique propre et une superbe bande son: on se souvient du passage mythique de la forêt de cerisier sous le très bon "At last" d'Etta James; une critique sur l'inhibition, la discrimination et le rôle de la femme dans les années 50... Rien ne semble manquer à ce film.