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Akamaru
3 096 abonnés
4 339 critiques
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2,0
Publiée le 12 juin 2012
Indéniablement,"Pleasantville"(1998)dispose d'éclatantes qualités esthétiques.Quelle trouvaille que de transférer des ados des années 90,dans une petite ville de banlieue des années 50! Il paraît que le nombre de plans retouches par ordinateur était un record à l'epoque.Par étonnant puisque au fur et à mesure que le récit avance,on passe progressivement du noir et blanc à la couleur,à mesure que les habitants de Pleasantville s'échappent de leur routine plombante.Ce sont à la base les personnages d'une série télévisée familiale.Ils réagissent comme s'ils n'étaient pas humains,juste écrasés par leur substance incomplète.Les deux jeunes arrivant(Tobey Maguiret et Reese Witherspoon,tous deux déjà bien expérimentés,malgré leur visage poupin)vont se charger d'élargir le champ d'action des habitants.Gary Ross parle bien évidemment de la révolution sexuelle,et plus généralement d'ouverture d'esprit.Mais son propos est si démagogique et mielleux que le charme n'opère que très partiellement.Il y a de la redite,notamment dans l'émancipation de la mère de fiction(Joan Allen,plus qu'impeccable),ou dans la colère des gens déroutés dans leur quotidien ronron.La beauté plastique n'excuse pas tout.
Ce n'est sans doute pas par hasard que "Pleasantville " a été nominé 3 fois aux oscars et a remporté 15 prix. Ce film est avant tout pour le spectateur une occasion de s'évader dans un autre monde, et ce grâce à cette touche de fantaisie, à l'originalité remarquable du scénario (il fallait y penser !), à l'incroyable mise en scène, à cette belle photographie. Je ne m'attendais pas à un film aussi beau, magnifique. Il y a des scènes ironiques savoureuses et des scènes touchantes et drôles à la fois. Le casting est excellent tant au niveau des personnages principaux que des personnages secondaires. J'ai eu l'impression d'être à un cours sur le cinéma tellement ce film est riche au niveau de la technique et des dialogues. Je regrette de ne l'avoir découvert que maintenant, heureusement que je voulais voir les films dans lesquels joue Reese Witherspoon ! Ce film est un petit bijou à découvrir de toute urgence pour tout cinéphile !
Film méconnu mais pourtant très singulier, Pleasantville raconte comment un geek passionné de série télévisée (joué par Tobey Maguire) et sa soeur (Reese Whiterspoon) se retrouvent plongés à l'intérieur de cette dernière. Dès lors, de nombreuses thématiques sont abordées avec plus ou moins d'humour et d'originalité : la différence, les clivages homme/femme, l'art, l'amour ou encore l'amitié. Mais avant toute chose, l'effet marquant du métrage demeure sa photographie, puisque la série qui les absorbe est en noir et blanc, avant de prendre quelques couleurs au fil du temps. Le casting propose également de vieilles têtes que l'on ne voit que trop peu, entre un Jeff Daniels brillant, un William H. Macy dans un rôle conventionnel ou le regretté Paul Walker qui marque le film de sa touch glamour. Jane Kaczmarek (Malcolm) ou Joan Allen sont aussi de la partie. Bref, un divertissant plein de fraîcheur, ode au plaisir cinéphile, cadencé par une bande-sonore brillante.
trés original! tres décallé et ironique, et puis y a le gars Tobey Macguire ...J'l'aime bien ce type la! c'est pas le meilleurs film du monde, il y a des longueurs, on peut ne pas acrocher mais c'est tres séduisant tout de même!
Tout simplement magnifique ! Je le recommande pour tous les fans de toby maguire qui joue parfaitement bien son rôle. L'ambiance et le contraste des couleurs sont sublimes, tout cela accompagné d'une palette de musiques qui se marrient parfaitement avec le film. Très original et très poétique !
L'ensemble est assez "plaisant" mais je dois avouer que ce n'est pas trop mon genre de film. Les acteurs sont bons, l'histoire a du sens (racisme à travers les gens de couleurs) et la mise en scène est très sympa. Les amateurs du genre devraient être ravis.
Mis a part un début un peu laborieux et un happy end téléphoné, il faut bien admettre que le 1er long métrage de Gary Ross est pétri de nombreuses qualités tant sur le plan technique et artistique que philosophique. Utiliser la comédie pour traiter des problèmes de societé est toujours un peu délicat, le risque de dilution du message n'étant jamais bien loin. Néanmoins sans être un chef-d'oeuvre, Pleasantville se laisse regarder avec un certain plaisir, touchant en partie son but, nous faire rêver tout en nous obligeant à nous poser des questions sur notre responsablité vis à vis des autres.
Film très intéressant, le mélange noir/blanc, ennui contre joie, par ces procédés Gary Ross passe les périodes sombres de l’histoire à la moulinette colorée : nazisme... apartheid. Le film brasse large et c'est en ça qu'il est intéressant, les acteurs sont superbes et la réalisation très bonne. Une très belle surprise, un film rafraichissant. Même si la fin nous laisse sur notre faim...
Unique en son genre, Pleasantville est un régal cinématographique. Le mélange noir et blanc / couleur a eu un cout astronomique pour l'époque, mais le rendu est à la hauteur. Le message est très politisé. Le scénario et la réalisation sont très innovants et bourrés de génie. Un frère et une soeur des années 90 que tout oppose se retrouvant immergés dans une émission de télé en noir et blanc des années 50 aux traits de "monde parfait". Tout au long du film on assiste à la colorisation de ce monde suite à divers événements qui vont déconformiser tout ça, mais je ne vous en dit pas plus! On peut y voir également beaucoup d'allusions (mêmes lointaines) à des évènements historiques : un autodafé, de la propagande, la ségrégation, et surtout la révolution sexuelle. Tout cela mêlé à la même histoire donne un ensemble assez riche et très intéressant. Le casting est aussi un réel avantage (Tobey Maguire, Reese Whiterspoon, Jeff Daniels, William H Macy). Le fin est peut-être l'élément le plus bancal, mais ce n'est pas gênant car dans l'ensemble ce film est excellent. Pour conclure je dirai que Pleasantville est long métrage plein de bonnes idées et bien maîtrisé, dont je ne me lasse pas! A voir !
Pleasantville, malgré une incontestable ingéniosité parvenant à le démarquer de beaucoup de productions, souffre de certains excès de sentimentalisme . Pourtant , il s'agit réellement d'un bon film , aux trucages remarquables et jamais ennuyeux.
Un conte de fée entre modernisme et nostalgie des années 50 avec une bonne critique de la société de consommation, des valeurs ultra puritaines américaines, bref une bonne claque stylisée en NB et couleurs. Malgré toute cette subtilité charmante, les longueurs prennent le pas et la dernière demi-heure est ennuyante.
Pleasantville c'est un film qui m'a marqué. Le genre de DVD que j'offre à des gens si je veut leur faire un beau cadeau. C'est fin, c'est poetique, drole, intéressant sur le plan de l'évolution sociale et sociatale, bien vu visuellement, avec cette ambiance 50's américaine qui est irresistible. Par dessus tout ce que j'aime c'est cette façon légère d'aborder des sujets qui touchent sans vraiment trop se prendre au sérieux, et c'est ca qui pour moi le rend plus fort qu'un film tout dramatique. Un équilibre que bien peu de réalisateurs sont capables de trouver. Un film pour tous, sauf ceux dont la sensibilité est au placard... Au final le thème du tableau illustre bien ce film, c'est ce à quoi il ressemble, un tableau de pop art mélant noir et blanc et couleurs, parodique et poétique à la fois.
Tout est question de couleurs, l'histoire d'un "looser" passioné d'une émission noir et blanche ringarde, "Plaisantville" ! Il rentre par accident avec sa Soeur dans ce monde non-coloré... Et si c'était possible de rentrer dans sa série préférée ?
Il ne faut en aucun cas bouleverser la perfection des personnages, sinon la couleur arrive. Si on ne vit pas la chose, on regarde les choses autrement. La perfection c'est la tristesse, ce qui explique le noir et blanc. Les couleurs apparaissent à cause de nos étrangers de la réalité, elles provoquent jalousie et racisme !
Un Paul Walker trés drôle, il se carricature à merveille. Reese Whiterspoon et toujours aussi pro', Tobey Macguire trés attachant, sans oublier les rôles secondaires, la Mére et le cuisinier que je trouve fantastique !
Le Titre contradictoire m'amuse, on ne plaisante pas à Plaisantville, on s'ennuie ! Et si nous étions qu'une simple émission ?