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Un visiteur
5,0
Publiée le 21 janvier 2013
Un journaliste dans un trou noir c'est-à-dire un manque total d’inspiration. Un jour en se baladant dans un parc, il entend un homme noir, un SDF qui joue du violon avec seulement deux cordes de bonnes, il joue avec ferveur devant la statue de Beethoven son idole,malgré la médiocrité de la qualité du violon il parvient quand même à mettre en avant une mélodie, il remarque aussi que c'est un ancien combattant et ce dit que s'il parvient à le convaincre il ferait un beau papier, un artiste SDF ancien combattant, revenant au-devant de la scène. Mais, ce qu'il espérait tant, ne s'arrange pas car il ne veut pas jouer près des gens mais dans la rue qui est sa maison depuis toujours. Malgré tous les efforts accomplis par le journaliste, rien ne va, rien ne marche plus, et en plus le SDF ne veut plus le voir, alors adieu belle première page. Mais le malheur finira par réconcilier le musicien et il lui offrira une place pour un concert de Beethoven, où l'émotion sera à son comble pour le SDF qui vivra ce concert comme un rêve. La vie finira par une amitié réciproque et sans anbiguité, la vraie amitié sans aucunes obligations l'un pour l'autre, mais seront toujours là un pour l'autre en cas de besoin. Un film qui met non seulement en phase les SDF et sa virtuosité musicale, mais il met surtout en avant et de manière pudique que trop de personnes en sont dégoûtées de leurs style de vie, sont tous ces SDF qui peuplent les rues de Philadelphie, il compte plus de 90.000 sans abri dans la grand Philadelphie, et cette approche de la misère est bien mise en évidence pour faire comprendre la misère des hommes face à leurs semblables qui les prennent comme des parasites. Une évidence qui devrait faire réfléchir les autres plus nantis.= Je donne 5 bonnes étoiles sur 5
franchement un film emouvant et sensible ou la prestation de jamie foxx est a couper le souffle tant elle est cédible et poignante. le sujet de fond n'est pas un sujet souvent traité: sdf et pauvreté due a la maladie mentale, mais mérite qu'on s'y attarde. pour moi c'est un film a voir absolument. dommage qu'il n'ait pas eu sa chance au cinéma!!
Soliste est un drame de bonne qualité et même s'il comporte quelques longueurs, elles ne sont rien face à l'incroyable interpretation de Jamie Foxx. Le synopsis, relevé d'une histoire vraie, est remarquable de justesse.
Une très belle histoire, leçon de vie avec de très bons acteurs qui m'étonnent d'ailleurs dans leur performance respective. Film réussi tant au niveau émotionnel qu'artistique.
Rarement un grand film populaire s'est plongé sur le sort des sans-abri et celui-ci lève enfin le voile sur le quotidien de ces oubliés. Sinon le récit fonctionne presque totalement, avec cette vague d'émotions qui déferle graduellement sur le spectateur, avant d'exploser lors de moments assez bouleversants, grâce à la musique et au jeu d'acteur. La réalisation de Wright, solide et discrète, surprend par son montage toujours cohérant, ses plans rapprochés et sa superbe utilisation musicale. Il arrive même à personnifier physiquement un concerto grâce à un intense flux lumineux assez déconcertant, même Fantasia s'en sort mieux. Il s’attardera ainsi à décrire la vie à l’intérieur du refuge, évoquera le chaos urbain en insérant des images de l’ouragan Katrina, et tentera d’apostropher au passage la situation des sans-abri de Los Angeles dans sa globalité. Le succès de l'opus repose cependant dans les mains du principal duo. Il se complète parfaitement, surtout que personne ne cherche à se voler la vedette. La narration, à la fois drôle et cynique, est assurée par un Robert Downey Jr. qui aura rarement paru aussi touchant. Il est le fil conducteur et ses répliques souvent sarcastiques amènent un peu de fantaisie à l'ouvrage. En revanche, c'est Jamie Foxx qui a le rôle le plus exigeant et sa composition, magistrale, pourrait bien lui valoir un prix d'interprétation. Il maîtrise totalement les syndromes de la maladie mentale, s'évitant toujours de trop en mettre.
J'ai lu et entendu tellement d'avis positifs sur ce film, j'en ai été d'autant plus déçu. D'une part, Jamie Foxx ne sait pas jouer de violoncelle ni de violon (mains statiques) et ça me gène particulièrement. Je trouve qu'il en fait beaucoup trop et que l'histoire de son personnage n'est pas crédible : pourquoi une famille qui a les moyens d'envoyer son fils à la Juliard School ne l'envoie-t-elle pas en hôpital psychiatrique se faire soigner plutôt que de le laisser devenir SDF ? D'autre part, je ne comprends pas comment un journaliste peut s'attarder sur un type complètement psychotique, violent et sans espoir comme lui... sinon pour écrire un article à sensation et gagner un paquet d'argent plus les honneurs. Ce film exploite la misère pour faire pleurer dans les chaumières sans pour autant amener à changer de vie ou à avoir une quelconque prise de conscience. Et c'est censé être une histoire vraie. Downey Jr s'en sort bien sinon... sans parvenir à être l'immense acteur qu'on attend.
Un film qui retrace la magnifique collaboration de deux hommes que tout opposait pourtant : un journaliste peu scrupuleux qui ne veut que le sujet qui lui vaudra le succès, et un musicien schizophrène et atteint de synesthésie qui ne pense qu'à la Troisième Symphonie de Beethoven... Ce qui fonctionne particulièrement bien dans le film est son casting : un rôle des plus émouvants pour Jamie Foxx et Robert Downey Jr. Beaucoup reprocherons au film d'être triste et d'en jouer par moments, mais comment aurait-il pu en être autrement quand il dépeint la réalité des sans-abris de Los Angeles, du rejet de la société à l'égard des malades mentaux, des intérêts parfois égocentriques des journalistes qui veulent à tout prix vous soutirer l'attention d'une seconde pour abandonner leur sujet ensuite ? Le film est à l'inverse très sincère, et pour ceux qui ignorent les visions de la synesthésie, le film fait l'effort de vous en donner un aperçu au travers du regard du musicien, Nathaniel Ayers. Les relations des deux hommes piétinent car ils sont trop différents, puis l'alchimie fonctionne et le final nous émeut à souhait. Toujours une larme s'échappe lors de spoiler: la poignée de mains finale et du discours sur la tolérance ... Une ode à la musique classique (même si Jamie Foxx ne joue pas vraiment, car il n'a pas eu les années d'apprentissage nécessaires pour ne pas porter atteinte aux symphonies magnifiques de Beethoven, il a appris durant des mois à imiter les morceaux le plus fidèlement possible, et l'on y croit !). Certains morceaux, comme "A City Symphony" m'emmènent loin en pensée... Une leçon de tolérance, un hommage à cette relation qui dure depuis tant d'années, et une plongée honnête dans le quotidien des défavorisés, sur fond de mélodies envoutantes. Un régal.
Joe Wright brise le rêve américain et nous montre le revers de l'Amérique. Le destin d'un homme touché par la grâce incarné par l'éblouissant Jamie Foxx. Un beau film et un bras d'honneur à Hollywood.
Dans la série des films "inspirés d'une histoire réelle" et où le pauvre diable se révèle un génie, ce film est magnifiquement interprété, avec un scénario original dans les bas-fonds de L.A., et une musique classique qui berce le film, pour changer. Les critiques US n'ont pas adoré, sans doute pour le coté un peu alambiqué du scénario, peut-être un peu long et non simpliste. Mais l'originalité et la beauté du film et de la musique, et surtout le jeu de Jamie Foxx, aurait du valoir à ce dernier un Oscar ou un award d'interprétation. A voir absolument.