Que dire?
J'ai déserté la salle de cinéma tellement le film a été choquant, violent, spéciste, consensuel, peu intelligent, sans surprises, sans plaisir, vide, prétentieux, inintéressant, ennuyeux à mourir. Le jeu de l'actorat n'était pas crédible, plus pathétique qu'autre chose (aucune émotion empathique n'a été provoquée chez moi pour les humain-e-s - tou-te-s des monstres, que ce soit par le cynisme du banquier, ou par l'intransigeance du patroon du cirque, ou que ce soit par la pédantrie de la blondasse du film, ou que ce soit par la gueule d'empaffé et de faux ami des bâtes de R.Pattison).
Oui, le film a un mérite, tenter de dépeindre avec pudeur, avec trop de respect la torture spéciste, les sévices qui sont effectués sur les animaux.animales dans les cirques, pour le plus grand plaisir de sang, de souffrances, de pathos, du public suffisemment idiot pour s'avilir à regarder tel spectacle. Il serait intéressant de savoir empiriquement si le spectacle serait tout aussi apprécié s'il s'agissait de placer le spectatorat dans des postures improbables, douloureuses, contre-nature pour leur espèce, de les entendre geindre, de leur faire revêtir des frous-frous, des tutus, des ponpons, et une plume dans le cul à défaut d'un coup de pied bien mérité ! Qu'on mette les gens, le spectatorat voyeur et insensible (mis à part à son propre anus ou nombril) à la place du bastonné, du mal nutri, voire du dénutri, du fouetté, du baillonné, du blessé, du martyrisé ou je ne sais quel autre sévice psychique ou physique ! Que l'amusement ne soit pas juste réservé aux oppresseur-e-s, aux intéressé-e-s, aux voyeur-e-s macabres, aux omnivores décomplexé-e-s.
Parti au bout de 30 minutes?
Pourquoi?
Et bien parce qu'en plus, dans le film, on ne fait pas que montrer des sévices physiques, un cynisme omniprésent dans l'entreprise du cirque (que ce soit envers les humains ou les animaux.animales, avec une propension envers le genre animal (c'est une race inférieure)), on souligne l'acte du meurtre sur l'un des travailleurs du cirque avec un pseudo-trait d'humour qui ne fonctionnera pas sur moi-même : tu as raison d'abréger ses souffrances, ça nous fera plus de bouffe. Un cheval, c'est vrai, ça fait beaucoup de kG de viande, avant d'être un être vivant à part entière (ça allège la conscience de se dire qu'on mange de la 'viande', un produit, pas un être vivant qui a été spécialement tué dans une vague de haine spéciste pour un caprice culinaire, un parmi tant d'autres). On apprend aussi dans ce film, qqs minutes auparavant que les lion-ne-s dans les cirsques ont une mystérieuse extraction de toute leur dentition (pour empêcher que les dresseur-e-s se fassent croquer), c'est plus facile de s'attaquer de s'attaquer à qqn-e de diminué-e dans son intégrité physique, de rendre les opposant-e-s mutilé-e-s, handicapé-e-s, pas comme les autres, sans leur-s moyen de défense naturel-s, en général, quand on subit, on a plutôt envie de pencher vers la légitime défense.
(...)
Jusqu'à preuve du contraire, l'humanité n'a pas sa place dans la nature, alors que les animaux.animales si. Et cette place, elle se fait dans la nature même, pas dans l'assiette, pas dans le salon, pas dans le cirque, pas dans l'arène de la corrida !
Pour conclure, qqs URL :
http://www.code-animal.com/
http://www.30millionsdamis.fr/acces-special/actualites/detail/article/3031-de-leau-pour-les-elephants-lanimal-battu.html
http://www.water-for-elephants.com/