Ou de l’eau de rose pour les zélés fans de Robert Pattinson (Les vampires étant allergiques à l’eau bénite, comme tout le monde le sait.)
Alors le pitch ça ressemble de très loin à celui de Titanic dans la construction : Un quasi-centenaire se retourne sur son passé et raconte à un « petit jeune » son histoire d’amour impossible avec la fille qui fallait pas, à bord d’un énorme monstre d’acier et de vapeur. Sauf qu’ici on n’est plus sur un paquebot, mais dans un train, et que les passagers ne sont pas milliardaires, mais pour moitié des enfants de la balle et pour moitié des animaux : Celui du Cirque Benzini, qui sillonne en 1931 les voies ferrées de tous les Etats-Unis, en pleine période de Grande dépression et sous fond de prohibition.
Le jeune Jacob, fils d’immigrés polonais et étudiant vétérinaire fraîchement émoulu, se voit embarqué à l’insu de son plein gré et après un gros coup de pas de bol à bord du long convoi, et apprend à découvrir de qu’est la vie d’un chapiteau, tâche pas facile surtout quand celui-ci est dirigé d’une main de fer par un August Monsieur Loyal (pas tant que ça) psychopathe, tyrannique et bipolaire, qui mène tout son petit monde à la baguette ou à coup de triques. Et en parlant de trique, Robert en pince aussi pas mal pour la jeune et jolie Marlène la blonde écuyère vedette de la troupe qui est aussi accessoirement la femme du big boss…
Une fois qu’on a dit ça, le reste de l’histoire est aussi prévisible que le passage de la quête de Monsieur le curé en fin de messe, et on devine bien ce qui va se passer… Mais ce n’est pas grave, si vous voulez un joli spectacle à l’ancienne avec une belle reconstitution de l’ambiance Jazzy des années 30, une histoire d’amour entre Reese Whiterspoon et Robert et un Christoph Waltz encore plus inquiétant qu’en nazi dans Inglourious Basterds, allez-y, vous ne serez pas déçus, et l’eau de « Rose », après tout ça nous ramène encore à Titanic ;-)
Seul mystère, le titre : Pourquoi le pluriel et l’eau, car Rosie (l’éléphante cette fois-ci) elle ne suce pas que de la glace…
De l'eau pour les éléphants, c'est bien mais de l'imagination pour le réalisateur, c'est mieux, qui se contente de se confiner dans le rose bonbon. Les acteurs ne sont pas à la hauteur, notamment christoph Waltz incapable de proposer autre chose que son personnage dans Inglorious Basterd. Mais que dire de l'actrice principale, sorte de barbie circacienne insipide incapable de susciter le moindre sentiment.
C'est vrai qu'elle a son petit charme rétro cette romance se déroulant durant la Grande Dépression, surtout que je reconnais être assez sensible à ces fresques pleines de grands sentiments. D'ailleurs, à défaut d'avoir pris un plaisir démesuré à cette « Eau pour les éléphants », je reconnais que son côté mélo à l'ancienne n'est vraiment pas déplaisant pour plusieurs raisons. On a beau être loin du niveau d'excellence de « La Caravane de l'étrange » sur un thème similaire, le contexte du cirque est plutôt bien rendu, tandis que l'histoire d'amour a beau être un peu niaise, elle reste crédible. Le film a surtout su se doter d'un méchant de panache en la personne de l'excellent Christoph Waltz, qui réussit à rendre complexe son rôle d'August, assurément le plus intéressant de l'histoire. On regrettera d'ailleurs le manque d'alchimie entre Reese Witherspoon et Robert « Twilight » Pattinson, même si celui-ci, sans livrer une grande performance, s'en sort plutôt mieux que prévu. Oui mais voilà : si apparemment elle n'a pas dérangé outre-mesure, je reconnais que cette fin « BisounoursLand » m'a un peu gâché le spectacle, même si Francis Lawrence a au moins le mérite de ne pas en faire trop. La midinette a qui s'adresse avant tout l'oeuvre devrait donc être aux anges, là ou les autres verront un feuilleton légèrement fade, mais plutôt joli... A vous de déterminer votre catégorie.
Je ne renie pas le moment passé à regarder ce film. Les décors et costumes sont parfaitement réussis. Ambiance paillettes et sourires de façade saupoudrée de prohibition. J’étais prêt à adhérer à 100%. Mais il manque le principal, un scénario solide et une réalisation musclée. Reste Christoph Waltz en parfait salaud. Trahisons, mensonges et cruauté, tout est bien qui finit mal pour lui … Mais beaucoup mieux pour Rosie ! La véritable star du film. Et c’est tant mieux, j’ai une passion pour les éléphants, entre autre …
A défaut d'avoir trouvé un titre adéquat, l'équipe de "Water for Elephants" est parvenue à élaborer une affiche pour le moins explicite. La niaiserie du scénario constitue bel et bien la pierre angulaire du film. La seule question que le spectateur peut finalement se poser est la suivante : à quel moment Pattinson parviendra-t-il à serrer la belle Witherspoon ? Afin d'équilibrer les choses, les scénaristes ont tout de même eu la bonne idée de dresser un background historique des plus appréciables : les années 30, marquées par la dépression, le jazz, les garçonnes ou encore la prohibition. Et c'est bien là que le bât blesse. "Water for Elephants" n'est pas désagréable à suivre, il est même esthétiquement réussi, mais la prévisibilité de son intrigue et surtout la mièvrerie qui entoure les deux personnages principaux plombent le film. Reste la star, la vraie, l'éléphant, capable de faire des pirouettes avant mais aussi de cuisiner un gratin d'andouillettes farci, de comprendre une feuille d'impôts ou encore de chanter le petit bonhomme en mousse tout en buvant une bassine de vodka. Chapeau l'artiste.
Belle histoire, beaux costumes et beau cadre, j'ai beaucoup apprécié le jeu de Christoph Watz, alors que le couple Jacob/Marlène n'était, lui, pas très original.
Oui, ce film est exactement celui que vous avez déjà vu cinquante fois et que vous ne voulez plus vraiment revoir tellement il ne réserve pas de surprise. Sauf que cette fois-ci c'est transposé dans la version "cirque" et l'ambiance est plutôt sympa d'ailleurs (l'ambiance du cirque) c'est un des points forts du film je pense. A part ça il ne se passe vraiment pas grand chose et la mise en scène a bien du mal à maintenir l'intérêt face à ce scénario poussif et poussiéreux. En plus de ça, Robert Pattinson est vraiment peu convaincant (et je ne dis pas ça pour faire genre je suis anti-Twilight mais franchement il est pas terrible dans le film). Bref. Ça se laisse regarder d'un œil second mais c'est pas très intéressant.
Malgré un début poussif, le film s'améliore petit à petit, il devient passionant, attendrissant, captivant et on échappe heureusement à une mièvrerie que d'autres auraient affiché. Robert Pattinson est incroyable, bluffant, il semble à son aise du début à la fin et le film lui doit beaucoup. C'est très beau et quand ça finit, on en redemande !!
Une très belle histoire d'amour ! J'ai beaucoup aimé l'ambiance du film d'abord, qui a un aspect glamour lors des représentations du cirque, mais aussi un aspect triste et sale lorsque les lumières s'éteignent. On suit cette troupe d'artistes qui essaye de survivre alors que personne ne peut toucher de salaire, personne ne peut manger et à côté de ça, on suit l'histoire d'amour naissante entre deux personnages qui ne sont pas censés s'aimer. Un très bon film avec une magnifique photographie, de très beaux décors et costumes, et un trio d'acteurs excellent. Robert Pattinson qui sort enfin de la saga "Twilight", Reese Witherspoon que j'adore et que je trouve lumineuse et le méchant Christoph Waltz qui joue le rôle d'un mari jaloux et bipolaire qui est totalement terrifiant, encore une fois il sort son épingle du jeu et arrive à terrifier les spectateurs par sa méchanceté et son sadisme. En bref, un très beau drame romantique à voir ! Je vous conseille aussi de lire le roman dont s'inspire le film.
Dans la grande tradition hollywoodienne du mélodrame luxueux, "De l'eau pour les éléphants" fait des efforts pour s'élever au niveau des plus belles réussites. Une adaptation d'un roman à succès, un univers prompt aux histoires de cœur, des acteurs en vogue, et un réalisateur plutôt habitué aux films à effets spéciaux. Le résultat n'est pas désagréable à regarder, mais n'est jamais surprenant. Tout est balisé, attendu et anticipé: de la réaction des personnages, aux résolutions des tensions. Le film frise donc l'ennui à force de situations-clichées, mais est sauvé par le charme de ses interprètes. Si le duo star ne fonctionne pas très bien, ils sont tous individuellement plutôt bon. Christoph Waltz n'en finit plus de jouer aux méchants, mais il le fait tellement bien. Un film parfait pour une soirée avec sa copine.
Bof, c'est très prévisible et c'est très plat. Reese Witherspoon est aussi lisse qu'une actrice de série policière et Christoph Waltz est, à l'iverse, complétement grotesque et caricatural tant il est grincheux et abject. Le film a pour seul mérite de nous montrer un Robert Pattinson assez juste et de révéler le cruel envers du décors des cirques avec des animaux. Cela dit, pour touner le film, ils ont bel et bien exploité ce pauvre éléphant qui se retrouve aujourd'hui confiné comme il l'était à peu près dans le film. Les beaux sentiments c'est bien joli, mais encore faut-il donner l'exemple....
Water For Elephants est un beau film. Un bon casting, Christopher Waltz en tête, une Reese Witherspoon d'une classe éblouissante et un Robert Pattison plutôt convaincant même si il lui reste encore du chemin pour être vraiment un acteur de grande classe : Le tout en tête d'une histoire bien écrite qui sait équilibré le mélo facile aux scènes plus imposante. Bémol cependant à la Voix Off, mal utilisé (la voix de Pattinson alors que celle de son alter ego vieux aurait était plus appréciable) et un peu trop présente (sa présence au début et à la fin aurait été mieux). La musique est très belle de là part de James Newton Howard qui sert une mise en scène classique mais réussite de là part de Francis Lawrence. Autre bémol, les effets spéciaux à la fin, très moches et mal fait. Au final, Water For Elephants (dont le titre aurait pu être Whisky For Elephant) est un film beau et simple qui plaira a tous les publiques.
Ce n'est pas un mauvais film, mais on a du mal à se passionner en le regardant. Tout est tellement prévisible... La fin est assez émouvante et relève un peu le côté plan-plan de ce qui précède. Déception globale, surtout que ça a dû coûter bonbon !