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Zbrah
46 abonnés
365 critiques
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4,0
Publiée le 21 avril 2014
C'est une erreur de limiter Robert Pattinson aux différents opus de Twilight. Après une performance correcte dans Remember me, il incarne ici brillamment un jeune homme enrôlé dans un cirque. Et quel cirque ! Le directeur et Mr Loyal, Auguste est un homme dur, très dur. Et qui de mieux placé pour incarner cet homme ? Christoph Waltz bien sûr. Il est toujours très fort pour jouer les méchants, tout en conservant le côté humain de son personnage. L'homme est en effet touchant dans son amour pour la superbe Marlena. Mais le cirque est un monde de faux-semblants et d'illusions. C'est d'ailleurs un univers fascinant, un art vivant qui est loin d'être désuet aujourd'hui. C'est un domaine que j'aime, car il regorge de talents et de merveilles. Le film est un drame, mais qui apporte tout de même beaucoup de joie, inhérente à ce mode de vie bohème des artistes. Même si l'histoire n'apporte rien de novateur, elle a su m'accrocher durant deux heures, ce qui je suppose, en fait un film que je peux noter 4/5 quand même. Plus que l'histoire pour une fois, c'est l'ambiance de l'oeuvre et ses acteurs que je note. Pour terminer sur le plus polémique, certaines scènes sont dures, presque insupportables, notamment les scènes où l'éléphante Rosie est maltraitée. Quant à la question de la maltraitance réelle de l'éléphant star du film, nous ne sommes en aucun cas qualifiés pour juger de la véracité de cette histoire. Peut-être n'obtiendrons nous jamais une once de vérité par rapport à cet horrible fait.
L'ensemble est un peu gnan gnan mais le duo principal s'en sort très bien et est une fois de plus excellent, on aime le détester. Niveau scénario rien de super original mais le milieu du cirque et la période de la Grande Dépression sont bien présentés.
une grande fresque dans l'univers magique du cirque,avec ses numéros,ses animaux,un trio d'acteurs qui rend cette histoire forte,une elephante exceptionnelle qui donne une ampleur encore plus grande.
J'aime l'eau. J'aime les éléphants. C'est donc tout naturellement que j'ai aimé "De l'Eau pour les Éléphants" ! Plus sérieusement, il est vrai que ce n'était pas gagné d'avance : forcément on ne pouvait être qu'un peu rebuté par la présence d'un certain Robert Pattinson - encore à l'époque en plein saga qui l'a révélé en tant que vampire-boule à facettes préféré des ados pré-pubères (désolé, Rob, mais ça ne s'oubliera pas facilement un truc pareil) - qui ne m'a personnellement jamais vraiment convaincu (dernièrement dans "Map to the Stars" même si, là, il n'était pas vraiment en tort en héritant du personnage le plus faible du film) et la peur d'un mélo sans doute trop sirupeux que laissait présager la bande-annonce. Alors, oui, le film de Francis Lawrence est bien un vrai mélo pur jus faisant appel aux grands classiques du genre mais il en est aussi un des plus efficaces de ces dernières années. La bonne idée est bien sûr d'avoir concentré ce triangle amoureux dans l'univers du cirque des années 30, non pas dans le spectacle en lui-même (le peu de numéros que l'on y voit est traité avec réalisme, sans artifices) mais dans ses coulisses. Car c'est au travers de toute une micro-société qui œuvre dans l'ombre et dirigée d'une main de fer par un terrifiant Christopher Waltz (encore une fois dans un rôle de bombe à retardement, absolument glaçant, mais il le fait si bien) qu'un jeune étudiant-vétérinaire au bord du gouffre va peu à peu se reconstruire. Et c'est là que le film est plutôt malin en faisant côtoyer la magie du cirque, celle que le grand public ne voit pas mais que l'on découvre dans les yeux du personnage de Pattinson devant l'apparition de la facétieuse "Rosie", éléphante qui rentre directement dans le panthéon des animaux les plus attachants du cinéma, et la cruauté d'un directeur de cirque, rendu probablement fou par une quête démesurée du succès dans un contexte économique plus que difficile. C'est dans cette logique que s'inscrit une séquence finale très réussie, surprenante et pleine d'ironie qui scellera le sort du fameux cirque (pas de spoiler, c'est annoncé dès le début).
"De L'Eau pour les Éléphants" est donc une heureuse surprise de deux heures au cours desquelles on se laisse bercer par une romance certes classique mais qui sait se montrer toujours efficace en faisant appel aux émotions du spectateur.
"Une fresque somptueuse et envoutante" : je suis tout à fait d'accord, c'est beau et en même parfois très cruel. Christoph Waltz confirme son talent de grand méchant et Reese Witherspoon rayonne.
Un bon film avec l'univers du cirque qui apporte un vrai plus à ce film, l'histoire d'amour n'est que secondaire ce qui permet de pas tomber dans un film classique, l'histoire est vraiment touchante et les acteurs sont très bons.
Qu'une chose à dire : "Star du film «De l'eau pour les éléphants», «Tai» l'éléphant a été dressé à coups de barre métallique et de décharges électriques et a dû endurer les électrochocs administrés régulièrement par ses «bourreaux» pour qu'il accepte de se tenir en équilibre sur ses deux pattes avant.." Article paru sur le matin.ch, vidéo à l'appui. Continuez bien à aller voir ce film !
Superbe film qui nous transporte dans le milieu du cirque pendant les années de crise en Amérique. L'histoire est très belle et les décors sont luxueux. Le seul reproche qu'on pourrait faire est que le récit est cousu de fil blanc. Tout est prévisible mais cela reste un très bon moment de cinéma avec des acteurs formidables
Pour son troisième long-métrage, Francis Lawrence (Je suis une légende - 2007) change radicalement de registre en adaptant le roman éponyme (et accessoirement best-seller mondial) de Sara Gruen pour en retranscrire un passionnant (et émouvant) drame romantique sur fond de Grande Dépression et de triangle amoureux. Les reconstitutions des années 30 sont des plus fidèles (tant au niveau des costumes, des décors que du contexte social avec la crise économique de l'époque), on sera surpris de retrouver dans les rôles principaux Reese Witherspoon (34 ans) & Robert Pattinson (24 ans), tous deux ayant déjà joués ensemble dans Vanity fair (2005), interprétant respectivement une mère et son fils (mais au final, leurs rôles n'ayant peu de crédibilité, la participation de Robert Pattinson fut coupé au montage final). Tous deux interprètent donc ici un jeune couple épris d'amour, face au brillant et redoutable Christoph Waltz (dans le rôle du propriétaire du cirque). Francis Lawrence nous séduit alors que nous n'en attendions pas tant de la part de cette fresque qui se savoure avec beaucoup de plaisir.
Un film romanesque et de cirque... Serais-ce le retour d'un genre dont les chefs d'oeuvre "Sous le plus grand chapiteau du monde" et "Trapèze" sont les chefs de file ?! Pas vraiment... Si le romanesque est réussit grâce notamment aux charmes de l'excellente Reese Witherspoon on est déçu par le monde du cirque par lui-même ; pas de spectacle et de magie on a surtout droit à la revue et au transport dans le train. De plus le jeune Robert Pattinson a le charisme d'une huître et ne connait rien d'autre que sa face inexpressive de vampire. Christopher Waltz est lui parfait... Ca reste un beau film d'amour avec ce qu'il faut de sentimentale et de drame mais avec plus de rêve et de scènes de cirque à proprement dit et un jeune premier plus talentueux on aurait eu un grand film.