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chrischambers86
13 973 abonnés
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0,5
Publiée le 3 mai 2013
Avec un budget ultra-modeste, le rèalisateur Franck Vestiel choisit une voie rarement exploitèe par le cinèma français: la science-fiction! Histoire claustrophobe, sans queue ni tête, Clovis Cornillac va tenter de se sortir d'un inexplicable labyrinthe sous-terrain, semèe de bestioles et de cadavres mystèrieux! Au cours de sa longue, très longue (voir interminable) remontèe en surface, il va faire la dècouverte d'une mystèrieuse organisation appelèe "Eden Log". Dèroutant, inconfortable et d'un ennui indescriptible, le cinèaste arpente mèdiocrement les cavitès glissantes du genre fantastique dans une atmosphère oppressante et ne rèussit pas à recrèer un univers abyssale vèritablement captivant! C'est un pari risquè pour un premier long-mètrage mais totalement ratè! Un parcours du combattant qui se transforme en un vèritable calvaire visuel pour le spectateur! Au bout de 98 minutes digne d'un chemin de croix, il en sort une purge "made in France" de la S.F avec une photographie dèfinitivement laide...
Le problème du cinéma de genre français, c’est qu’il est tellement ostracisé par les distributeurs et les soutiens publics, que les rares tentatives qui pointent le bout de leur nez sont souvent des productions de quat’sous. Et quand au manque de moyens s’associe le manque de talent, ça pique vite. L’idée de base est pourtant très intéressante et l’ambiance que le film cherche à distiller est loin d’être ignoble. Seulement voilà, c’est pauvre en idées et mal écrit en plus de ça. Au final, « Eden Log » a des vieux relents de séries B loupée, et c’est bien dommage…
La France et la science-fiction n'ont jamais fait bon ménage... Entre cette volonté de faire dans l'original (quitte à paraître pour un OFNI) et cette mouvance américaine à en mettre des tonnes alors qu'il n'y a pas de moyen, le résultat est souvent décevant. Heureusement, en France, on a de jolies affiches le plus souvent aux couleurs grisâtres et/ou bleutées, photoshopées au maximum pour bien donner envie. Eden Log a bien donné envie... Malheureusement pour Franck Vestel, dont c'est le premier long-métrage, on sent dès le début que le film va être raté. Le manque de budget s'alliant à des idées minimalistes, l'apprenti réalisateur a opté pour le bizarre, pour l'incongru, le mystérieux. Presque dix minutes dans le noir quasi-total à suivre notre héros amnésique campé par le tantôt brillant tantôt navrant Clovis Cornillac et nous voilà partis pour suivre sa courte épopée à travers un univers sombre et dangereux. L'idée est bonne mais trop mystérieuse pour pleinement y adhérer. Car Eden Log tourne très vite en rond, hélas complété par de longues séquences de marche ou de dialogues disséminés ici et là à travers des vidéos le plus souvent incompréhensives pour peu que l'attention ne soit un instant évaporée. Car de l'attention, il va en falloir pour bien suivre cette intrigue aussi intrigante que finalement décousue qui nous amène dans des décors fantasques, imaginatifs voire contemplatifs. Mais il faut admettre que face à des personnages secondaires sous-exploités (campés par des acteurs tous aussi mauvais les uns que les autres), une musique ambiante peu stimulante qui plombe le long-métrage d'une atmosphère un peu trop pesante et l'arrivée de créatures hybrides mal maquillées tout droit sorties de Doom ou The Descent, amenant par ailleurs à des séquences d'action horrifiques ratées, l'attention du spectateur n'est guère soutenue. Filmé sans cadre aucun et avec un certain manque de rythme et surtout de maîtrise, Eden Log s'avère être un premier film ne valant finalement que pour quelques bonnes idées, une thématique intéressante et de très beaux décors mais manquant aussi bien de budget que de talent. C'est peu et c'est dommage.
La science fiction Française a toujours souffert, cela ne date pas d’aujourd’hui. Après le très décevant Chrysalis (2007) et maintenant celui-ci, on croise les doigts pour que Marc Caro s’en sorte mieux avec son Dante 01 (2008). Eden Log commence plutôt mal, où des les premières minutes du film, on alterne entre des plans lumineux et des plans sombres. Autant vous dire que pendant près de cinq minutes, c’est un véritable supplice, on ne comprend strictement rien, on ne voit absolument rien, bref, on avait espéré y voir plus clair par la suite, mais c’est peine perdue. On se retrouve dans des espèces d’égouts labyrinthiques complètement miteux, toujours sans lumière (bien évidemment !), si bien que l’on ne voit toujours strictement rien (ou presque) durant toute la durée du film ! ! Si encore le scénario avait été clair et compréhensible, cela nous aurait peut être aidé à nous tenir en haleine, mais en réalité, Eden Log sombre dans l’incompréhension, l’ennui et . . . l’ennui ! Il ne se passe rien, même Clovis Cornillac arrive à nous faire de la peine de s’être embarqué dans cette aventure sans nom. Une réelle perte de temps en somme !
Eden Log impose une véritable proposition en termes d'esthétique et de mise en scène, installant une atmosphère étouffante et pesante qui sied bien à son histoire. Une bonne base de départ, qui perdra hélas un peu de sel en route, la faute à un casting plutôt "light" (la seule présence de Cornillac ne saurait suffire) et à un scénario dont le côté nébuleux (plutôt prometteur au départ) s'effrite au fur et à mesure vers une histoire aux imbrications alambiquées un peu difficiles à saisir. C'est toutefois un objet singulier que ce film, pour lequel il convient de s'accrocher, surtout vu son début très austère et radical, la suite devenant plus convenue. A voir.
Depuis 2 ans,c'est la boulimie au niveau de la science-fiction à la française(Chrysalis,Dante 01)."Eden Log" s'inscrit dans la mouvance,en allant au bout d'un procédé peu cinégénique à mon sens.Caméra mobile,lumière aveuglante dans un environnement noir,message écolo.On aurait envie de suivre cet homme mystérieux(Clovis Cornillac,choix de rôle courageux)dans son remontée vers la surface.On peut louer le refus de la technologie à tout prix.Mais cet ascétisme tend vers l'inutilité du film même.Fauchée comme les blés,cette production fait avec les moyens du bord.Tout est sombre,des ennemis au but de la quête.Un hermétisme qui ne suscite que baillements et envie de passer à autre chose.Quand on en arrive là,c'est quand même inquiétant,non?
Avant tout, il faut saluer cette tentative de science-fiction à la française, la production hexagonale étant peu prolixe en films de genre. L'entreprise attire d'emblée la sympathie, mais est-ce bien suffisant ? Bricolé avec des bouts de ficelle, Eden log parvient à contourner certaines difficultés grâce à une photo expressionniste à la limite du noir et blanc (et qui permet d'assurer une certaine cohérence visuelle à partir de décors hétéroclites), mais pêche par un script à la fois fourre-tout (des mutants, une société totalitaire, de l'éco-désastre...) et hermétique (il faut s'accrocher pour y panner quelque chose entre les considérations mystiques et l'aspect fragmentaire des informations), et une mise en scène difficile à appréhender. A ce titre, les premières minutes, où on ne distingue quasiment rien, sont assez rebutantes pour provoquer les départs précipités de spectateurs peu opiniâtres. Il faut ajouter à ça des dialogues faiblards et heureusement rares, et une interprétation peu convaincante, ce qui nous donne un objet qui enchantera les amateurs de SF minimaliste et un peu ésotérique, mais s'alienera certainement le reste du public.
Si on n'est pas fan de Cornillac ce film est à éviter. Les 3/4 des plans sont rapprochés sur sa trombine. Le reste du temps on voit des pseudos décors en pâte à macher. Trop cool!! je me suis fai chier du début à la fin tellement c'est plat et sans poésie. Au moins j'aurais essayé!!
Clovis Cornillac dévore le film de sa spectaculaire présence, offrant une légitimité commerciale à ce film au budget dérisoire. Vestiel, reconnaissant, y répond par un savoir-faire artistique intransigeant mais admirable. Le résultat à l'écran est bluffant.
le film a l'air essentiellement tourné dans un squat décoré par des étudiants des beaux arts, pourquoi pas mais ça ne suffit pas à captiver... quel ennui...
Voilà un film surprenant ! Malgré beaucoup d'imperfections, ce qui m'a le plus surpris c'est cette originalité, cet univers hyper travaillé, le culot de la mise en scéne, ainsi que de certain parti prit de Franck Vestiel. L'univers graphique du film est monochrome, ce qui donne un resultat très maitrisé et réussi ... Le point de vue est celui de Tolbiac, on comprend ce qu'il comprend, on voit ce qu'il voit et jamais plus, ce qui donne un métrage très sensoriel et comme le dit Jan Kounen dans la version DVD il faut se laisser porter par le film pour ne pas bloquer sur nos incomprehensions. Le film malgré tout possede quelques imperfections dans la narration, et on se sent parfois perdu et frustré ... Et le finish bien que visuellement grandiose nous laisse une impression de vide, de pas fini. C'est pour ces points que je ne met que 3,5. Je conseille vraiment ce film aux amateurs de science-fiction, ce fut cependant une surprise pour moi et je deconseille aux cinéphiles peu aguerris car le film possede plusieurs grilles de lecture et peut etre parfois complexe dans sa mise en scene. Mais ne baissez pas les bras accrochez vous ca en vaut la peine !
Wouah !! Je sais pas si c'est parce que c'est vraiment incompréhensible ce film ou parce qu'il n'y a rien à comprendre que j'ai rien compris. Je pense que c'est celui où j'ai le moins compris depuis que j'essaye de comprendre des films je dirais compréhensible. On va dire plutot simplement : c'est un navet. Commme ça...