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Votre avis sur Valse avec Bachir ?
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J'ai eu beaucoup de mal avec ce film dont le propos est long à devenir compréhensible.
Pendant toute la première moitié, j'ai eu présente à l'esprit cette réplique de La Grande Vadrouille : "Ach, la guerre Gross Malheur !", tant je trouvais long ce temps passé sur les traumatismes de ceux qui protégèrent et facilitèrent - même malgré eux - un épouvantable massacre.
Il faut donc se forcer, supporter une animation assez pauvre à mon sens, pour aller au bout et commencer à ressentir un peu d'empathie pour les antagonistes.
Film discutable, aux intentions sans doute louables mais au développement bancal. Finalement, sa force sera peut-être d'obliger les plus jeunes spectateurs à se replonger dans l'histoire compliquée d'un Liban dont le monde n'a pas supporté l'originalité et sa qualité de vivre ensemble.
Pendant toute la première moitié, j'ai eu présente à l'esprit cette réplique de La Grande Vadrouille : "Ach, la guerre Gross Malheur !", tant je trouvais long ce temps passé sur les traumatismes de ceux qui protégèrent et facilitèrent - même malgré eux - un épouvantable massacre.
Il faut donc se forcer, supporter une animation assez pauvre à mon sens, pour aller au bout et commencer à ressentir un peu d'empathie pour les antagonistes.
Film discutable, aux intentions sans doute louables mais au développement bancal. Finalement, sa force sera peut-être d'obliger les plus jeunes spectateurs à se replonger dans l'histoire compliquée d'un Liban dont le monde n'a pas supporté l'originalité et sa qualité de vivre ensemble.
Reflet et récit des guerre qui ravage les humains qui vivent en Israël, cette campagne si difficile est sensibilisée par des dessins qui interpellent le téléspectateur à chercher l'émotion via le coup de crayon. Magnifique
Valse avec Bachir est un film très beau mais très dur. L'animation est vraiment sublime et le rythme du film nous fait bien ressentir les aléas entre moments de camaraderie entre soldats et la terreur de la guerre. Pas forcément le film le plus original sur le sujet je trouve, mais ça reste très prenant et bien réalisé, je ne peux que recommander.
Film poignant. Un homme essaye de remonter le fil de ses souvenirs de guerre enfouis. Il part à la rencontre de ceux qui étaient là aussi, à l'époque.
Une histoire que je ne connaissais pas. Un conflit dont je n'avais entendu parler que de loin. "Valse avec Bashir" m'a fait plonger petit à petit dans l'enfer de ce que c'est qu'une guerre. Il montre aussi comment les humains se protègent de l'horreur : ils mettent à distance, ils oublient.
La technique d'animation est à l'économie, on peut imaginer qu'il n'y avait pas un énorme budget. Mais l'essentiel y est : les personnages, les lieux, les actions nous emportent avec eux vers le coeur de l'enfer. Que l'animation soit réussie techniquement n'a que peu d'importance.
Une histoire que je ne connaissais pas. Un conflit dont je n'avais entendu parler que de loin. "Valse avec Bashir" m'a fait plonger petit à petit dans l'enfer de ce que c'est qu'une guerre. Il montre aussi comment les humains se protègent de l'horreur : ils mettent à distance, ils oublient.
La technique d'animation est à l'économie, on peut imaginer qu'il n'y avait pas un énorme budget. Mais l'essentiel y est : les personnages, les lieux, les actions nous emportent avec eux vers le coeur de l'enfer. Que l'animation soit réussie techniquement n'a que peu d'importance.
J'ai eu un peu peur les premières minutes du style de l'animation qui peut paraître très amateur, voire manquant de moyens, mais au final l'esthétisme et l'harmonie des couleurs nous font comprendre que tout a été voulu pour être comme cela et on passe vite au-dessus.
De plus, malgré le fait que ce ne soit qu'un documentaire, avec plusieurs passages de simples entretiens, je n'ai pas vu les 90 min passer. L'intrigue est présente, ça avance vite, et j'ai trouvé que le film était très immersif, on s'attache aux personnages probablement encore plus puisque l'on sait que cela s'est vraiment produit.
Pour finir, étant grand fan des films à réflexion nous montrant l'atrocité des actions humaines, les dernières images cette fois-ci d'archives font basculer le film d'animation dans le réel et la claque est encore plus grande.
"Persepolis" avait mis la barre haute, "Valse avec Bachir" n'a pas a rougir !
De plus, malgré le fait que ce ne soit qu'un documentaire, avec plusieurs passages de simples entretiens, je n'ai pas vu les 90 min passer. L'intrigue est présente, ça avance vite, et j'ai trouvé que le film était très immersif, on s'attache aux personnages probablement encore plus puisque l'on sait que cela s'est vraiment produit.
Pour finir, étant grand fan des films à réflexion nous montrant l'atrocité des actions humaines, les dernières images cette fois-ci d'archives font basculer le film d'animation dans le réel et la claque est encore plus grande.
"Persepolis" avait mis la barre haute, "Valse avec Bachir" n'a pas a rougir !
Un film d'animation super touchants avec un très beaux design de très belle couleur un autobiographie brillante
ManoCornuta
Franchement déroutant que ce film d'animation aux allures de documentaire, alliant une virtuosité technique à un propos subtil et intelligent. L'atmosphère désabusée qui s'en dégage, encore renforcée par les plans finaux (bien réels), fait de Valse Avec Bachir une prouesse dans son genre, avec sa progression lente dans les méandres d'une mémoire traumatisée, interrogeant autant que dénonçant les horreurs de la guerre. Une œuvre à la plastique maîtrisée et en parfait accord avec le propos.
Olala non, je n'aime pas du tout.
D'abord les graphismes sont super.
Ensuite c'est nul.
Entre reconstitution de souvenir et évocation de la guerre, ce film n'arrive à faire correctement ni l'un ni l'autre.
Le but du film est de percer le mystère que constitue le souvenir de guerre du réalisateur.
Déjà la motivation est artificielle. En plus du mauvais choix de narration comme nous le verrons plus loin, cela rend la progression inopérante émotionnellement. La puissance tragique dégagée ne peut de toute façon que s'évanouir dans la distanciation du personnage principal par rapport aux événements et dans notre propre distanciation avec la substance matérielle de ces mêmes événements.
L'horreur de la guerre ne l'a pas broyé ; il est important de le noter. D'ailleurs, c'est au final davantage l'aspect didactique du métrage qui prend le dessus.
Ainsi l'on suit tout un tas d'explications très froides et plus ou moins rigoureuses (hum hum) avec beaucoup de détachement, le trouble consequentiel n'étant pas manifeste (mis à part ce qui concerne le cauchemar du premier)... sérieusement, je vois dans le résumé que le réalisateur "éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité"... je pense qu'on n'a pas la même idée de ce qu'est un besoin vital - en tout cas moi je n'ai rien vu qui pouvait ressembler de près ou de loin à cela (peut-être suis-je passé à côté).
Non le mec voulait juste faire un film sur le sujet. Après cela restait tout de même un besoin (parce qu'un tel mystère dans son existence donne quand même envie d'être élucidé), mais bon faut rappeler que c'est une démarche active (il ne subit pas la mise en lumière de ses réminiscences).
Et ce recul, qui est par ailleurs nécessaire dans la formation d'un historique, condamne d'une certaine façon le pathos.
La culpabilité est de ce fait sensitivement mise de côté. Elle n'est présente que sous forme d'idée, d'énoncé (comme le prouve le recours à de misérables répliques).
Plus grave encore, le massacre n'est pas ressenti, l'horreur n'est pas parvenue. On se retrouve avec des petites phrases isolées qui luttent pour tenter d'émouvoir le spectateur, vainement.
Ce qui est dommage, c'est qu'on a l'impression d'avoir regardé quelque chose de joli qui veut se faire passer pour quelque chose d'atroce. Et ce n'est pas seulement subjectif, la poésie et sa douceur en témoignent. Poésie intéressante à bien des égards (le décalage étant parfois exploité esthétiquement de façon pertinente, comme une dichotomie) mais malheureusement sapée par un ultime charcutage explicatif. C'est gras, c'est bas, c'est pauvre.
Effectivement ce qu'on nous présente, c'est atroce. J'insiste pour dire que l'atrocité nous est présentée, seulement présentée. C'est là l'erreur du film.
Je me retrouve donc le cul entre deux chaises, le contenu manquant d'un point de vue fort, d'un réel parti pris. Par conséquent je suis tombé. Et même après ça, toujours intact.
Les images finales sonnent comme un échec ; elle tombent à côté de la plaque et ça me laisse un goût amer. C'est juste assez malvenu.
J'ai entendu dire que la BO était remarquable... mouais, pas convainquant pour un sous. À part deux titres très pop (signe de distance encore une fois, de décalage), elle est inoffensive.
Tout sauf un choc, ce métrage souffre d'un vrai problème narratif.
D'abord les graphismes sont super.
Ensuite c'est nul.
Entre reconstitution de souvenir et évocation de la guerre, ce film n'arrive à faire correctement ni l'un ni l'autre.
Le but du film est de percer le mystère que constitue le souvenir de guerre du réalisateur.
Déjà la motivation est artificielle. En plus du mauvais choix de narration comme nous le verrons plus loin, cela rend la progression inopérante émotionnellement. La puissance tragique dégagée ne peut de toute façon que s'évanouir dans la distanciation du personnage principal par rapport aux événements et dans notre propre distanciation avec la substance matérielle de ces mêmes événements.
L'horreur de la guerre ne l'a pas broyé ; il est important de le noter. D'ailleurs, c'est au final davantage l'aspect didactique du métrage qui prend le dessus.
Ainsi l'on suit tout un tas d'explications très froides et plus ou moins rigoureuses (hum hum) avec beaucoup de détachement, le trouble consequentiel n'étant pas manifeste (mis à part ce qui concerne le cauchemar du premier)... sérieusement, je vois dans le résumé que le réalisateur "éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité"... je pense qu'on n'a pas la même idée de ce qu'est un besoin vital - en tout cas moi je n'ai rien vu qui pouvait ressembler de près ou de loin à cela (peut-être suis-je passé à côté).
Non le mec voulait juste faire un film sur le sujet. Après cela restait tout de même un besoin (parce qu'un tel mystère dans son existence donne quand même envie d'être élucidé), mais bon faut rappeler que c'est une démarche active (il ne subit pas la mise en lumière de ses réminiscences).
Et ce recul, qui est par ailleurs nécessaire dans la formation d'un historique, condamne d'une certaine façon le pathos.
La culpabilité est de ce fait sensitivement mise de côté. Elle n'est présente que sous forme d'idée, d'énoncé (comme le prouve le recours à de misérables répliques).
Plus grave encore, le massacre n'est pas ressenti, l'horreur n'est pas parvenue. On se retrouve avec des petites phrases isolées qui luttent pour tenter d'émouvoir le spectateur, vainement.
Ce qui est dommage, c'est qu'on a l'impression d'avoir regardé quelque chose de joli qui veut se faire passer pour quelque chose d'atroce. Et ce n'est pas seulement subjectif, la poésie et sa douceur en témoignent. Poésie intéressante à bien des égards (le décalage étant parfois exploité esthétiquement de façon pertinente, comme une dichotomie) mais malheureusement sapée par un ultime charcutage explicatif. C'est gras, c'est bas, c'est pauvre.
Effectivement ce qu'on nous présente, c'est atroce. J'insiste pour dire que l'atrocité nous est présentée, seulement présentée. C'est là l'erreur du film.
Je me retrouve donc le cul entre deux chaises, le contenu manquant d'un point de vue fort, d'un réel parti pris. Par conséquent je suis tombé. Et même après ça, toujours intact.
Les images finales sonnent comme un échec ; elle tombent à côté de la plaque et ça me laisse un goût amer. C'est juste assez malvenu.
J'ai entendu dire que la BO était remarquable... mouais, pas convainquant pour un sous. À part deux titres très pop (signe de distance encore une fois, de décalage), elle est inoffensive.
Tout sauf un choc, ce métrage souffre d'un vrai problème narratif.
Le réalisateur israélien Ari Folman signe un long-métrage d’animation remarquable tout en étant proche du documentaire, ce qui lui vaut le César du meilleur film étranger en 2009. Il s’agit d’un long travail d’introspection du réalisateur sur son rôle au cours du massacre du camp de Sabra et Chatilla durant l'intervention militaire israélienne au Liban en 1982. A partir d’interviews réelles d'amis de l'époque ayant également participé à ces atrocités, cette œuvre interroge sur la culpabilité que chaque homme conserve après avoir été acteur d’un tel évènement. Ce parcours de psychanalyse sur la mémoire et l'oubli est mis en scène au moyen d’un graphisme sombre mais de grande qualité. L’esthétisme des images, assorti d’une bande-son enjouée, permet de créer un filtre avec la funeste réalité. Bref, une œuvre puissante dénonçant intelligemment les horreurs de la guerre.
Film d animation retraçant les souvenirs de guerre, c est excellent au plan du trait qui restitue et appuie l histoire, c est aussi un scénario intelligent et une trame restituée avec talent dans cette enquête. Une rareté, une pépite cinématographique.
En partant à la recherche de ses souvenirs dans une volonté d'éclaircir un passé traumatisant, le narrateur dévoile des scènes révélatrices non d'une réalité mais d'une vérité intime et d'images symboliques. Poignant réquisitoire acerbe contre toute guerre dont l'absurdité et l'abêtissement sont poussés jusqu'à un surréalisme burlesque, le film marque par son esthétique inspirée de la bande dessinée entre morne luminosité et rayons surnaturels. Universalisant son propos sur la nécessaire diffraction de l'être en proie à l'horreur, le réalisateur replace cependant son récit dans une réalité historique violemment illustrée par les ultimes images d'archives. Un coup de poing mémorable.
Une Œuvre d'art ! Musique, image, propos... Un sans faute. Pour quelqu'un come moi qui à parfois du mal à regarder la réalité crue de certain reportage sur ces sujets difficiles, Valse avec Bachir réussi à montrer l'horreur mais de façon détourné grâce à l'animation ( Certainement une des plus belle que j'ai jamais vu). Ainsi on supporte mieux la vision terrible de ce conflit, de ce massacre sans pour autant perdre en intensité. Cette Valse de l'horreur émeu et touche plus encore que la plupart des documentaire en image réel car bien souvent malheureusement on est habituer a voir ce genre de choses atroce en allumant la télé. Ici c'est par cette forme détourné que le film est formidable. D'autant plus grâce à sa fin qui nous confronte brutalement a la réalité avec les images d'archives.
Bouleversant, j'en est mal au ventre.
Bouleversant, j'en est mal au ventre.
De nombreux critiques ont salué l'utilisation d'une animation sombre pour examiner la réaction du réalisateur Ari Folman et d'autres soldats israéliens pendant la première guerre du Liban en se concentrant en particulier sur les massacres perpétrés contre les Palestiniens par les phalangistes dans les camps de réfugiés de Sabra et Shatilla après l'assassinat du chef charismatique des phalangistes Bashir Gemayel. Cette histoire importante n'aurait peut-être pas pu faire l'objet d'un documentaire conventionnel. Et les vrais archives filmées de cette guerre sont si minces qu'elle n'aurait probablement pas fonctionné non plus en tant que fiction...
Que dire? Ce film est assez incroyable. C'est l'histoire autobiographique de Ari Folman pendant la guerre du liban, dans les années 80, et avec un sujet pareil, Je m'attendais à un documentaire soigné cinématographiquement,pas à un dessin-animé. Cela n'empêche pas de ressentir les émotions que porte ce film. L'atmosphère y est un peu étrange, les souvenirs relatés sont cruels, c'est la guerre. À vrai dire, je n'ai pas vraiment de mots pour exprimer ce que j'ai ressenti tout au long du film. Certains ont pu s'ennuyer avec ces témoignages qui s'enchaînent, pas moi. Je ne saurais dire si je les ai aimé, j'étais surtout captivée, triste, un peu effrayée aussi, de savoir un conflit aussi violent s'est déroulé il n'y a pas si longtemps. Parfois on ne comprend pas pourquoi ça se déroule ainsi, ce qui se passe, mais ce ressentis devait être le même pour les soldats avant nous.
Cependant, il y a toujours quelques petits détails qui dérangent. Ce qui m'a le plus perturbé, c'est cette animation un peu bizarre. Le fait que le film soit en images animées n'est pas un problème en soi, au contraire j'ai plutôt apprécié l'idée, c'est la façon dont c'était fait qui perturbe. Ça a eu le don de me sortir du récit plus d'une fois. Je l'ai trouvé plate, rigide. C'est dommage, les images sont belles, les couleurs aussi, et le graphisme avait beaucoup de potentiel mis en animation. C'est, à mes yeux, le point noir de ce film, pourtant réussi.
Finalement, je pense que oui, j'ai aimé, j'étais à la fois fascinée et horrifiée, ce film clairement anti-guerre ne ménage pas son public, bien qu'il ne soit pas outrageusement choquant non plus. Il perd un peu de charme avec son animation étrange, cependant, c'est vraiment dommage.
Cependant, il y a toujours quelques petits détails qui dérangent. Ce qui m'a le plus perturbé, c'est cette animation un peu bizarre. Le fait que le film soit en images animées n'est pas un problème en soi, au contraire j'ai plutôt apprécié l'idée, c'est la façon dont c'était fait qui perturbe. Ça a eu le don de me sortir du récit plus d'une fois. Je l'ai trouvé plate, rigide. C'est dommage, les images sont belles, les couleurs aussi, et le graphisme avait beaucoup de potentiel mis en animation. C'est, à mes yeux, le point noir de ce film, pourtant réussi.
Finalement, je pense que oui, j'ai aimé, j'étais à la fois fascinée et horrifiée, ce film clairement anti-guerre ne ménage pas son public, bien qu'il ne soit pas outrageusement choquant non plus. Il perd un peu de charme avec son animation étrange, cependant, c'est vraiment dommage.
excellent film sur la guerre au Liban et les soldats israéliens impuissants qui assistent au massacre de Sabra et Chatila perpétré par les Phalanges chrétiennes avec la complicité d' Ariel Sharon.Le stress post-traumatique.des images oniriques.Un dessin animé pour adolescents et adultes.Une vision désabusée des traumatismes de guerre
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