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romano31
290 abonnés
1 543 critiques
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5,0
Publiée le 14 février 2011
Un film d'animation poignant sur le massacre des camps de Sabra et Chatila. De plus, les derniéres scénes ne font que renforcer l'horreur, que l'on peut comparer à celles de la seconde guerre mondiale avec les allemands et les juifs, de ces massacres. A voir.
Un film d'auteur dans le style le plus "bête et méchant" qui soit. Ari Folman nous raconte sa guerre, celle qu'il a vécu 20 ans plus tôt, avec ses souvenirs, trous-noirs et oublis à lui. Et il le fait d'une manière extrêmement soporifique. Si pour ce qui est de l'aspect mise en scène, de l'aspect graphique et de l'aspect technique (Valse avec Bachir étant un film d'animation) le film est exemplaire, la narration est extrêmement confuse, entre passé, présent, souvenirs, flash-back, hallucinations, faux souvenirs... Et le scénario est également inintéressant et ennuyeux. On trouve finalement dans Valse avec Bachir beaucoup plus présent le sujet de l'oubli des souvenirs, que le sujet des souvenirs en eux-même, de la guerre. Et au final, c'est très vide et ça ne dit pas grand chose ni sur la guerre au Liban, ni sur la vie de Ari Folman. Un film entre documentaire et autobiographie surestimé.
Ce film d'animation retrace la vrai histoire d'Ari lors du conflit israelo-palestinien. Même si le sujet est sensible, on ne peut qu'être attentif au récit de celui ci.
Un film somptueux qui fait terriblement mal. C'est un tel déchirement pour le coeur que j'ignore si je le reverrai un jour.
La guerre du Liban du début des années 80 racontée de façon intimiste à travers le vécu de certains "survivants" qui, eux même, ont plus ou moins perdu la mémoire (par un processus de refoulement post-traumatique de l'horreur à laquelle ils ont assisté). La première moitié de ce documentaire animé (concept révolutionnaire) ressemble avant tout à une fiction ancrée dans le réel. L'histoire d'un homme à la recherche de son passé perdu. Ce "ptich" de départ est prétexte au démarrage d'une quête existentielle qui, petit à petit, va rejoindre l'horrible réalité.
Car plus on avance, et plus le côté documentaire prend le dessus. La réalité a rejoint la fiction, jusqu'à totalement l'effacer dans les toutes dernières minutes qui font l'effet d'un coup de massue dans le bide.
Un film boulversant, très dur, mais néanmoins nécessaire. Il fera office de cours d'histoire à ceux qui connaissent pas ou peu cette page tragique de l'histoire de ce pays. Mais un cours d'histoire dénué de toute forme de prétention grâce à la vision intimiste qui est adoptée, ainsi que par le choix du dessin animé, permettant des élans de pur onirisme dans ce monde barbare et absurde . Sans ce procédé inventif, le film n'aurait pas toute sa force. Le choix du dessin prend tout son sens dans les toutes dernières minutes du film, que je tairai. Comme je l'ai dit plus haut, celles ci font l'effet d'un coup de massue .
Pour tout vous dire, quand les lumières se sont rallumées, j'étais en larmes, cloué à mon siège, incapable de faire quoi que ce soit (comme toutes les autres personnes dans la salle).
un film poignant et émouvant. je n'employerai pas le mot "génial" ou "j'ai adoré" pour définir l'impact qu'a eu ce film sur moi même et les personnes qui l'ont vu avec moi.
on en sort pas indemne de "Valse avec Bachir", on ne peut que prendre conscience.
Les dessins sont magnifiques et l'histoire est poignante ! On ne peut ressortir indemne de ce film ! Cela met le doigt sur un sujet sensible de la meilleur manière qui puisse exister ! Je pense que le dessin était le meilleur procédé pour transmettre l'ambiance, l'atmosphère, les souvenirs de cet événement poignant. Seules, quelques images d'archive à la fin nous ramène à la réalité subitement, pour nous rappeler que cela c'est bien passé, pour qu'on ne s'égare pas dans la fiction. Un film à voir absolument ! Bouleversant !
Un film court mais intense. Le style visuel est réussi, la bande son est de qualité, et le propos est juste. Une belle découverte, malgré la teneur dramatique de fond.
Il faut voir "Valse avec Bachir" pour la qualité exceptionnelle et innovante de son graphisme, et pour son intérêt historique. Néanmoins, le film n'est pas exempt de défauts. Il est même parfois agaçant ; on ressent une forme de "nombrilisme" de la part de l'auteur. Les conversations avec les psychiatres sont un peu longues. Mais à mon avis c'est un film très supérieur à Persepolis, auquel on est naturellement tenté de le comparer...
Etrangement oublié du palmarès du festival de Cannes (2008), Valse avec Bachir est une œuvre singulière et surtout très personnel pour son réalisateur Ari Folman. Israélien, il a participé à 17 ans à la guerre du Liban dans les années 80’s.
Sorte de psychanalyse, Ari Folman nous plonges dans sa mémoire, mêlant récits au présent et souvenirs. Pour cela, le cinéaste à choisit les traits de l’animation. Non seulement, l’image au graphisme soigné est un model de beauté formelle mais en plus sa vision permet constamment de jouer sur la frontière du réel/irréel (rêve/cauchemars). Avec sa musique obsédante et élégiaque, on ne peut être que bouleversé par l’introspection mené par Ari Folman. Ce dernier y montre et ce n’est pas une première mondiale l’absurdité de la guerre. Ou il fait mieux que beaucoup, c’est dans sa description des effets de la guerre sur l’homme. Les sombres instincts qu’elle éveille, la folie qu’elle suscite, l’illusion d’irréalité qu’elle dégagé et surtout la peur qu’elle procure. Par cette aspect là, Ari Folman va encore plus loin que son devoir de mémoire sur le conflit Libanais. Au fur et à mesure, de l’avancée du film, la prise de conscience du spectateur certainement déjà touché est indéniable, l’horreur était bien réelle. En ce sens, les dernières images abandonnant le graphisme de l'animation achèvent par un séisme cette prise de consciences fait à coups de secousses..
J'ai eu la chance de le découvrir au cinéma dans le cadre scolaire, le premier mot que j'ai eu en sortant de la salle est : génial ! "Valse avec Bachir" est un dessin-animé documentaire fortement intéressant, je m'intéresse pas forcément à l'histoire du Liban mais l'intrigue m'a tout de même intéressé. Le scénario est construit comme un puzzle où se mélange interviews, souvenirs et rêves. La morale est efficace. La guerre est dévastatrice, la guerre est péjorative... bref la guerre est cruelle ! La vision que nous donne Ari Folman sur ce sujet peu paraitre insipide mais elle me semble véridique et fructueux. Les dernières imagines du long-métrage le prouvent. Mais là où j'ai le plus adhéré, c'est dans l'animation et la b-o, on frise la perfection à mes yeux ! Une œuvre à découvrir, mais c'est à réserver à un public averti !
"Valse avec Bachir" laisse sans voix tant il est émouvant. Il a cette force véritable des témoignages bouleversants, en plus sublimé par une remarquable originalité technique. Le scénario est d'une rare intelligence, il est surtout l'un de ceux qui expose le mieux le traumatisme de guerre. Un film que l'on n'oublie pas, à l'instar du remarquable "Persepolis".
Ce film d'animation , en plus d'être une véritable claque visuelle sur le plan esthétique par ses couleurs hallucinantes superbes et ses traits soignés , est une détonante dénonciation de la guerre par sa narration constructive et intelligente & sa violence exacerbée (métaphorique parfois comme la scène d'introduction). Les fragments douloureux de souvenirs de la guerre du Liban en font des scènes magistrales (La scène du verger ou celle de la découverte du ghetto détruit sont magnifiques)jusqu'au générique de fin qui laissera bouche bée.Servie par une excellente bande son & évenement majeur au Festival de Cannes 2008 , Valse avec Bachir compte parmis les films de dessins animés à retenir.
Un film de guerre peu commun puisqu'intégralement en animation. Le réalisateur Ari Folman a eu raison de se mettre en scène et de raconter son récit sur la recherche de mémoire et sur le devoir de mémoire qui doit être fait. Après, on voit bien le lien entre l'époque actuelle, point de départ de cet immense flashback sur la guerre au Liban et à travers les massacres des camps de Sabra et Chatila. A noter pour le côté historique que Tsahal a été déclarée coupable en plus des Phalangistes et qu'Ariel Sharon avait une responsabilité envers ces massacres due à sa non-action. L'histoire est bien contée et l'on voit les ficelles du cheminement au fur et à mesure. Les chiens abattus, la valse est surréaliste, la musique inappropriée des 80s passe plutôt bien, en revanche les images d'archive à la fin sont inutiles et superflues. L'animation est un support merveilleux pour faire passer ce message, le film devrait être vu par les lycéens car partie intégrante du programme actuel (d'ailleurs bon nombre l'ont vu)