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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 janvier 2016
Comment évoquer un vécu personnel, qui plus est difficile, en versant ni dans le nombrilisme, ni dans le pathos ? C’est le tour de force dont est parvenu Ari Folman, metteur en scène de sa propre histoire, en l’intégrant judicieusement dans la grande. Les années 80, l’ambiance et les mœurs de l’époque, l’aveuglement volontaire face aux exactions commises de l’autre côté de la frontière, et la confrontation soudaine avec la réalité de la guerre. Un Apocalypse Now en Terre sainte, en quelque sorte, parsemé d’un humour féroce sur la précarité de la condition humaine. Et toujours ce même souvenir, suspendu au vol des fusées éclairantes, entre délivrance et renaissance, n'aura de cesse de vous hanter, vous aussi.
Un film d’animation au graphisme novateur, mêlant violence de la guerre, poésie et onirisme. Un film biographique qui, à la manière d’une véritable enquête documentaire, se ponctue d'interviews et de flash-back. Certaines scènes, soulignées par la BO exemplaire, sont magnifiques. Une oeuvre d'une remarquable inventivité ! Et, une très belle réussite visuelle !
Voilà un film qu'il faut assurément voir et surtout revoir. Après l'avoir découvert en salle lors de sa sortie, le temps a passé et sa diffusion, ce dimanche 17 novembre, sur LCP, était une occasion à ne pas manquer surtout qu'un débat était organisé ensuite. Sorj Chalandon était présent, lui qui a fait partie des premiers journalistes étrangers à avoir découvert l'horreur. C'est pourquoi il faut lire "Le quatrième mur", son dernier roman, où il décrit de manière bouleversante ce qu'il a vu. Ari Folman permet de comprendre un peu ce qui s'est passé... Comment les êtres humains se massacrent entre eux et que ceux qui pourraient intervenir, laissent faire... Une honte supplémentaire pour notre espèce dite humaine...
Je me souviens de ma sidération il y'a trois ans lors de ma découverte de ce film ! La claque est toujours du même acabit, cette violence, terreur et chaos ma mis à sac et m'émeu comme rarement. J'ai le cœur en vrac devant cette douleur et cette culpabilité, surtout par les souvenirs retranscrit, cette époque que je n'ai pourtant pas connu mais qui me pète à la tronche ... Une des plus grande oeuvre du cinéma, malheureusement tout cela passe ici aux seconds plans tant le traumatisme est vécu comme un rêve ( cauchemar ) éveillé. Les ultimes images sont insupportables, on ne peu qu’être " retourné " par cette horreur qui fait écho avec notre actualité ( 2016 ).
« Valse avec Bachir » n'est pas un dessin animé léger que l'on mate avec ses marmots un dimanche après-midi pluvieux. Bluffant de réalisme, cette auto-psychanalyse du réalisateur israélien Ari Folman s'analyse comme un quasi documentaire sur l'intervention israélienne au Liban. Fait de flashbacks et d'interviews de protagonistes israéliens du conflit (pour la plupart simples soldats), le réalisateur signe un coup de maître à la fois poétique et grave. Certaines critiques jugeant qu'il s'agit d'un brûlot pro-sioniste tentant de se dédouaner des massacres de Sabra et Chatila font preuve d'une certaine malhonnêteté intellectuelle (ou d'une idiotie chronique à tendance paranoïaque). Il faut savoir lire entre les lignes pour constater que le recul nécessaire et indispensable à ce type d'exercice est pris. A l'instar de « La ligne rouge » ou « Full Metal Jacket », pour ne citer qu'eux, la guerre y est perçue comme une absurdité, une farce sinistre marquant les corps et les esprits. A aucun moment Folman ne prend le parti du camp qu'il a du servir par obligation. Pour preuve, Sharon y est critiqué pour sa réaction laxiste suivant les massacres et les milices phalangistes chrétiennes, responsables et coupables de ces horreurs, sont décrites comme des groupes de fanatiques illuminés presque zombifiés par la « cause » qu'ils défendent. Brillant et intelligent.
Ari Folman signe un film d'animation qui paraît comme un film live tellement le dessin est beau et la mise en scène fluide. Racontant la guerre avec une poésie que rarement on peut voir au cinéma, il distille de la grâce dans une quête intérieure traumatisante. Valse avec Bachir est en tous points un très grand film, par sa narration impeccable, son visuel subjugant et sa musique envoûtante.
Un chef d’œuvre bouleversant qui aborde un événement historique dont les plus jeunes d'entre nous (comme moi par exemple avant le visionnage du film...) n'avaient même pas conscience... La fluidité et le style de l'animation ainsi que le mode de narration (un événement introduit par plusieurs personnes présentes sur le lieu) donnent à ce film une force que la longueur de certains moments ne parvient pas à entacher. Sans oublier bien sûr la magnifique bande-son, qui colle parfaitement à l'atmosphère du film! Superbe!
" Valse avec Bachir ", est un très beau film autobiographique, racontant de réelle fait sur la guerre du Liban dans les années 80. Un documentaire en animation, sur cette terrible guerre et ces massacres, terribles. Dans ce film, tout est vraie, ce qui le rend encore plus dramatique ( le visage du réelle enfant au cheveux bouclés, à la fin ). 20 ans après la guerre, Ari Folman, à des hallucinations, lui rappelant la guerre. Cette image, va pour lui devenir une obsession, il interviewera, d'anciens soldats et des souvenirs lui referont alors surface. Un des rares films d'animations, aussi brutales, sur la guerre. C'est pour cela et ces vrais histoires, qu'il mérite d'être vu et connu. SUBLIME !!!
Ce film d'animation est mon favoris. Il ma énormément bouleversé, je suis resté pétrifié devant le générique de fin.. Vraiment magnifique, que ce soit la BO ou l'animation. Bref, il est impératif de le voir. Un véritable coup de coeur.
Ce film d'animation est une pépite d'originalité, il fallait osé réaliser un documentaire aussi sombre d'une manière aussi décalé... Le résultat est bluffant. Un film sur la perte de la mémoire, dont vous vous souviendrez longtemps.
Avec "Valse avec Bachir", Ari Folman nous amène dans une danse de poésie et d'horreur. Poésie dans une animation soignée aux jolies couleurs et aux magnifiques dessins ainsi qu'à un traitement d'histoire quasi-onirique. Horreur dans le sujet traité (le massacre de Sabra et Chatila et la guerre) et cetaine images chocs. Cette combinaison fonctionne parfaitement pour un rendu fort, qui ne nous laissera pas de marbre.
Magistralement réalisé, Valse avec Bachir est un film autobiographique qualifié d'ovni dans le paysage du dessin animé, à la manière d'un Persepolis. L'histoire raconte la vie d'un directeur de cinéma Israélien en proie à des cauchemars. Il cherche à comprendre ce qui lui est arrivé pendant la première guerre du Liban. Le début du film est tantôt "drôle", tantôt "fun", tantôt onirique. Le dessin animé mélange techniques d'animations traditionnelles avec une 3D particulièrement bien réalisée à la manière d'un Blood the last vampire. Au fur et à mesure que l'histoire avance, le spectateur est plongé dans l'horreur de la guerre avec des scènes d'un niveau insoutenable. Le voyage onirique et poétique est largement influencé par le génie d'Apocalypse Now. Les dernières minutes du film sont les plus durs qu'ils m'aient étés données de voir en quinze ans de cinéma, ce qui en fait certainement l'un des plus grands films anti-guerre.
Un sentiment de déception, sur un sujet absolument pas intéressant. Franchement, je m'attendais à un truc surprenant, assez mouvementé, finalement, on tombe dans une autobiographie un peu cul de sac. Si la B.O et les belles images rendent le film puissant, le scénario, puis l'histoire rend le film totalement amorphe. C'est dommage, j'ai juste pas été pris.