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Un visiteur
4,0
Publiée le 14 octobre 2020
Valse avec Bachir est un beau film, tout en poésie. Je dois bien avouer que j'aurais aimé en voir une adaptation avec de vrai comédiens, et non qu'un dessins animé. Mais peut-êtrer que tout le charme disparaîtrait !
Film d'un profond ennui...La narration est très mal rythmée.On passe d'un événement à un autre sans réelle connection entre les scènes et jamais je n'ai réussi à rentrer dans le film.Dommage car quelques passages dans le film permettent de s'imaginer la violence qui a pu régner dans le conflit du Liban.
D’une incroyable puissance d’évocation, ce long-métrage d’animation a le mérite de creuser les méandres de la mémoire personnelle en la confrontant à la mémoire collective. Au passage, le film explique avec force le massacre de Sabra et Chatila, sans jamais détourner le regard envers les responsabilités du gouvernement israélien et notamment d’Ariel Sharon. Toutefois, si la dimension politique est réelle, le film a l’intelligence de se placer surtout à hauteur d’homme. Tous, qu’ils soient israéliens, palestiniens ou même libanais sont des victimes d’une boucherie terrible qui se déroule dans cette partie du monde où le communautarisme et l’intolérance religieuse débouche sur des horreurs. L’animation, bien que sommaire et parfois saccadée, possède une puissance rare et le métrage atteint à l’universel, finissant sur des images documentaires qui se passent de commentaire. Beau et nécessaire pour comprendre l’histoire de la région.
Un film d’animation mature intéressant sur la guerre du Liban qui opposa les israéliens et les palestiniens. Autobiographique, mais qui occupe également la fonction de documentaire, voir de drame psychologique. Bien conçu. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
Immense film, chef d'oeuvre! Film intelligent, dense, très important. Psychanalytique, philosophique , théâtre de l'absurde. Un très grand film, le meilleur film de guerre , d'animation et un des films les plus forts et les plus importants du cinéma. Une véritable claque!
Un long-métrage possédant un scénario valorisant et envoûtant ! Des effets d'animation hypnotisants et favorablement époustouflants ! Ainsi qu'une crédibilité omniprésente du début à la fin !!!
Un chef d’œuvre dans le genre historique de l'histoire des mémoires. On suit un homme qui veut retrouver son vécu dans la guerre au Liban, après l'avoir occulté et même oublié. Le héros dans son questionnement sur sa participation nous fait entrer dans son passé avec une trame, un dénouement et des personnages très justes. On ne frôle jamais le "pas assez" ceci ou "trop" cela de certains films ou scénario.
Hanté par ses cauchemars et hallucinations, un ancien militaire Israélien de 45 ans rend visite à sept vieux compagnons d’armes, bien perturbés aussi à leur manière, et mène une enquête tant sociale que dans son intimité psychique pour tenter de reconstruire les atroces épisodes que sa mémoire a oubliés depuis 25 ans. Depuis trop longtemps perdus par des perceptions dissociés causées par leur intolérable participation meurtrière d’antan, ils tenteront d’exorciser leur amnésie en cernant leur ancienne ivresse bestiale, leur détresse et leur culpabilité, en ravivant cette danse de guerre décérébrée, autrefois valsée autour des slogans de Bachir Gemayel, de la mort, des mitraillages et des explosions sans fin. Le film se déploie en horreur crescendo, sous la forme de dialogues amicaux, d’aventures, de souvenirs et d’anecdotes tant insolites que barbares, de multiples témoignages présentés en interviewes, de leur application en d’abominables scènes du massacre des camps libanais de refugiés Palestiniens de Sabra et Chatila en 1982, et conclu par d’authentiques images d’archives. Ce puissant dessin animé Israélo-Franco-Allemand, et exclusivement pour adultes, est un monstrueux hymne à l’horreur déshumanisante, à la fois très suggestif et violemment affiché, et au refuge dans l’oubli lorsque la torture mentale dévient insupportable.
C’est un film d’animation qui ressemble à une bande dessinée et dont les mouvements des personnages sont un peu saccadés, lui donnant un style particulier, sans oublier un travail sur les ombres, lorgnant du côté de l’Expressionisme. Le film alterne entre le présent et les années 1980 en Israël et au Liban. spoiler: Suite au cauchemar récurrent d’un ami (poursuivi jusqu’à son domicile par 26 chiens), le narrateur essaye de se souvenir de son service militaire où ils étaient ensemble. Il interroge aussi d’autres appelés comme lui, troublé par le fait qu’ils étaient présents lors des massacres du camp palestinien de Sabra et Chatila à Beyrouth par les phalanges chrétiennes avec la complicité (directe et indirecte) de l’armée israélienne dans la nuit du 17 septembre 1982 . Le titre fait référence à une scène où un soldat israélien riposte à des tireurs embusqués en tournoyant avec son arme automatique, telle une valse [au son de celle de Chopin (opus 64 n° 2)], sous les affiches de Bachir Gemayel, de confession chrétienne, assassiné le 14 septembre 1982 à 35 ans alors qu’il venait d’être élu (le 23 août 1982) président de la république du Liban. C’est un film choc dont les images animées atténuent la violence des faits et des images réellesspoiler: (mitraillage d’une Mercédès transportant une famille, enfant abattu après avoir lancé une roquette, etc.). Certaines scènes sont illustrées musicalement par Jean-Sébastien BACH (Concerto pour piano n°5 – BWV 1 056, 2e mouvement) mais aussi par Orchestral Manœuvres in the Dark (« Enolay Gay » - 1980). Le film se termine par des images bien réelles, celles d’un documentaire de la B.B.C. montrant la douleur des femmes palestiniennes qui ont survécu au massacre… Le défilement du générique sert de sas de décompression pour se remettre de ses émotions.
Ce film est un bijou. Tant sur le point de vue esthétique, visuel que historique. Il emmène le spectateur du début à la fin. Les images sont fortes. Les dessins les rendant presque plus touchantes que le ferait un simple documentaire. Un travail de mémoire pertinent. Bref, un film a voir absolument tant pour sa culture personnelle que cinématographique.
Film unique par sa façon d'appréhender une guerre et ses conséquences, "Valse avec Bachir" reste un témoignage touchant de l'horreur de la guerre vue par l'intermédiaire d'un simple soldat ne sachant pas ce qu'il fait là. Malgré une mise en scène très personnelle, le rythme, trop lent, ne permet pas d'apporter l'émotion nécessaire à une telle œuvre. L'animation graphique avec sa palette de couleurs ocres est à noter.
Ce film d'animation est une anamnèse très bien ficelée où l'on apprend petit à petit la réalité vue du côté d'un soldat. Grâce à l'animation, l'auteur peut aborder ces questions douloureuses et faire passer son message. Où sont les gentils, et où sont les méchants. Pas si simple. C'est un animé très dur, mais très vrai.
Valse avec Bachir (Ari Folman, 2008), très bien fait (film d'animation documentaire). Bon récit d'une partie de la Guerre du Liban et du massacre de Sabra et Chatila (massacre de deux camps de réfugiés palestiniens de Beyrouth-Ouest perpétré du 16 au 18 septembre 1982 par des phalangistes chrétiens libanais, envoyés par l'armée israélienne afin d'en extraire des combattants palestiniens présumés présents; les deux camps étaient encerclés par l'armée israélienne). Le massacre fit suite à l'assassinat de Bachir Gemayel, président du Liban (chrétien), le 14 septembre 1982. On voit des vrais images de la tuerie à la fin du film. Insoutenable. Le massacre fit selon les rapports entre 700 et 3 000 morts parmi des civils palestiniens. A remarquer que la petite scène porno joyeuse, dans ce film, contraste avec la noirceur de la guerre. Il s'agit d'une coproduction israëlo-franco-allemande. Le film a obtenu de nombreux prix dans le monde, dont le Golden Globe Award du meilleur film étranger et le César du meilleur film étranger en 2009, et était en compétition pour la Palme d'or 2008 et l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2009.
Un film-documentaire anti-guerre intéressant et important historiquement, mais ça s’arrête la, en raison de personnages peu attachants et d'une narration déséquilibrée. Le sujet est excellent (Israel qui "laisse faire" un massacre), mais le film reste moyen et transmet le minimum d'émotion.