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Pierre C.
15 abonnés
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3,5
Publiée le 31 mai 2023
Sujet intéressant, comme Contagion de Soderbergh, mais moins réaliste. Dommage que le film tourne rapidement au glauque dans ce camp de concentration pour aveugles, la décision stratégique du filtre couleurs n’aide pas. Les choix scénaristiques posés sont souvent questionnables. Cependant, bravo à Julian Moore, toujours stupéfiante dans ses films. Et la dernière partie du film réhausse quand même le niveau.
Une fable apocalyptique nihiliste au sujet certes interessant, mais traité de manière beaucoup trop grossière et absurde, montrant la fragilité d’une nature humaine en perdition suite à une mystérieuse épidémie.
En toute objectivité, c'est nul... Les dialogues sont tout simplement catastrophiques ! Impossible de regarder le film en entier... On dirait un film allemand traduit en russe et re traduit en francais... Dommage parce que l'idée de base est bien.
Après le très bon "La cité de Dieu", Fernando Meirelles fait dans le film "fin du monde" à l'aide d'une épidémie mystérieuse rendant le monde entier aveugle. A la manière de "La route" de John Hillcoat, l'humanité sera en mode survie, chacun essayant de sauver sa peau, de dominer l'autre. Ce film est intéressant car il montre le comportement de l'homme lorsqu'il est en situation de survie. Seulement, c'est une chose que l'on a vu au cinéma de nombreuses fois, rien de nouveau sous le soleil. Heureusement que l'excellente Julianne Moore est présente, on se plaint à suivre son personnage. Une belle déception malgré tout surtout que le film patine régulièrement dans de très pénibles longueurs.
C'est un pitch intéressant mais alors le résultat est d'une niaiserie... On ne crois pas une seconde aux personnages, dialogues hypers poussifs, scénario primaire, bref à éviter
Un film qui a de nombreux détracteurs mais que j'aime pour ma part beaucoup. À la fois angoissante et sobre, la réalisation est impeccable. L'image est très blanche et lumineuse, normalement l'apanage de la pureté et du divin, on est donc face à un double paradoxe puisqu'il s'agit d'une forme d'enfer avec des aveugles, ça fonctionne pourtant à merveille, le coup de génie n'est pas loin. Les personnages sont tous très bien écrits, chacun ayant une vraie personnalité et un intérêt pour l'histoire, personne ne manque et personne n'est en trop. Quant à la déchéance de l'humanité, je la trouve extrêmement bien développée et mise en scène ; impudique et sans concession, l'ensemble est très réaliste et lucide sur la nature humaine, tout en parvenant à échapper à la vulgarité.
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1,0
Publiée le 24 mars 2021
Blindness commence de manière très prometteuse. Le montage et la direction artistique montrent intelligemment l'état mental des gens qui paniquent à cause de leur cécité. Des personnes choisies au hasard sont frappées de cécité et contraintes de vivre dans une zone de quarantaine aux ressources limitées et sans lien avec le monde extérieur. Julianne Moore fait semblant d'être aveugle pour pouvoir rester avec son mari. Le développement des personnages est bon au début mais au milieu la situation se dégrade. Pendant une heure au milieu la logique est jetée par la fenêtre permettant une violence et une scène de sexe extrêmement graphiques. Les personnages principaux laissent se produire des choses idiotes qui peuvent facilement être arrêtées. J'ai assisté en tremblant à une longues et brutales scènes de viol et d'orgie qui auraient pu être évitées. La fin est traitée comme un conte de fées avec le mari aveugle de Moore qui arrive comme un chevalier en armure brillante. Il trouve Moore dans une foule et la sauve. Les gens retrouvent la vue et Julianne Moore fait à nouveau l'amour avec son mari comme si de rien n'était et tout le monde est heureux. Blindness se concentre peu sur le processus d'effondrement et de reconstruction de la société en dehors de la zone de quarantaine. C'est ce que j'espérais voir mais ce n'est pas le cas...
Véritable purge, ce film est symptomatique de la pauvreté vers laquelle pourrait tendre un cinéma peu intelligemment mondialisé. Mereilles, n offre rien d autre qu"une mise en scène vide et prévisible et surtout assène une morale manichéenne facile, cherchant en permanence à mettre le spectateur dans sa poche. Empli de bons sentiments, " blindness" se révèle finalement assez poisseux.
Ce film est définitivement un de mes films préférés. Comme toujours dans le cinéma de Meirelles, les plans sont travaillés, réfléchis, et magnifiques. L'histoire permet de mixer plusieurs genres différents, permettant ainsi à différents publics de pouvoir s'intéresser au film. D'autre part, il permet une réelle réflexion sur la manière dont l'homme à construit la société, et quels en sont les défauts mais aussi les avantages. Un film dont les images peuvent être choquantes pour certains, mais dont la violence n'est jamais injustifiée, et permet de servir le propos. Je suis sortie de ce film transformée.
Heureusement que les gouvernements réels actuels ne suivent pas l'exemple du gouvernement dans ce film pour gérer la crise du Covid-19... La méthode du gouvernement me paraît absolument inappropriée et incroyable pour gérer l'épidémie de cécité spoiler: Envoyer l'armée pour parquer des aveugles dans un camp et les laisser se débrouiller ? tirer sur un aveugle ?
La majorité du film se focalise uniquement sur la vie des contaminés dans leur camp : on nous montre la déshumanisation; le décor est bien fait et adapté (urine, excrément et le bazar partout dans les bâtiments) mais des passages que je trouve illogiques et absurdes (spoiler: à quoi ça sert demander des bijoux contre de la bouffe ? et bien sûr tous les hommes sont des porcs et ont besoin d'avoir des relations sexuelles avec n'importe quel corps féminin ). La femme du médecin (Moore) est la seule qui peut voir, elle a donc le dessus sur les autres et aurait pu très bien neutraliser spoiler: le soi-disant roi du dortoir pour éviter les malheurs. Le personnel qui surveille les contaminés est toujours froid. Quant à l'extérieur, les scènes post-apocalyptiques très détaillées dans les rues sont également bien faites, mieux que certains films post-apocalyptiques. La chute de ce film est amère et me semble inachevée : on apprend rien sur l'origine du virus, on ne sait pas pourquoi la femme du médecin est la seule à conserver sa vue et soudain spoiler: le Japonais regagne sa vue et c'est fini
Etrangement, les personnages de ce film n'ont pas de nom/prénom. En résumé, "Blindness" avait l'ingrédient pour être un bon film mais certaines scènes inutiles (ex: le gars qui vole le véhicule), des passages qui tentent de révéler l'inhumanité mais qui finissent par devenir ridicules, la femme du médecin qui aurait pu empêcher les drames et la fin sans explication ternissent ce long-métrage.
Sur un sujet fort, un film ambitieux à l'esthétique audacieuse, excellemment interprété, mais se perdant parfois dans des considérations moins convaincantes. Une vraie expérience, néanmoins.
« Blindness » une œuvre oppressante que l’on découvre avec les sens en éveil et les neurones en alerte. Il s'agit à la fois d’une création glauque et terrifiante et d'une réflexion passionnante sur la nature humaine et la fragilité de la civilisation. On observe ce que devient la société quand les règles de vie communes ne peuvent plus être respectées. L’épidémie de cécité est un prétexte à la démonstration philosophique mais le réalisme décrit de cette nouvelle micro-société qui découle de cette pandémie est particulièrement angoissant. Même après le visionnage, le film fait beaucoup réfléchir sur l’homme et son coté primitif, la société, l'avenir de la planète. Un exercice de style plutôt réussi pour Fernando Meirelles, incroyablement intense dont on n'en sort pas indifférent.
Blindness est pour moi une réussite d’un point de vue cinématographique . Il faut reconnaître le talent une Fois de plus de mereilles qui nous met en scène un film brut sauvage tout en noirceur voir une descente en enfer de l humanité.et là où il est très fort c’est qu il nous offre à nous spectateur le « pouvoir » de voir cela tout comme juliane Moore. La perte de ce sens la vue , bascule le monde dans un chaos comme un plaie de la bible Comme si l’homme devait expié quelque chose. Le film dénonce le comportement humain et tout ses travers parfois limite, meme choquants , dures sur certaines scènes mais une fois de plus cela rend le film totalement crédible ,mereillès nous dépeint un univers obscure sale violent sans espoir pour l’homme , communautaire , bestiale sur la fin ou l homme redevient un simple animal pour subvenir à ses besoins vitaux....la mise en scène au final est viscérale on est dans l’attente de la suite du spectacle qui est sous nos yeux.le suspense est très bon. Il faut aussi souligner les rôles divers que comporte le film ,des personnages forts tous efficace durant le film. Les moins. Peuvent être la longueur et notamment la dernière demi heure qui descend en intensité ce qui est dommage car on s’attend à une fin en apothéose et on en ressort un peu déçu. Un bon film méconnu mais qui vaut le coup d’œil.
Encore un film d'anticipation qui perd en crédibilité à cause du comportement incohérent des protagonistes principaux, en l’occurrence ici celui de la seule non infectée qui met du temps à réagir ! Pourtant, le postulat de base est intéressant (la perte de la vue pour tous se répandant comme une pandémie) et sera d'ailleurs repris trois ans plus tard par un "Perfect sense" beaucoup plus réussi ! Ajoutons à cela quelques petits problèmes dans le scénario qui viennent perturber l'ensemble (le manque de professionnalisme évident des autorités pour endiguer et circonscrire l'épidémie et le peu de soins ou de considération apportés aux infectés) et vous aurez un film somme toute moyen malgré des acteurs magnifiques (Julianne Moore en tête) mais ça ne suffit pas !
Privez l'humanité d'un de ses sens cardinaux et le réalisateur vous dépendra le terrible résultat. Un bon film de science fiction qui donne à réfléchir.