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ManoCornuta
272 abonnés
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3,0
Publiée le 16 juin 2018
Sujet intéressant et traitement par l'image vraiment très soigné, ce Blindness impressionne par ses jeux habiles entre ombre et lumière, sa mise en place percutante et sa progression narrative plutôt bien maîtrisée. Le bât blesse quand même avec quelques sérieux soucis de cohérence sur le plan scénaristique, une absence d'explications de nombreuses incongruités (spoiler: personne ne s’appelle par son prénom, on ne saura pas pourquoi; un des dortoirs accapare la nourriture, on ne saura pas comment; il y a un flingue qui circule, on ne saura pas d'où il sort ). Blindness est surtout à considérer sur le plan métaphorique, comme une parabole biblique sur la vie sociale moderne et la nécessité de reconstruire le fameux "vivre-ensemble" sur de nouvelles bases. Les acteurs illustrent bien la diversité des réactions (démocratie, reconstitution de castes, égoïsme) face à un phénomène qui tient plus de la malédiction que de la maladie. Exercice de style un peu bancal par moments et peut-être trop porté vers le trip religieux, mais qui interroge vraiment.
L'un des meilleurs films jamais tournés.tous les problèmes de sociétés s'y retrouvent. Certaines mauvaises critiques auraient voulu que le film soient super structurés avec tous les sujets traités en profondeur en diqant que "ça part dans ttous les sens"mais sachez le,le monde n'est pas structuré, il part dans tous les sens, il est même tellement brouillon qu'il en devient impitoyable.un probleme en engage un autre,puis un autre, puis un autre...et ce film est la parfaite représentation de la réalité,qui se révèle dans les yeux d'un aveugle. Avec ou sans ses yeux, un humain reste un humain, sans perdre ses vices ni ses bonnes actions.Cependant, il se révèle mieux les yeux fermés, et on ne voit plus que son intérieur, on ne voit plus que ce qu'il est au fond..merci au réalisateur de ce film, il a répondu à mes questions. Merci
Une épidémie de cécité, dont on ne connait pas l'origine frappe le monde... Le scénario ne tient pas debout, on cherche juste, pour la énième fois à nous montrer que l'homme, privé de ses repaires habituels devient un monstre sans foi ni loi... Tout est sombre, glauque dans ce film. C'est la politique du chacun pour soi, la survie à tous prix. La façon dont est géré l'épidémie est ridicule, peu crédible... Enfin bref, j'ai détesté ce film. S'il est destiné à faire passer un message sur l'humanité et le manque d'humanité et bien c'est raté, tout ce que cela m'a inspiré, c'est un profond dégout et beaucoup d'ennui....
Un des pires filmes de ma vie, j'ai gâché 1H30 de ma vie (J'ai pas été au bout des 2 h). Grotesque, irréaliste, illogique. D'abord: - Le début du filme est bourré d'illogisme, ca en devient énervant voire complètement ridicule (pargaque des aveugles, insalubrité, menaces pour aucun raisons d'être abattu ...
- Le milieu du filme, les femmes se laissent violées tranquillement alors que Julianna Moore est la seule à voir et aurait pu largement mettre fin à ces horreurs immédiatement - Pourquoi e mec a pu rentrer avec un flingue alors qu'ils étaient fouillés à l'entrée et surtout si il est aveugle a quoi cela leur sert il, il ne peut pas viser .... Idioties J'ai pas vu le film tant il est écouerant
Malgré les avis négatifs sur ce film (que je respecte profondément, chacun a le droit d'avoir son opinion), j'ai découvert un film dérangeant (pas de quoi tomber à la renverse niveau gore ou violence, mais ce qui est suggéré est parfois affreux et inhumain) et bien mené jusqu'au bout. Captivant par moment, on souhaiterai absolument savoir d'où ce "mal blanc" peut venir, et pourquoi nous assistons à cette fin, mais nous n'en saurons pas davantage (on râle un peu...). Le film est surtout brillamment interprété, Mark Ruffalo et Julianne Moore en tête sont très crédibles et sincères, et les nombreux acteurs de second-plan les assistent par leur jeu époustouflant (on jurerait voir des aveugles !). L'intrigue est sans cesse renouvelée par des incidents inhumains (les soldats qui jouent avec la vie de leurs prisonniers innocents de tout crime sinon d'être tombés malades, le Dortoir 3 qui fait des rapts de femmes en vue de viols sauvages, les affamés et désespérés qui sont abattus s'ils s'échappent...). On assiste à ce qu'il y a de pire dans l'humanité, et la fin semble le Salut à nos pires craintes. Sans être un film d'horreur à proprement parler, voilà un thriller dystopique qui nous fait bien transpirer tant il semble réaliste...bravo à Ruffalo et Moore, et à l'ensemble des acteurs.
Science-fiction ou fable, la différence est tenue, sauf que la fable a un message. En l'occurrence il s'agit ici d'observer ce que devient la société quand les règles de vie en commun ne peuvent plus être respectées. Et la démonstration est d'un réalisme surprenant, elle fait peur, même, avec l'émergence des petits caïds, des petits arrangements. La scène où l'on échange de la nourriture contre des passes est éloquente, d'abord par le volontarisme des femmes, même s'il est complexe, ensuite par ce qui se passe ensuite, tous les hommes ne sont pas des brutes (nous entendons les dialogues d'un rapport non violent). Si Julianne Moore se révolte le lendemain ce n'est pas par honte ou par regret mais parce que le chef du dortoir n'a pas su respecter ni faire respecter les femmes. La dernière partie montre le retour à la sauvagerie dans la ville sans aucune concession. Et là quelle mise en scène extraordinaire ! Là où "28 jours plus tard" se couvrait de ridicule avec ses rues vides et ses rayons de supermarché pleins, Blindness fait dans l'hyperréalisme (le repas des chiens). Quant à la conclusion, ce n'est pas un happy end, parce que celle qui passait pour une héroïne avait en fait goûté au pouvoir (au royaume des aveugles…) et sait qu'elle ne le conserva pas. Chef d'œuvre.
vous allez être captivés, presque pris au piège par la nature humaine et sa violence. l'homme à l'état pur dans les situations critiques : de la bienveillance à la maltraitance, cela fait réfléchir
Le film épidémique est un genre rarement réussi comme le prouve une fois de plus ce Blindness... là, il s'agit d'une cécité contagieuse qui suit cependant les règles habituelles apocalyptiques des mises en quarantaine, de la panique et du chaos. Et en plus, comme si ça ne suffisait pas, on a Julianne Moore, la seule -ou presque- à voir dans ce monde de non-voyants, justement celle qu'on ne voudrait ni voir ni entendre tant son jeu inexistant est déprimant.
Malgré des longueurs et malgré cette fin ridicule et moralisatrice, donneuse de leçons à la petite semaine, malgré bien des invraisemblances (tous ces dortoirs d'aveugles livrés à eux-mêmes qui se transforment en gangs, et puis quoi encore...) malgré tout cela, le film se laisse voir grâce à sa mise en scène qui reste solide. Et si on supporte Julianne. Heureusement que Ruffalo est là ! Mais il est clair que le réalisateur de la Cité de Dieu ne cesse de décevoir, film après film. Inquiétant.
Le film devient rapidement assez ennuyeux il est juste le support à un questionnement philosophique niveau bac d'eau froide sur la nature humaine. Mais c'est surtout que le film n'a rien de cohérent, exemple Julianne Moore qui est la seule à voir laisse faire les méchants alors que rien ne l'empêche de mettre un bon coup de barre entre les deux oreilles du meneur, ni vu, ni connu.
Voici un film post-apocalyptique d'une réelle originalité, par le thème bien entendu puisqu'il n'y a ni guerre nucléaire, ni invasion extra-terrestre, mais aussi par la manière d'aborder le sujet de la survie dans un monde qui est devenu totalement différent et qui fout la trouille. On attend la fin avec impatience ...
Blindness est un excellent film : je l'ai vu en n'en ayant absolument jamais entendu la moindre info, et c'est encore une fois la meilleure façon de s'y plonger ! (d'ailleurs ne lisez pas ce qui suit si vous avez la chance d'être dans cette situation
La première partie, longue introduction avant le cœur du scénario, est magnifiquement travaillée : les centaines de reflets dans tous les plans, les couleurs qui s'atténuent doucement, les angles et mouvements de caméra qui accentuent peu à peu l'inconfort des personnages. Les premières images sont très complexes, explosions de formes vagues et de couleurs qui scintillent, avec des détails partout qui rendent l'ensemble surchargé, et petit à petit le cadre se vide, les couleurs s'évanouissent, et le blanc (étonnamment oui, le blanc) occulte une part croissante du champ de vision par des plans de plus en plus exposé, jusqu'à cramer l'image. Évidemment c'est le cheminement que vivent (en beaucoup plus brusque) les personnages de plus en plus nombreux.
J'aurais aimé voir continuer ce travail ciselé.
Commence alors la partie principale, qui n'a absolument rien à voir (jeu de mot involontaire) avec tout ça. La troupe s'installe dans le gris d'un ancien cachot, puis quand vient le reste du casting c'est le noir qui s'installe, dans les décors et dans les personnages. On est en haleine pendant les moments clés de cette lutte des non-classes, et l'intrigue progresse. Vous aurez au passage remarqué qu'absolument aucun nom ou prénom n'est indiqué tout le long du film, et ce jusqu'au générique : la masse informe des parias a perdu son identité civile lors de son éjection de la société, seule une profession honore encore certains chanceux.
Enfin la troisième partie, le dénouement, spoiler: où quelques nuances réapparaissent, très doucement.
Au passage : ce film est une pub de 1h40 à la gloire du saucisson !
Pas grand-chose à tirer de ce film qui avait pourtant un joli casting (avec des acteurs qui se noient malheureusement avec le film) et un bon concept, mais c’est tellement mal traité, irréfléchi et stupide, sans compter malsain, niais, déshumanisé, et long. Le film commence pourtant plutôt bien, attaquant très vite la cécité mais après ça tourne au n’importe quoi avec un scénario inexistant et absolument irréel (tirer sur des aveugles, sérieusement ?), un rythme saccadé, des actions insensés (ils sont aveugles, pas mortellement contagieux !), irréfléchies, incohérents et non crédibles un seul instant (absence de l’état ou du gouvernement : en gros camp de concentration pour aveugles). Aucune réflexion, aucune explication, … Ça devient du n’importe quoi, visuellement laid et humainement affligeant (viol pour de la nourriture,...). C’est une prouesse de regarder ce Blindness jusqu’au bout tant la niaiserie de l’ensemble ne fait que repousser son spectateur qui décroche au bout de 40 minutes des 2h d’un film affligeant. Une catastrophe.
Adaptation fidèle du livre "l'aveuglement" un chef d'œuvre de José Saramago, prix Nobel de litterature, Blindness est logiquement basé sur un scénario plus que solide mêlant le fantastique à l'analyse de la nature humaine. Les images sont parfois très dures en alternance avec d'autres magnifiques et nous transportent aisément d'une émotion à l'autre. La distribution est excellente, notamment Julianne Moore dans un rôle qui aurait mérité de nombreuses récompenses. Même longtemps après le visionnage, le film fait beaucoup réfléchir sur soi, la société, l'avenir de la Terre, etc. Tout simplement éblouissant ! À voir et revoir !
Rejoint un autre film avec Eva Green et Ewan mc Gregor qui perdent l'odorat ici on perd la vue rien de nouveau au soleil Julianne Moore toujours aussi jolie et quand une catastrophe arrive les comportement changent et certains deviennent vite barbares