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    Blindness
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    3,0
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    328 critiques spectateurs

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    misscarrey
    misscarrey

    107 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2008
    Film scotchant! J'étais encore plus crispée à mon siège que lors du film 'Children of Men'. Un superbe film de SF contemporain. Julianne Moore y est vraiment boulversante. Des scènes dures. Gael Garcia Bernal est génial en méchant, rôle qu'il a peu interprété. Ce film nous apprend que si l'humanité devient aveugle, on court à l'apocalypse. Une réalité frappante, je pense aux scènes de la ville complétement saccagée. De magnifiques plans, un régal pour les yeux ;)
    bidelz
    bidelz

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2008
    Une épidémie inquiétante apparaît. Sa particularité : elle rend aveugle instantanément (le mal blanc), et pour couronner le tout, elle est très contagieuse.

    Déjà le concept est déroutant. Encore plus déroutant de mettre en quarantaine les contaminés dans des conditions improbables : enfermés dans un lieu qu'ils ne connaissent pas et qu'ils ne voient pas, seuls...

    Ce film peint l'être humain, le meilleur comme le pire, d'une manière intéressante et intelligente.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 octobre 2008
    Blindness n'est pas tant un film fantastique qu'une étude des comportements humains. Le message est dur, sans indulgence. Une atmosphère particulière est créée par le biais de la bande son et de l'image, perturbantes, le spectateur ressent presque physiquement la cécité et le malaise des personnages. Un film marquant, qui nous met face à une réalité que l'on a pas forcément envie de voir. A ne pas manquer!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 décembre 2008
    Si tu n'es ni moraliste, ni écolo, ni pacifiste, et que tu es quasiment dépourvu d'humanité loue plutôt Transformers car Blindness risque de t'échapper.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2008
    Tout simplement poignant ! Révèle la barbarie de l'homme face à un tel fléau.

    On se questionne en sortant du cinéma ; " et si cela arrivait ? " " que ferions nous sans la vue ? "

    Dommage que le film ne soit distribué que dans si peu de salles...

    A voir absolument !
    sunshine1
    sunshine1

    99 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2008
    L'Aveuglement!Ne ressemblant à aucun autre, ne suivant aucune tendance, ayant son propre style, le producteur a su osez, mais à quel prix?Idée de départ très bonne, mais mal exploitée.Le réalisateur confirme son talent et sensibilité et nous amène dans un univers inquiétant, dur, et profondément humain.Il y a beaucoup de violence dans ce film et on ressent bien l'ambiance sombre et alourdit par la tension et le désespoir. On voit bien dans ce film qu'autant la bonté et le mal se retrouve en l'espèce humaine.Film trés dark et trés melancolique.C'est un film assumé, mais très humain et profond, qui nous fait remettre en question la force de la dignité humaine. Est-elle acquise ou naturelle?Mais le film n é pas exempte de default :Intrigue peu originale et inutilement longue. Ce film n'a aucun fil conducteur, aucune logique et une fin sans explication .Scénario sans grande intelligence .Encore une fois je suis dans le flou totale.Moralité surl'aspect philosophique :l'humain peut être d'une répugnance sans nom ou d'une bonté incroyable face à l'épreuve.Film a decouvrir pour ses choix artistiques.
    _Gekko_
    _Gekko_

    102 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2008
    Si je devais caractériser le film en un mot: déprimant...
    Heureusement que la fin du métrage est bien plus positive que le reste, sinon il y avait de quoi se mettre un coup de chevrotine en arrivant chez soi. Assister à la chute soudaine de la civilisation à cause d'un handicap visuel est quelque chose de très déroutant (bien que prévisible).
    Après certains vont me certifier, que l'humanité et la solidarité prend le dessus, mais je ne suis pas d'accord: ça concerne surtout un groupe de personnages restreint, le reste n'est que décadence et désolation où l'individualisme et les instincts primaires sont des principes prédominants.
    A côté de la profondeur et de la pertinence du traitement des thématiques instaurées par Fernando Meirelles, le cinéaste brésilien ne lésine pas pour autant sur sa mise en scène et évite une réalisation plate ou classique. En effet le tour de force de cette oeuvre, c'est qu'il utilise pas mal de procédés visuels (sans pour autant être de mauvais goûts) qui permettent au spectateur de ressentir ce que vivent les personnages, d'où une plus grande immersion.
    En revanche, les quelques longueurs dû à leur quotidien (quand ils sont mis en quarantaine) m'empêche d'être complètement enthousiaste. Mais c'est un film à voir à coup sûr.
    Addyct-26
    Addyct-26

    206 abonnés 723 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2010
    Présenté lors du dernier Festival de Cannes, Blindness sort enfin sur nos écrans, Dans exactement 71 ridicules salles de cinéma dans toute la France. C'est à dire, que dalle, ridicule pour un film qui a du potentiel comme celui là.
    Réalisateur du terrible "La cité de Dieu" en 2003, Fernando Meirelles revient donc avec Blindness en 2008, un film que j'attendais impatiement, que je sentais plûtot bien.
    Et au final, je ne me suis pas trompé, j'en suis même ressortit de la séance surpris par tout ce que je venais de voir.
    Un début plus qu'intriguant, la seconde partie (La mise en Quarantaine) est très éprouvante, j'en étais mal à l'aise défois, Une ambiance vraiment glauque, sale plane sur cette deuxieme partie. Et enfin dernière partie, dont je ne révelerais rien, mais que j'ai tout de même beaucoup apprécié, il y a même une scène qui m'a mis des frissons.
    Une bonne claque.
    Les jeux avec les couleurs sur l'aveuglement, Noir/Blanc tout au long du film est assez originale et pas désagréable du tout.
    Je regrette un peu que les plans ne sois pas plus soigné que ça, c'était sans doute fait exprès, mais ça m'a un peu dérangé, sinon à part ça. Je ne retiens rien de mauvais.
    Le scénario est éfficace, l'histoire fait vraiment peur car elle y est montré de façon très réaliste .. Nottament sans parler de la mise en scène, de ses acteurs Julianne Moore & Mark Ruffalo pour les deux personnages principaux. Dommage que Danny Glover n'est pas un rôle plus important, mais déjà rien que ça présence fait plaisir.
    Un film que je conseilles , bien que mal distribué, il est vraiment excellent, c'est à ne pas louper !
    Pierre E
    Pierre E

    212 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2008
    Mené à un rythme palpitant par une J. Moore qui se livre à un éclatant tour de force, mis en scène avec une virtuosité sensorielle sans égal, symboliquement caractérisé par une photographie tantôt immaculée, aveuglante, tantôt obscure, déroutante, il n’en fallait pas plus à BLINDESS pour devenir un classique instantané. Ce qui en fait un chef d’œuvre : le grand paradoxe qu’il souligne. Dans un monde où tout est de + en +artificiel, de + en + froid, où les gens ne prennent plus le temps de partager, de se toucher, de se regarder, Meirelles émet une hypothèse : si la société était victime d’un état de cécité collective, c’est en étant aveugles qu’il y aurait chez les hommes un renforcement de leurs valeurs humaines et morales, qui amènerait à la création d’une affinité et d’une solidarité authentiques, dont ils sont en manque cruel. Mais le chaos face auquel ils seraient exposés, face aux sentiments d’insécurité et d’impuissance que provoqueraient la perte de la perception visuelle, donc de repères, si cela se produisait, ne pourrait qu’aboutir à l’anarchie quand chacun se laisserait guider par ses instincts primitifs de survie. Meirelles donne à sa réflexion toute sa force et son intelligence en anticipant chez ses personnages ce comportement instinctif ; et il y a là dans son film, engagé et profondément humain, une magnifique philosophie, un vrai retour aux valeurs fondamentales de l’humanité, en même temps qu’un constat assez préoccupant en ce qui concerne l’avenir, donnant à BLINDNESS toute sa dimension dite futuriste. La réussite de Meirelles c’est de parvenir, et particulièrement de maintenir, pendant 2h durant, cette immersion dans l’aveuglement à laquelle nous, spectateurs, assistons, provoquant au plus profond de nous-mêmes, une fois subi, un sentiment salvateur de voir, d’être en vie, d’être humain. Film d’ouverture apocalyptique et poétique, énième représentant de l’extraordinaire richesse qui caractérisait la Sélection Officielle du 61èFestival De Cannes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 octobre 2008
    J'attendais beaucoup de ce film d'anticipation (bons acteurs, bon réalisateur) peut etre un peu trop.
    Ce film est très intérréssant sur plusieurs points. Nous assistons à une deshumanisation des ces malades livrés à eux mêmes et le parti pris du réalisateur pour montrer cela est très intérréssant. Ainsi nous assistons peu à peu à un effondrement de cette société qui se transforme en véritable chaos. L'histoire se déroule principalement dans le microcosme de l'asile.
    Il est clair que le film est loin d'être mauvais et on passe un "agréable " moment. Le mot agréable étant un peu inadéquat dans la mesure où certaines scènes sont un peu dérangeante. Tout de même on ne s'ennuie pas devant ce film bien qu'il y ait peut etre quelques longueurs (notamment les scènes avec le "roi" interprété par Bernal)
    En ce qui concerne les interprétations je dirai qu'elles sont assez convaincantes mais on va dire que Ruffalo et Moore ont tout de même étaient mieux ailleurs.
    Un des points positifs de ce film est le visuel qui est lui excellent. Ces couleurs toujours très clairs donne au film un aspect très saisissant il y a de même de très belles scènes.
    En ce qui concerne les points négatifs je dirai qu'il y a pas mal de longueurs...De plus certaines scènes sont assez incohérentes (je n'en dirai pas plus pour ceux qui veulent y aller) Au final je trouve que la réalisation insiste trop sur le coté " déshumanisation " et cela fini pas être trop lourd et un peu saugrenu. J'ai souvent entendu parlé de ce film par rapport au "fils de l'homme". Je trouve que ce n'est pas vraiment comparable mais dans le genre "fin de l'humanité" ou tout simplement "film d'anticipation' les fils de l'homme est nettement supérieur mais encore une fois ces deux films de soulèvent pas tout à fait les mêmes problèmes.
    Donc ce film mérite d'être vu mais n'est pas sensationnel.
    Phil H
    Phil H

    38 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2008
    J'aurais pu mettre quatre étoiles s'il y avait une explication claire sur la non-contaminée. Une bonne excuse s'annonce de début à la fin : Toutes personnes souffrant l'aveuglement soudain, même les spécialistes pharmaceutiques, ne peuvent pas l'expliquer. Ce film est très réaliste qui nous permet de réfléchir au nom de l'humanité. En tant victime aveugle, j'aurai peur de ne pas savoir comment me réagir ainsi. Bravo à l'écrivain portugais pour cette anticipation ainsi qu'à la réalisation et aux acteurs.
    Ce film est absolument à voir si l'on veut comprendre l'humanité, la vraie...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 octobre 2008
    BLINDNESS est tiré d’un livre de Saramago, jugé inadaptable. Le livre est un chef d’œuvre littéraire dont on ne dira jamais assez d’éloges. Qu’en-est du film ? L’histoire a tout du film catastrophe (du jour au lendemain, le monde devient aveugle) mais le livre/film s’intéresse à une poignée de personnes qui vont tentés de (sur)vivre pour le meilleur mais surtout pour le pire. Le film n’atteint bien évidemment pas l’ampleur du livre, mais il apporte avec une esthétique qui lui est propre, une autre personnalité. Les deux se conjuguent. Très fidèle (malgré quelques écarts vers la fin), BLINDNESS montre la cruauté des Hommes, le monde dans lequel on vit, les lois n’ont plus d’importance, la misère est devenue reine, et le respect est aux oubliettes. Dur, choquant, indispensable, BLINDNESS alterne des séquences d’une beauté inimaginable à des passages d’une noirceur, d’une moiteur glaciale. On pleure comme on sourit, avec une équipe d’acteurs remarquables (Julianne Moore en tête comme d’hab’), et quand la fin retentit, on quitte la salle, le cœur en miette. Mais heureux d’être en vie.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2011
    "Blindness", film d'ouverture du dernier festival de Cannes, projeté en compétition, remonté et allégé pour sa sortie officielle en salles suite aux sifflements d'un public un peu agacé lors de la première cannoise, est le nouveau film de Fernando Meirelles. Donc évènement, puisque ledit réalisateur est responsable de "La cité de Dieu" et de "The constant gardener", deux films forts du XXIème siècle. Ici, en s'attaquant à l'édifiant roman de José Saramago, il livre un film d'anticipation étrange, inspiré et aux élans apocalyptiques obsessionnels. Sa mise en scène, véritable carnaval de trouvailles visuelles et de choix risqués, ouvre le film sur un agrandissement total de la technique en une sorte d'épopée dans laquelle la réalisation se confond. Chaque scène, aussi improbable soit-elle, est l'occasion pour Meirelles de jouer au caméléon, de tenter l'impossible en optant pour une approche originale des sens. Fondus au blanc, saturation sur les visages livides, recherche d'un décadrage en liaison avec l'impossibilité de se raccrocher à des repères visuels, "Blindness" vogue dangereusement entre le sur-esthétisme chic et le renouvellement expressif de la technique cinématographique. Un peu à la manière du Scaphandre et le Papillon de Schnabel dans la transmission du ressenti d'un handicap, et présenté lui aussi dans la même section il y a un an à Cannes, Meirelles choisit les extrêmes, des prises de vues subjectives, des contours floutés, une manière de caresser les sensations des personnages et de rebuter le spectateur dans une collision d'images frontales. Et c'est toute la force de "Blindness", savoir nous plonger dans un désaccord, savoir nous déshabituer de notre confort de perception artistique. Sans jamais céder, pour autant, à une abstraction visuelle vide de sens qui coulerait immédiatement l'effet et le discours du film, Mereilles trouve le parfait compromis entre une certaine phase de cinéma-vérité (et même s'il n'est pas ancré dans un contexte réel), c'est
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