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    Oh My God !
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    154 critiques spectateurs

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    Kubrock68
    Kubrock68

    41 abonnés 1 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2020
    Un jeune médecin un peu rebelle rejoint le cabinet d'un confrère spécialisé dans l'hystérie. Tiré parait-il d'un histoire vraie, on croit plutôt à une belle imagination du scénariste en regardant le film. L'histoire est intéressante et bien tournée, c'est classique comme l'Angleterre Victorienne durant lequel le film se passe. On sourit souvent et apprend des choses en même temps. A voir.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 474 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 septembre 2020
    Pourquoi quelqu'un ferait ce Oh My God ! avec cette configuration ?. Pourquoi ne pas simplement être honnête et faire un film générique mignon ?. Les films prévisibles peuvent parfois être indéniablement divertissants. Ce film et sa configuration bizarre le rend encore plus évident. J'ai été intrigué par cette configuration car je suppose que tous ceux qui sont attirés par le film le seraient. Mais cela ne dure pas très longtemps et franchement c'est probablement pour le mieux car amener les vieilles femmes à l'orgasme dans un cabinet de médecin à l'ancienne ???. Ce film est potentiellement offensant après qu'un médecin a amené une patiente à l'apogée. Il a frappé en arrière dans un mur et se cogne la tête. Il touche la bosse et prend du sang sur sa main. Il est impossible d'imaginer que la scène a été faite dans l'innocence et qu'elle n'avait pas la connotation menstruelle et si par un hasard bizarre c'était le cas c'est encore plus déprimant. Je ne pense pas que la cinéaste Tanya Wexler pouvait en être inconsciente et c'est encore pire. Même si le concept de traitement était revenu sous une forme largement améliorée cela n'aurait pas suffi à sauver le film. Je suis tout à fait doué pour les comédies romantiques stupides et prévisibles mais c'est beaucoup trop ennuyeux même sans l'appât du sujet sexuel et de sa vulgarité. La seule étoile est pour Jonathan Pryce mais uniquement parce qu'il est sympathique en tant qu'acteur même s'ils ne pouvait élever ce matériau...
    Cinememories
    Cinememories

    479 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2021
    Il faut une première fois à tout et pour Tanya Wexler, il s’agit de saisir les bonnes vibrations et avec une certaine hystérie. C’est dans ce même couloir de l’ironie que le succès lui rend visite, malgré la sortie de « A Dangerous Method » de David Cronenberg, le même mois. Mais malgré un thème commun, Wexler préfère le vertige de la comédie britannique afin de mieux vendre son projet à un public curieux. Pourtant, il n’est pas réellement question d’un appareil à en ravir les utilisatrices qui importe, car il ne s’agit que d’un outil vers une fable plus sociétale. L’Angleterre Victorienne est blindée de références, tout support confondu, et la culture nous rappelle sans cesse ce décalage de mœurs générant ainsi la comédie légère, attendue et bienvenue.

    La névrose clinique de l’hystérie a pris un sens plus commun de nos jours, mais en le ramenant à un contexte clé, il serait aisé de comprendre comment la bêtises des hommes les noyait dans leurs principes. Le docteur Robert Dalrymple (Jonathan Pryce) en est justement l’exemple, avec une couverture sociale privilégiée. L’homme de science, le père des pères, le toit d’une fresque patriarchal, de nombreux titres s’organisent autour de lui afin de mieux servir une opposante de taille qui n’est autre que sa fille Charlotte (Maggie Gyllenhaal). Jamais elle ne faiblit, jamais elle ne doute de sa caricature que la société impose injustement. Elle est féministe et s’émancipe d’elle-même, malgré des voix plus monotones et dont le ton est frontalement moqué et dénoncé. Les discours sont nombreux et cette rengaine est loin de marquer un point final à toute cette histoire, à la fois folle et mineur. Il faudra se laisser tenter par la naïveté et la souplesse du docteur Mortimer (Hugh Dancy) afin d’osciller entre deux camps qui ne se pardonnent rien, qui persiste à bousculer l’autre, en vain, car l’ensemble est trop gentillet.

    L’objectif n’est-il plus de satisfaire ? La retenue que l’on perçoit, ou pas justement, renforce un sentiment qui flirte avec les véritables enjeux de l’hystérie. Scénaristiquement, il ne faut pas s’attendre à rester caler après le visionnage, car le peu de réussite et de courtoisie aura rapidement mûri et aura été digéré avec succès. Cependant, il est intéressant de détourner la notion de sexualité afin de rendre justice à la gente féminine. Malheureusement, la plupart des personnages masculins n’auront pas leur mot à dire sur leur appareil génital, chose qu’on leur ampute symboliquement ou que l’on juxtapose à leur manière de plaider. Seul subsiste Mortimer, l’arbitre à la sensibilité rare et au génie thérapeutique, alliant la technologie et un savoir isolé du grand public. Au bout de trois, c’est la bonne et c’est exactement ce qui est promis au héros, en plus d’une idylle pistonnée et revisitée. L’engin de tous les fantasmes naît et les voix des femmes se libèrent de cette autre « hystérie », qui a trop longtemps fécondé le genre opposé.

    Ainsi, « Oh My God ! » ou plutôt « Hysteria », si l’on s’accorde à traiter de faits réels, nous donne l’opportunité de se glisser dans une comédie originale et étonnamment savoureuse. On en rit, non pas avec maladresse, mais avec une indiscrétion, propre à notre époque ayant déjà brisé la barrière qui s’effrite lentement dans le récit. L’humour fait souvent mouche, mais la lutte pour l’égalité manque sans doute d’une étincelle pour briller et pour valoriser hommes et femmes qui ont contribué à ce revirement. Loin de l’orgasme, Wexler permet tout de même à un bout de l’histoire de monopoliser l’attention, le temps d’une séance curative, que l’on soit seul(e) ou accompagné(e). Dommage que la force du film ne suffise pas à marquer son empreinte dans le temps. À l’image d’une chronologie des vibromasseurs, remplissant le générique, il faut reconnaître un certain manque de volonté afin de moderniser ou de nuancer cette révolution thérapeutique.
    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    Une gentille comédie romantique qui aborde des thèmes importants (la libération de la femme du carcan patriarcal), mais parfois en usant de clichés (le personnage de Charlotte, notamment) un peu forcés.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    679 abonnés 2 988 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2019
    Si l’on ne peut que regretter la lourdeur d’une vision rétrospective de l’Histoire qui fait de la lutte des femmes une cause gagnée d’avance, force est de constater l’originalité du sujet abordé par Oh my God !, titre français délicieux mais qui évacue toutefois la dimension psychiatrique, et donc politique, que l’original intitulé Hysteria comporte. Car l’intérêt principal du métrage réside dans la lumière qu’il jette sur une maladie qui n’est, en réalité, que l’expression des frustrations de la femme. Parler d’hystérie n’est qu’une étiquette construite par l’homme pour assurer sa mainmise sur le sexe réputé faible ; qualifier une personne d’hystérique reproduit donc le titre de sorcière que l’on faisait porter à une femme en raison de ses croyances ou de ses pratiques différentes de celles en usage dans une société donnée. Fort sympathique, le film est porté avec entrain par Hugh Dancy en jeune docteur aussi novateur qu’ingénu, figure à laquelle le spectateur s’identifie sans tarder ; face à lui, deux belles actrices incarnent chacune une certaine posture féminine, l’une ancrée dans un ensemble de rôles et tâches qu’elle a malgré elle intégré, l’autre engagée dans une lutte pour délivrer son sexe d’une condition proche de l’esclavage. La réalisation de Tanya Wexler joue sur l’absurde de certaines situations et n’a de cesse de déjouer le piège tendu par un tel sujet : tomber dans la vulgarité ou le graveleux. Entre retenue respectueuse et insolence érotique, le ton ne tranche jamais et conjugue les contraires avec élégance et parcimonie ; on s’en réjouit. En dépit de sa démarche éléphantesque et de sa structure dramatique on ne peut plus convenue, Oh my God ! assure donc un divertissement de qualité qui ne restera certes pas dans les mémoires, mais qui a le mérite d’illustrer la naissance d’un instrument non de torture mais de plaisir dont l’utilisation demeure aujourd’hui tabou : le vibromasseur.
    Daniel C.
    Daniel C.

    144 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2019
    Au XIXème siècle, dans l'Angleterre victorienne, l'épopée du pouvoir médical tentant de dompter le corps féminin. Alors que les suffragettes tentent de développer leurs idées sur une possible émancipation des femmes, nous constatons d'où partent les pratiques médicales, c'est-à-dire de très loin. La question de l'hygiène en est tout juste à ses prémices. La diffusion de la découverte de l'obstétricien Semmelweiss reste encore assez confidentielle, laissant incrédules nombre de médecins. Semmelweiss découvrit comment réduire la mortalité maternelle et néonatale par le simple lavage des mains. En effet, à l'hôpital de Vienne, la proximité de la morgue, où les médecins pratiquaient les autopsies des défuntes accouchées préalablement entrainaient de graves conséquences. Le docteur Granville, héros du film de Tanya Wexler, tente vainement de diffuser ses idées d'asepsie. Il rencontre un médecin orienté vers le traitement de l'hystérie féminine. Lequel médecin recourt à la masturbation de ses patientes pour leur procurer un soulagement. Point de perversion dans sa pratique, juste la candeur du médecin prétendant dompter ce trouble féminin si répandu à cette époque. Granville s'emploie avec un succès grandissant à adopter cette pratique jusqu'à ce que sa main fatiguée par l'exercice incessant soit victime d'une crampe et de la réprobation d'un patiente. Grâce au génie scientifique d'un de ses amis, l'invention du vibromasseur va lui permettre de reconquérir sa place de médecin apaisant l'hystérie. La dimension politique et judiciaire de l'emprise sur le corps féminin connaitra un décours heureux et nous permet de mesurer combien le pouvoir patriarcal médical s'est employé à contrôler le corps des femmes au nom de préceptes pour le moins délirants, mais pas sans conséquence sur la représentation de la moitié de la population de sexe féminin.
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    10 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 août 2019
    2 étoiles - Oh my god !

    Film sympathique. Le sujet est amusant et quelques scènes sont cocasses. Les acteurs ne sont pas mauvais. Toutefois, c'est platement académique. Heureusement que le sujet porte à sourire car on s’ennuierait profondément. Bref, un film kleenex pour occuper un temps mort de notre existence.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Encore un de ces films dont le pitch pouvait faire espérer une comédie allumée et originale mais qui se révèle finalement être un long-métrage plat et convenu. Il n’y a pas grand-chose à retirer de ce film, la mise en scène est inexistante, le scénario est cousu de fil blanc, les dialogues sont mauvais, les personnages sont inintéressants et le comique n’est même pas au rendez-vous ! Il n’y a guère que le casting qui n'est pas à jeter, en particulier Magie Gyllenhaal. On aurait pu espérer une réflexion féministe intéressante mais le film reste très conventionnel à ce niveau et préfère plutôt se centrer sur un triangle amoureux totalement creux et sans intérêt. Honnêtement, je ne partais pas avec beaucoup d’exigence sur ce film mais je le trouve au final vraiment mauvais, les quelques bonnes inspirations étant trop peu nombreuses au sein de ce long-métrage insipide et peu inspiré.
    peter W.
    peter W.

    42 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Un sujet inattendu basé sur des faits historiques mais avec un traitement léger et probablement assez éloigné de la vérité. Néanmoins il montre les tâtonnements de la science et la condition des femmes à l'époque victorienne. Les acteurs jouent bien mais doivent se contenter d'un scénario assez facile. Le réalisateur profite juste de son sujet principal pour introduire quelques scènes cultes.
    Audrey L
    Audrey L

    627 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2017
    Une comédie... jouissive. L'histoire inconnue de la création des premiers jouets intimes féminins, plus ou moins romancée, est portée avec brio par le style "british" car jamais il n'y a de gags bas de pantalon ou très vulgaires, tout reste fin malgré le sujet qui aurait pu être casse-dents. De nombreuses comédies auraient sauté sur le côté scabreux de l'intrigue, mais pas ici, où l'on a l'intelligence de faire rire tout en évitant les grossièretés. Un casting de talent qui assure le service sans trop en faire, ce qui donne un petit air réaliste à l'histoire, histoire qui d'ailleurs en surprendra plus d'un tant on ne pense pas que ces appareils remontent à si loin... Une œuvre également engagée pour la cause des femmes et leur droit à disposer de leur corps, voilà qui ancre définitivement cette comédie dans un style raffiné et intelligent. On rit parfois bien (la scène où Hugh Dancy et Rupert Everett découvrent les usages du vibromasseur, qui fait sauter les plombs sur un un cri irrésistible de ce dernier, vraiment très drôle !) et les dialogues sont présents pour nous faire encore rire dans le style "so british" (la réplique lors de l'invention du vibromasseur à partir d'un ustensile de nettoyage de Everett : la femme - soulagée artificiellement - qui demande "et comment appelez-vous cela ?" - "Jusqu'ici, un plumeau.", on en rit encore). Une fin assez mignonne dans un film qui se permet même la romance (avec un sujet pareil ! Il fallait oser !) et cela fonctionne assez bien. Une comédie qui met de côté l'insalubrité de son sujet pour se concentrer sur un humour subversif mais raffiné, avec des acteurs qui s'amusent, et une place de la femme à défendre. On en redemande.
    Yetcha
    Yetcha

    873 abonnés 4 371 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Un film osé sur la création du vibromasseur. L'hallucinante façon de traiter l'hystérie à l'époque, c'est fou quand on y pense. Les médecins spécialisés étaient payé pour masturber des femmes!!! Et on voit bien que les femmes sont en attente de cette séance. C'est historiquement drôle. C'est un film à découvrir, divertissant, très original et en plus tiré de fait réels.
    Alexarod
    Alexarod

    276 abonnés 1 866 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2016
    Intéressé par la psycho ça avait de quoi m’attirer, puis le côté petit film indépendant et anglais ne lui retirait rien, même si ce n’est pas exactement ça non plus.
    Le casting étant pas mal ça ne m’a pas repoussé, au contraire. Pensez : Eliott Carver (le méchant de Demain ne meurt jamais) alias aussi le gouverneur Swan de Pirates des Caraïbes Charmant de Shrek Will Graham de la série Hannibal, il y a pire. L’histoire aussi : l’invention du gode et la guérison si… spéciale de l’hystérie chez les femmes. Tant d’insatisfaites à Londres (la moitié des compagnes), comme quoi Dom Juan c’est peanuts. Néanmoins le récit est vraiment original, intéressant, et sympa, sans être pour autant le plus attirant et donner l’envie de se relever la nuit. Puis essayez de parler de ce long métrage à vos amis, surtout s’il y a des femmes dans le lot, vous verrez à quel point vous serez dévisagés. Bref, à part ce côté « porno » non assumé pour ceux qui n’ont pas vu cette histoire (d’ailleurs c’est bien assumé et montré sans détails scabreux, plutôt avec légèreté), on passe un moment agréable.
    Je modérerai quand même sur plusieurs points : si les acteurs jouent tous bien cela reste très académique. Certes le rendu de l’époque victorienne est bien fait (décors, costumes, manières d’être) et contribue à cette ambiance coincée, le jeu rend bien cela mais donne vraiment une impression figée et fermée. En cela d’ailleurs le film est bien anglais, tous les codes sont là, donc faut apprécier le genre. La trame est très prévisible, ce qui est assez dommage, surtout vers la fin : devinable et rapide, donnant un sentiment de bâclage. Pour le reste la mise en scène est correcte, sans grosse faute d’ellipse ou de montage anarchique, la musique est oubliable, les dialogues bien tournés avec des notes d’humour très british, un rythme très moyen et peu de longueurs.
    L’ensemble reste très correct, avec un bon rendu historique si on apprécie un tant soit peu la psychologie, des acteurs qui n’ont pas à rougir de leur performance, bref un bon ensemble mais qui ne donne pas envie d’être revu pour autant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Film (malgré le thème) très romantique et drôle, j'ai beaucoup aimé le décalage entre la futilité et le coté mercantile de certains et le désintéret et l'humanisme des autres, le médecin doit choisir et c'est beau.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    36 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2015
    Un chouette film anglais sur l'invention du vibro-masseur. Y'a un peu trop de bla-bla mais heureusement c'est amusant et léger, avec une touche de romance.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 mars 2015
    Une anecdote croustillante : l'invention du vibromasseur, un contexte historique et politique fabuleux : l'Angleterre victorienne, une bluette à l'eau de rose , trois épreuves de contes de fée , une once d'irrévérence et le tour est joué. Un film à siroter sous un plaid, les soirs de dépression hivernale.
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