Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 1 juillet 2013
Cette comédie enjouée nous fait vibrer de plaisir et on rit beaucoup du comique des situations, mais également des dialogues frais et pertinents. Le casting est bon, la photographie et les décors de l’époque Victorienne nous font voyager dans le Londres des années 1880. Bref… J’ai joui !!! Et comme le souligne la réalisatrice « vous êtes responsables de votre propre bonheur. » Critique complète sur cineaddict...
Oh my god!!!!!!!!!!!!!!! ou plutôt comment a été inventé le vibromasseur???? est un très bon film Britannique plutôt osé pour ce qui est du sujet car il relate bien l'invention du vibromasseur, (vous savez ce petit objet qui donne du plaisir aux femmes qu'on peut aussi appeler sex toy) mais le film traite le sujet sans une fois être vulgaire, sans pornographie et sans autres choses d'érotiques. À l'époque il servait à traiter les cas d'hystérie chez les femmes en leur donnant du plaisir. Les acteurs sont excellents, on retrouve Hugh Dancy, Maggie Gyllenhaal, Rupert Everett et Jonathan Price... La reconstitution de l'époque Victorienne est très réussi avec les costumes et bâtiments ainsi que le langage des personnes et autres faits de cette époque comme la vie dans les quartiers pauvres et dans les quartiers riches. Très drôle, léger, traiter avec classe et finesse bref un excellent moment. Un vrai petit plaisir si je peux employer ce terme!!!!!!!!!
« Oh My God ! » ou la comédie anglaise la plus gentiment polissonne de tous les temps ! Voilà comment un film en costume avec le langage châtier du XIXème siècle peut prendre la forme d’une comédie où l’on ne traite rien de moins que de l’invention du vibromasseur (plus communément appelé de nos jours « sex-toy »). On y découvre qu’au temps de la reine Victoria, peu réputée pour son côté grivois, les médecins traitaient les hystéries féminines, qui recouvraient sous ce terme angoissant rien de plus que l’insatisfaction de ces dames, par une stimulation manuelle de l’organe sexuel féminin jusqu’à un état paroxystique. Bref le brave docteur masturbait sa patiente jusqu’à orgasme ! On se pince pour croire qu’une telle pratique a eu court et surtout que dans une société si corsetée elle n’est pas été plus sujette à suspicion de la part de ces dames et du corps médical dans son ensemble. Sur ce fait de société, ahurissant au vu d’aujourd’hui, la réalisatrice fait un film où le scabreux des situations passent avec un naturel des plus incroyable tant tout cela semble être pratiqué dans une plus totale innocence. Car c’est là tout le ressort comique de la situation, la distance entre ce qui est considéré de nos jours comme une pratique sexuelle et la conviction sincère de ces deux médecins qu’ils pratiquent une méthode curative d’une maladie féminine. Si le film est léger il traite aussi en sous textes, même si ce n’est pas de façon très subtile, de la condition féminine dans l’Angleterre victorienne où les fréquents accès de mauvaise humeur pouvait faire soupçonner de maladie mentale. Le scénario tient plutôt la route avec ce décalage comique entre notre perception cette pratique et celle de ces médecins, mais il n’évite pas pour autant un léger coup de mou sur la fin où l’histoire d’amour prend le pas sur le côté comique et ce double d’un côté moralisateur un peu lourd qui gâche le côté léger et souriant qu’arbore le film dans sa majeure partie. À voir pour l’anecdote historique, le savoureux décalage de ces pratiques et mentalités entre nos deux époques et surtout pour constater que l’on peut parler de sexe dans une comédie sans pour autant tomber dans le lourdingue.
Le sujet de base était intéressant, mais finalement très mal et très peu exploitée. Je m'attendais à un sujet plus approfondi sur le sujet alors qu'en fait le film n'est qu'une pâle comédie romantique avec comme sujet secondaire le vibromasseur. Les acteurs sont certes bons mais voilà un scénario très faible avec une histoire d'amour presque niaise et prévisible dès les 5 première minutes du film... Donc plutôt déçu car si j'avais su ce que le film réservait, je ne l'aurai jamais regardé ! Car plutôt de s'orienter sur le sujet principal qui est en réalité le lien établi à l'époque entre crise d'hystérie des femmes et frustration sexuelle, le sujet dérive plutôt sur la lutte des classes et l'enchaînement de cliché, les riches ils sont méchants ! Même si il y a des gentils riches qui pensent aux pauvres mais en général c'est des gros égoïstes etc... Enfin voilà : déception !
Une petite perle où l'on prend plaisir à retrouver un Rupert Everett aussi décalé que d'ordinaire ! Le scénario, issu d'une histoire vraie, est assez classique mais tire son originalité du sujet qu'il traite : il évoque avec humour et dérision autour l'invention du vibromasseur, tout en la replaçant au cœur de son histoire. L'hystérie, qui remonte à l'antiquité, y est traitée avec justesse, et on se délecte devant ce petit film qui sort du lot. Peut-être suis-je influencée ; j'ai beaucoup travaillé sur l'hystérie et la diabolisation de la femme dans le cadre de mon mémoire... Or "Oh my god !" est, d'après les traducteurs, la version française d'"Hysteria". Allez savoir pourquoi.
Un petit film sympathique sur l'invention du premier vibromasseur. Coquin mais nullement choquant. Un casting réussi font de ce film qu'il est intéressant.
Très jolie comédie britannique sur un sujet osé. La réalisation aurait pu virer au vulgaire mais ça n'est pas du tout le cas. L'histoire a savamment mélangé la condition féminine en Angleterre du 18ième siècle, la présentation de l’hystérie et comment le vibromasseur est né. Hugh Dancy incarne un médecin progressiste avec tout son flegme britannique et Maggie Gyllenhaal met au service de son personnage tout son talent et toute sa particularité (qui fait qu'elle peut jouer certains rôles extrêmes, comme dans "La secrétaire", sans être ridicule mais au contraire totalement géniale). A savourer sans une once de gêne !!!
Une comédie sympathique qui brille par son sujet original et son humour décalé mais jamais grossier malgré son caractère scabreux. Par contre sa réalisation académique ne lui fait pas dépasser le stade de l'agréable divertissement.
Pas désagréable mais loin d'être satisfaisant. L'invention du vibromasseur est amusante mais cela reste une anecdote, elle ne méritait pas 1h30 de film. Ou alors pas comme ça. Car que ce soit le côté humoristique de la chose ou le côté dramatique (quoi que normal... ;) de la situation des femmes à cette époque, les 2 sont largement sous exploités !
Très drôle, très léger, très original ! On passe un très bon moment, et la reconstitution de l'Angleterre Victorienne est très réussie. Les acteurs sont vraiment bons, particulièrement le couple des héros, auquel on s'attache très rapidement, donc que demander de plus ! Mention spéciale à Rupert Everett qui m'a bien fait rire. Une excellente surprise
comédie qui relate l'invention du vibromasseur, en tant que objet médical pour soigner l'hystérie féminine des situations comiques avec comme toile de fond la conditions des femmes dans cette angleterre conservatrice bof bof
Le titre original est "Hystéria", il a été traduit en français par "Oh My God" mais il faut lire "Oh My Gode" car c'est bien de l'invention du vibro-masseur dont il est question dans ce film. Avec un tel sujet on pouvait s'attendre à tout. Autant l'annoncer tout de suite, ça n'a rien de porno, rien d'érotique non plus (dommage d'ailleurs), disons que ça fait dans le grivois "à la britannique". Ce film (basé sur des faits réels, comme on dit) vole beaucoup plus haut que son sujet. Sont évoqués le traitement de l'hystérie, la misère dans Londres à l'époque victorienne, les débuts du féminisme (le vrai, pas celui de certaines castratrices contemporaines) l'hypocrisie de la bourgeoisie et même le coït chez les canards. Un vrai régal !