Cette critique sera faite sous forme de billet d’humeur. J’ai appelé ça « Le billet cinéma ». C’est ma première, soyez indulgent.
Bon, vous tous. Oui toi aussi. Je vais vous parler un film à ne pas mettre entre toutes les mains. Non, ne partez pas, ça va vous intéresser. On parle de godemiché, de vibromasseurs et autres outils électrique donnant du plaisir à une femme. Les mecs ne partez pas, ça pourrait vous donner des idées (et des leçons surtout). Ce n’est pas un film classé X, mais plutôt classé drôle, sympa et très intéressant : « OH MY GOD ! »
Allez hop, on se replonge en 1880, l’Angleterre Victorienne. On ne s’habille pas encore chez H&M, ni Pimkie, mais on est tout de même très classy (lorsqu’on peut s’en permettre financièrement…). Les chevaux ne sont pas encore dans les voitures, ils tirent plutôt les calèches. Dans ces années là, on a les maladies les plus contagieuses du moment et il y en a une qui semble se propager chez les femmes… l’hystérie.
Ce n’est pas comme ces femmes qui crient lorsqu’elles gagnent des machines à laver ou de fer à repasser au « Juste Prix ». NON. Ce sont des femmes qui se sentent mélancoliques, anxieuses et qui ne savent pas quoi faire (à repasser). Bref, leur maris ne sont pas bons au lit, ou alors pas souvent.
Dr. Dalrymple, un docteur avec une certaine notoriété, le Justin Bieber de son époque, a une méthode efficace contre cette hystérie. Quelques gouttes de MUSC et d’autres liquides dont j’ai oublié le nom. On pénètre la patiente (très bizarre, cela dit) avec un doigt, on appuie légèrement et on tourne dans le sens des aiguilles d’une montre (ou d’une horloge, c’est selon). Technique très efficace, mais épuisante, surtout si on fait ça trop longtemps avec plusieurs patientes chaque jour.
Alors voilà qu’arrive Mortimer Granville, un jeune et séduisant médecin qui va lui prêter « main forte » lors de ses interventions…
Je ne vous en dis pas plus, mais « OH MY GOD » est basé sur une histoire vraie, la découverte du vibro-masseur. Ce film est très frais, drôle et vraiment intéressant autant dans l’histoire que dans le contexte historique. On se demande pourquoi les femmes n’avaient pas penser à se faire plaisir elle-même plutôt que de payer des fortunes pour se faire tripoter par quelqu’un d’autre.
Le film dispose d’une très belle photographie et d’excellents acteurs (Maggie Gyllenhaal, Hugh Dancy), n’oublions pas le très célèbre Rupert Everett qui fait office de créateur farfelu, mais qui renouvèlera le désir féminin.
Si vous voulez passer une heure trente de plaisir et d’orgasme, n’hésitez pas. Vous en redemanderez.