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Un visiteur
4,0
Publiée le 20 décembre 2012
Parvenir à traiter de la montée du féminisme au travers du traitement de l'hystérie, du désir orgasmique d'être quelqu'un avec autant d'humour, voilà qui me ravit (au lit). Très bon moment.
Sources : Plog Magazine, les critiques des ours => http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2011/12/oh-my-god.html
En un mot : frais. Ce n'est pas un mot de "jeun's" mais bien l'impression générale que m'a donné ce film. De la fraîcheur en 35mm. En effet, ce film arrive à nous faire tout oublier, les jeux de mots et l'humour anglais ne nous donnant aucun répit. Les acteurs, tous extrêmement sympathiques s'amusent et ça se voit. La déformation universitaire de tout analyser disparaît : à la fin du film je ne me souvenais plus d'aucune question de cadrage, de profondeur de champ, d'organisation générale de tournage. J'étais redevenu pour un temps le plus simple des spectateurs. Je ne peux que vous conseiller d'aller voir ce film, sympathique, drôle et rafraîchissant.
"Oh My God !" (de son vrai titre "Hysteria") part d'un sujet aussi passionnant que riche en possibilités - et toujours d'actualité malheureusement : la jouissance féminine comme vecteur politique d'évolution sociale ! Malheureusement, Tanya Wexler n'en fait pas grand chose, hormis un feel good movie mâtiné de comédie grivoise, un de plus : le meilleur de "Hysteria" nait de la force de conviction de Maggie Gylenhall, que l'on sent en pleine adéquation avec son personnage, alors que le reste du casting flotte un peu (même si l'éternel numéro de Ruppert Everett reste irrésistible, bien entendu !). Mais ce qui peut le plus facilement irriter, hormis une certaine facilité (lâcheté ?) dans le déroulement d'une fiction qu'on aurait aimée moins prévisible, c'est la suffisance avec laquelle le film surplombe les "travers" de l'époque, que cela soit en terme de médecine comme d'égalité des sexes. Un peu plus d'humilité et d'empathie avec des situations plus complexes qu'elles ne sont montrées ici auraient certainement rendu "Hysteria" plus pertinent, mais aussi bien plus "instructif" !
Hysteria pour la version anglaise. Et dire que je l’ai conseillé à mon père croyant que le sujet lui serait familier, lui dont la thèse de doctorat évoquait l’hystérie chez la femme! La suite sur http://mystinguettcorner.wordpress.com
Oh My God, ou comment parler de plaisirs féminins sans que cela soit vulgaire. L'humour so british est la clé du succès c'est certain. C'est un film qui révèle les difficultés des femmes à se faire entendre et s'affirmer dans la société victorienne. La réalisatrice évoque un certain nombre de sujets sérieux - avec une bonne dose de légèreté of course: le droit de vote pour les femmes, l'accès aux études supérieures, ainsi que la longue progression de la médecine, la pauvreté et ... la suprématie du plaisir masculin dans les relations de couple. Le tout est arrosé de très bon acteurs. Maggie Gyllenhaal, je l'avais adoré dans "Away we go", sa prestation est à la hauteur de son talent. Hugh Dancy, vu dans le moyen "Confession d'une accro au shopping" est ici très à l'aise et très charmant de surcroit! Idéal pour une soirée entre amis !
Très original et farfelu. D'excellents acteurs pleins de charme et de justesse, portant des personnages charismatiques avec brio. Un sujet important qui rend hommage à la lente, épineuse et inachevée évolution de la condition féminine.
Comédie basée sur des faits réels, on y retrouve un très bon humour britannique. Bien qu'un peu prévisible, ce film montre la perception de la femme dans la société à la fin du 19e siècle sur le fond de l'invention du vibromasseur. A voir pour se divertir et bien rire !
Oh My God ! (Hysteria en VO) est un film qui derrière ses allures de petite comédie anglaise toute choupie aborde un sujet qui en fera toussoter plus d’un avec embarras : le plaisir féminin. L’on appréciera entre autres la présence de Maggie Gyllenhaal, tellement plus charismatique et lumineuse que dans The Dark Knight où elle ne faisait que pâle figure après le joli minois de Kathie Holmes.
L’on apprendra ou se rappellera lors de ce film de certaines réalités historiques : en 1880, la communauté scientifique était persuadée que la femme ne pouvait ressentir de plaisir physique. D’autre part, l’hystérie était presque systématiquement diagnostiquée lors de sautes d’humeur, de dépression, de maux de têtes et bien d’autres maux. Cette “maladie” ne sera abandonnée en Angleterre qu’en 1952. L’un des remèdes à cette pathologie était, en l’occurrence, la prescription de massages… pelviens.
La réalisatrice – et psychologue – s’est donc lancé un pari qui aurait pu vite tomber dans le glauque ou nous tirer tout au mieux quelques rires gênés : l’invention du premier vibromasseur. Mais Tanya Wexler s’en sort plutôt bien, prenant le parti d’en faire une comédie légère, un feel-good movie (c’est le cas de le dire). Maggie Gyllenhaal, de son côté, ne s’effraie pas du sujet : elle s’est déjà illustrée avec brio dans La Secrétaire.
C’est peut-être le revers de la médaille pour ce choix de traitement : l’on reste dans la légèreté et les situations hilarantes (voire surjouées) sans vraiment se risquer à aborder avec sérieux une problématique qui reste, encore de nos jours, taboue (tentez de parler orgasme féminin à un repas de famille…). Que l’on ne se leurre pas : avant d’être l’histoire d’une invention dans un contexte abordant l’avant-garde du féminisme, Oh My God ! reste une comédie et se revendique en tant que tel.
Un film drôle sur le plaisir féminin bien joué qui traite d'un sujet surprenant vu l'époque de l'histoire mais peu importe, c'est amusant et j'ai été surpris en le regardant, à voir.
Un très bon film. Un peu d'humour anglais qui nous fait bien sourire, même si l'humour n'est pas la chose la plus intéressante dans ce film. En effet, on peut aussi trouver une critique de la médecine et de la position des femmes à cette époque. On peut alors se rendre compte de l'évolution qui a eu lieu en si peu de temps. Cependant il ne s'agit pas là d'un film prise de tête mais bien au contraire d'un film reposant qui nous fait passer un bon moment. A voir!
Un film sympathique sur un sujet original. On ne tombe pas dans les clichés de la vulgarité, c'est très agréable à regarder. Le scénario est un peu faible mais l'originalité permet de surpasser cet obstacle.
Bon ba époque victorienne et en plus on voit Victoria avec un sex toy O_O WIN !!!
Bon en dehors d'une époque qui a un cachet exceptionnel à mes yeux, Hysteria (oui le titre français fait trop bizarre au milieu d'une phrase :P) est une romance sans vraiment l'être, le principale attrait du film est la création de ce magnifique objet, devenu si courant de nos jours, qu'est le vibro-masseur.
Mortimer Granville, incarné par Hugh Dancy (très bonne surprise, je le connaissais pas vraiment), est un médecin en avance sur son temps qui tient a sauver ses patients et à respecter des règles d'hygiène si peu courantes à l'époque (d'ailleurs il y a un message dans ce film : Allez vous laver les mains, sales gosses). Mortimer va finir par le plus grand des hasard (Destin ?) à soigner des femmes soufrant d'…Hysterie (traduction : manque de sexe), c'est marrant de voir certaines croyances erronées des époques passées et surtout comment certains ce complaisent dedans.
Son acolyte et amis d'enfance, Edmund St John-Smythe, incarné par Rupert Everett, un jeune riche fou d'électricité, dont les expériences un peu loufoque (un swiffer motorisé !!!!!) vont se coupler au nouveau travail de Mortimer pour accoucher de l'appareil au centre du film par un heureux concours de circonstances.
Les personnages du film sont globalement très bien joués, Maggie Gyllenhaal est adorable comme d'hab dans un rôle de femme militante au bon soin de la veuve et de l'orphelin dans une société ou il est difficile de faire la passerelle entre les riches et les ouvriers, et Jonathan Pryce est excellent en père et médecin attentionné (trop ?).
Le film est drôle et possèdent une ambiance savoureuse.
Une romance (un tout petit peu quand même) plaisamment drôle sous forme d'hymne à la femme.