C'est un film sur l'invention du sextoy, c'est un film drôle, éducatif :-) mais qui évite la vulgarité. De belles images sur... L'Angleterre victorienne, et du rire correct assuré. Un bon moment !
Oh my God est une comédie splendide, fraiche qui permet de toucher doucement du doigt les problèmes de la condition féminine de l’Angleterre victorienne, le droit des femmes de cette période. a n'en pas douter, une comédie britannique vivifiante,qui ne laisse pas retomber le sourire qu'elle ne manquera pas de marquer sur votre visage.
« Hysteria » retitré en France Oh My God ! (2011) est certes plus vendeur mais surtout bien plus amusant d’autant qu’ici, le titre est un jeu de mot puisqu’il s’agit d’un film centré sur l'histoire du vibromasseur (et de son créateur). Tanya Wexler nous ramène dans l'Angleterre victorienne (en 1880) où les femmes qui étaient atteinte d’hystérie se voyaient prescrire une thérapie d’un nouveau genre, à savoir des séances de massages pour le moins coquins (à l'intérieur du sexe). Les praticiens qui avaient recourt à cette méthode connurent rapidement un certain succès, si bien qu’ils ne tardèrent pas à être victime de leur succès (et donc de crampes). C’est à ce moment là qu’est venue l’idée à l’un d’entre eux, de créer un objet révolutionnaire, à savoir le premier vibromasseur. Il fallait oser, faire une comédie sur ce joujou féminin avait de quoi attiser la curiosité de tous, mais qu’en est-il au final ? La déception ne tarde pas à pointer le bout de son nez, face à une œuvre aux relents de téléfilm, on pouvait espérer que la distribution fasse son petit effet, mais c’est peine perdue. Certes, on en rit mais pas autant que laissait présager le film et du haut de ses 100 minutes, il a le dont de rapidement lasser.
Au-delà de l’anecdote et du ton léger permanent, sont dénoncés dans ce film, en filigrane, les codes sociaux rigides établis à la fin du 19ème siècle et particulièrement ici ceux, en cette époque Victorienne, vécus par les femmes qui en étaient aux prémices de leur future émancipation. Sans être une oeuvre transcendante, le charme du film agit néanmoins sur le spectateur tout autant que celui de son acteur principal, Hugh Dancy. Avec sa détermination et son investissement habituels, Maggie Gyllenhaal réussit une fois de plus une composition flamboyante.
Le sujet est plutôt sympathique et drôle à la base, l’invention du sex toy. Le sujet est traité avec cependant beaucoup de retenue au cœur de cette époque victorienne réputée cependant si rigide.
Le mécène
Mais à y regarder de plus près, (sic), le message n’est peut-être pas que celui-là. En effet, sous ce fil rouge, beaucoup d’autres sujets sont abordés, notamment en ce qui concerne les femmes. A notre époque, hormis au sein de certaines communautés très restrictives, la condition de la femme dans la société a bienheureusement évolué de manière positive, même si tout n’est pas encore parfait, (mais qu’y-a-t-il de parfait en ce bas monde ??) –
Bref, sont traités pêle-mêle, la sexualité féminine, le droit de vote des suffragettes, l’absence de liberté des femmes avec la décision interdite et réservée aux seuls hommes, y compris pour elle-même. Comédie gentillette, on s’attendait à plus subversif sur le sujet ou alors il aurait fallu un film plus engagé sur certains points.
On regarde avec plaisir Oh my God, pour le plaisir de voir le joli minois de Maggie Gyllenhaal et le regard charmeur, bien qu’un peu naïf de Hugh Dancy.
Exploiter l'invention du vibro-masseur dans un film, il fallait oser ! Mais le résultat est un film léger et rafraîchissant qui, sans jamais basculer dans la vulgarité gratuite, parvient très bien à déclencher quelques cascades de rires et à débarrasser en quelques secondes le spectateurs de la pudeur qu'il pourrait manifester face à un tel sujet. Sans prétention, le film se vit comme un petit plaisir et ça tombe bien, vu qu'il y ait question de plaisir !
Après un premier sujet traité sur l'hystérie d'une jeune femme "A Dangerous Method" est dont la technique utilisé est la psychanalyse , nous voici donc avec le même fond mais cette-fois ci avec une technique peu commune à savoir , le plaisir féminin pour faire disparaître les troubles. Inspiré d'une histoire vrai ayant eu lieu au début des années 1900 , elle donnera également naissance au sex-toy jouet encore aujourd'hui , le plus vendu au monde ! Mortimer Granville jeune médecin ayant travaillé dans de nombreux hôpitaux ce voit être contraint de partir à la suite de mauvais rapport avec son patron. Sa connaissance et ses qualités lui permettront de rapidement retrouver une place puisqu'il sera aussitôt l'assistant de Dr. Robert Dalrymple avec qui il réalisera de véritable prouesse en matière de plaisir féminin. Un sujet plutôt osé et cocasse qui vaut le coup d'être exploité , Hugh Dancy très prometteur , et une Maggie Gyllenhaal pétillante.
Film drôle et étonnant pour l'histoire révélée mais allez le voir en VO c'est facile et très british, un moment de pur plaisir que cet humour anglais que les traductions n'apportent que rarement. Beau jeu d'acteur et intéressant réalisateur, à voir sur d'autres films.
La version plus drôle du film de Cronenberg "a dangerous method" sur l'hystérie (des femmes, forcément !) et les moyens d'en guérir…ici, grâce à l'invention du…god ! et des canards, il y en a ! ;o) un beau jeu d'acteurs : rupert everett méconnaissable, hugh dancy très gentleman british et maggie gyllenhaal pétillante… film rafraîchissant et drôlissime en ces temps moroses ! en plus tirée d'une histoire vraie… pour rigoler sans modération.
Une comédie tout à fait réjouissante qui ne tombe pas dans le piège du thème pris qui serait de se la jouer american pie version 1800's. On passe un bon moment devant cette comédie sociale , intime,et so british.
Plaisant et surprenant à la fois ! Alors que l'on s'attend à un passage en revue en long et en large de l'invention du vibromasseur, "Oh My God !" est aussi et surtout un véritable film social sur les prémices de l'émancipation féminine dans une société anglaise où gloire et prestige sont essentiellement accordées à la gent masculine, incarnée avec maestria par Maggie Gyllenhaal, dont la réputation n'est définitivement plus à faire. Agréable révélation pour Hugh Dancy, jusqu'ici inconnu au bataillon pour moi, parfait en jeune médecin avide de réussite, épaulé par un mécène pour le moins attachant, en la personne de Ruppert Everett. Le tout servit avec humour !