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pierrre s.
440 abonnés
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1,0
Publiée le 27 décembre 2018
Claude Chabrol dans ce qu'il a de pire. Son film manque de tout, les acteurs (excepté Ludivine Sagnier) sont décevants, l'intrique ne présente aucun intérêt et la fin n'est franchement pas top.
Les dix dernières années de Chabrol sont à mon avis les meilleures, celles où ils s'est complètement émancipé de ses références cinéphiliques qui guidaient quelque peu des films comme Le Boucher ou La femme infidèle, remarquable cependant. Ce film démontre que Chabrol était un cinéaste au service d'un bon scénario, celui-ci étant un parfait modèle de ceux qu'on écrivait à la Warner entre 1940 et 1955, ayant donné des films tels que Laura, Assurance sur la mort ou Le roman de Mildred Pierce. Des intrigues bien ficelées qui exploitent pleinement chaque personnage, même le plus petit, et où chaque situation fait progresser l'histoire en même temps qu'elle dévoile un peu plus le caractère de chacun. Ici, nous y sommes en plein. Ludivine Sagnier, magnifique petite arriviste pleine de candeur et d'arrogance dans le rôle de la victime expiatoire d'un monde d'apparat peuplé de gens infâmes, cette bourgeoisie que Chabrol met à nu dans tout ce qu'elle a d'ignoble depuis ses premiers films. Ici le milieu littéraire provincial, débauché, suffisant, croise une fortune familiale de l'industrie pharmaceutique, dont l'héritier est un dingue, superbement campé par Benoit Magimel. La direction d'acteur est d'une précision chirurgicale, et permet à une actrice moyenne, voire médiocre, comme Mathilda May, de donner le meilleur d'elle-même. Quant à la tirade larmoyante, et diabolique, de Caroline Sihol, c'est une des plus belles performances d'actrice du cinéma chabrolien. La mise en scène est élégante, millimétrée, tout en étant invisible, Chabrol ayant toujours pris soin de ne jamais interposer sa caméra entre le spectateur et lui. Beaucoup de jeunes maniaques du travelling gratuit se grandiraient à regarder les films de Chabrol. De ces films profonds et sombres à l'esthétique impeccable, teinté de cet humour dont Chabrol savait si bien user autant dans ses films qu'en entretien. Une pièce de collection majeure. De la belle ouvrage. Chabrolissime.
Un grand Chabrol... Critique acide et cynique du mileix bourgeois ou tout le monde est à plaindre d'un côte ou de l'autre. Chaque scène chaque mot est un délice de méchanceté ou/et d'intelligence. La 4ème étoile est perdue à cause de la fin. Lorsque Gaudeins explique au micro pourquoi il a tué le film aurait du s'arrêté là et laisser au spectateur avec son imagination. La fin arrive comme un acte superflu et dénué de réel intérêt...
Un film qui doit beaucoup à ses trois acteurs principaux notament un Benoît Magimel en pleine forme. Le scénario est assez classique mais bien écrit. Par contre, la mise en scène est plus que banale. Un bon Chabrol mais pas exceptionnel.
Un très bon Chabrol qui aurait été encore meilleur si la relation entre Ludivine Sagnier et François Berléand n'était pas si ellipsée. On notera également deux petites erreurs de casting, l'actrice qui joue la mère de Ludivine se contente d'afficher son sourire béat au lieu de jouer, quant au fils Chabrol il est autant acteur que moi accordéoniste. Sinon c'est très bien joué, avec Ludivine Sagnier qui domine le film de trois têtes, mais Berléand n'est pas mal, Magimel sujoue un peu mais s'en sort bien, et puis il y a Mathilda May, la quarantaine épanouie. Mention spéciale à Caroline Sihol qui doit attendre la dernière partie du film pour exister vraiment et qui devenant l'une des pires teignes du cinéma chabrolien emmène le film vers les sommets. Un bon film sur l'hypocrisie, la manipulation, la folie, la méchanceté, l'amour, plein de choses en fait (et dire qu'il y a qui vous dirons que c'est creux)
Avant dernier long-métrage de la carrière assez inégale de Chabrol, La Fille Coupée En Deux fait clairement partie du fond du panier. Le vrai problème du film, c’est qu’on a beaucoup de mal à s’attacher aux trois principaux personnages, tous plus antipathiques les uns que les autres. Entre Berléand (égoïste et pervers), Sagnier (faible et naïve) et Magimel (superficiel et déséquilibré) difficile de ressentir la moindre empathie. Du coup, l’intrigue se déroule sans qu’on se sente vraiment impliqué et l’ennui pointe bien vite son nez malgré le talent du réalisateur et des comédiens.
L'expression "panier de crabe" prend dans ce film tout son sens.
Une histoire d'amour triangulaire entre trois personages comme Chabrol les aimes : un écrivain blasé en plein succès, un riche héritier en manque d'amour et une jeune présentatrice météo prête à tout pour réussir...
Peut-être aussi un peu plus d'humour décalé et d'ironie dans la narration que dans les précédents Chabrol... c'est semble-t'il ce qui a un peu dérouté certain critiqueurs amateurs de ce site, ça peut se comprendre mais perso j'aime bien cette forme d'humour "pince sans rire".
UN Chabrol peu embllant au final. Même si il faut reconnaitre un réel talent à Chabrol pour créer des personnages de qualité, assez originaux, et des dialogues parfois assez virtuoses, il faut avouer que l'ensemble n'est jamais plaisant, voire déplaisant à certains moments. Et on se trouve à plusieurs reprises au bord de l'ennui. De plus, on peut se poser la question : quel intérêt à Chabrol de nous offrir depuis quarante ans toujours les même histoires, à savoir les drames bourgeois ou les gens se révèlent absolument odieux? Une ou deux fois, ca va, mais trente fois, c'est un peu fatigant. Reste alors une interprétation d'assez bonne qualité, avec une Ludivine Sagnier correcte, un Benoit Magimel plus inspiré que lors de ses derniers rôles, mais surtout un François Berléand toujours aussi impérial. Un film d'un cinéaste intelligent et talentueux incontestablement, mais trop non-plaisant pour que l'on puisse s'intéresser à l'histoire, ou aux personnages.
Sans etre parmi les tout meilleurs Chabrol ,ce cru 2007 se laisse neamoins parfaitement deguster grace a de solides dialogues et un casting comme souvent de 1er choix.Sur une trame des classiques ,notre cineaste septuagenaire filme son sujet preferé : les bourgeois provinciaux et leurs vies pas si bien rangés que cela ,la realisation comme la musique se revelent agreable a defaut d'etre veritablement surprenant.Par contre la renommé du maitre lui autorise quasiment tous les acteurs possible ,ce dont il ne se prive pas pour donner corps a un scenario qui egratigne autant le monde hypocrite du showbiz que celui des riches familles : dans ce magnifique triangle amoureux ,chacun reussi a tirer son epingle : Berleand parfait en quinqua au pouvoir de seduction intacte face au jeune rentier un brin cinglé incarné avec maestria par un (decidement) surprenant Magimel ,lesquels s'entredechirent pour la divine Ludivine a la fois femme enfant et redoutable manipulatrice.
Un Chabrol en demi-teinte, loin des chefs d’oeuvre du maître de l’humour grinçant. Le propos est caricatural et la mise en scène a du mal à le faire passer. Les acteurs sont comme toujours dirigés de main de maître et l’ensemble se laisse regarder sans problème.
Encore un de ces films français prétentieux, stéréotypé, bâclé et long à la fois... Il n'y a pas de scénario, il n'y a pas de réalisation et pourtant les médias bobos crient au génie à chaque fois qu'il s'agit de Chabrol. On s'emmerde pendant ses films. Une étoile pour Benoît Magimel, qui s'en sort toujours, dans toutes les circonstances.
Inspiré d’un fait divers remontant à 1906 aux Etats-Unis (et déjà adapté au cinéma dans La Fille sur la balançoire - 1955), Claude Chabrol (L'Ivresse du pouvoir - 2006) nous livre sa nouvelle vision des choses, dans un tout autre contexte et une nouvelle époque. On y fait la rencontre d’un célèbre écrivain aux tendances libertines, d’un dandy, fils de la grande bourgeoisie, complètement déjanté. Ainsi qu’une présentatrice télé, jeune, belle et innocente. Et pour incarner tout ce beau monde, rien de tel qu’un casting hors norme et très bien choisi ! Tels que François Berléand, Ludivine Sagnier, Benoît Magimel et la redoutable Caroline Sihol. Si l’on peut constater un début relativement lent et une intrigue difficile à se mettre en place, une fois les protagonistes en scène, tout se déroule pour le mieux. Normal, avec un réalisateur comme Chabrol et des acteurs comme ceux là, à quoi pouvions-nous, nous attendre d’autre ? La Fille coupée en deux est un savoureux pamphlet sur le monde des médias et de la littérature, où le sexe prédomine, sans jamais faire dans le vulgaire.
Claude Chabrol nous livre un excellent cru avec "La fille coupée en 2".Comme à son habitude,il analyse finement et cyniquement la bourgeoisie provinciale,ici transposée à Lyon.On retrouve son ton amoral de "La cérémonie",ce qui est une sacrée référence.Le triangle amoureux n'a rien de banal,et s'oriente clairement vers le drame hitchkokien.Les acteurs sont tous formidables et profitent à pleins de dialogues ciselés et très bien écrits.Ludivine Sagnier en fausse ingénue qui tente de garder son intégrité.François Berléand en écrivain manipulateur et libidineux.Benoit Magimel en riche héritier désaxé.Un trio impeccable,au service d'une critique au vitriol des médias,du monde littéraire et des riches industriels.Tous en prennent pour leur grade dans ce jeu de massacre exigeant,mais qui en vaut largement la peine.
Pas du tout convaincue... Le film est lent et ne mène nulle part... Ludivine Sagnier est partagée entre un vieux pervers dégueulasse (désolée, mais il n'y a vraiment pas d'autre mot) forcément joué par François Berléand qui n'a jamais su sortir de ce type de rôle (personnellement je ne peux juste pas le supporter...) et un jeune riche naïf un peu simplet joué par Benoît Magimel qui n'est même pas si séduisant en fin de compte. Et nous, nous sommes partagés entre l'envie de changer de chaîne et le désir de quand même voir la fin... Dommage car Ludivine Sagnier est une excellente actrice, elle est rayonnante et crédible...
Je pleins ceux qui ont été voir se film au ciné...A part quelques moments sympas vers la fin il n'y a pas grand chose à tirer de ce film. Tout est surjoué, le scénario est grotesque dans son ensemble, bref a voir si vous n'avez vraiment rien d'autre à faire...