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Niko0982
68 abonnés
1 331 critiques
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2,5
Publiée le 8 janvier 2008
C'est bien souvent un peu lourd, notamment au niveau des dialogues et de certaines scènes dont on se demande ce qu'elles font dans le film. Mais sinon ce film est assez agréable à regarder.
Un Chabrol n'est jamais mauvais: toujours de bons acteurs ( donc bien dirigés), une critique des faux semblants, du mal qui couve...Simplement ici je me suis ennuyé malgré les qualités du film.Les personnages manquent de passion je trouve, on les sait amoureux mais on ne voit pas d'où naissent leur passion.Embetant pour un crime passionnel!
Ce qui sauve le film de la grande noyade c'est la bonne réalisation de Chabrol et une Ludivine qui illumine sinon un Maginel qui reflète un scénario non crédible et on regrettera que les grands moments du scénario ne soit pas montré mais juste brièvement dit.
Claude Chabrol est très habile pour dresser des portaits au vitriol des figures de la décadence moderne : le vieil écrivain pervers, le bourgeois quasi-arictocrate semi-demeuré, l'éditrice célibataire mante-religieuse, etc. On rit beaucoup et la satire de la bourgeoisie de province, chère à Chabrol, est souvent très bien observée. Les trois acteurs principaux, Sagnier, Berléand et Magimel, sont remarquables. Malgré tout, on garde un petit sentiment mitigé en ressortant, du sans doute à quelques défauts agaçants. On a notamment l'impression, en écoutant les dialogues, que Chabrol n'a pas mis les pieds dans la rue depuis 1922 : même s'il est très plaisant d'entendre parler dans un français châtié et légèrement désuet, cela nuit franchement à la crédibilité des personnages. Par ailleurs, la fin est une pirouette pas vraiment convaincante qui laisse un goût d'inachevé. Dommage...
Un très bon Chabrol sur les non-dits de la haute bourgeoisie ! Une interprétataion globalement parfaite surtout de la part de Benoit Magimel ( beau et agacant a la fois )...excellent en désaxé, et une Ludivine Sagnier à la fois ingénue et douloureuse. Il en résulte une oeuvre dont la noirceur est d' un raffinement exquis meme si la fin est un peu décevante...
J'ai bien aimé ce film de Chabrol qui décrit une nouvelle fois les amours bourgeoises. On suit une jeune femme, la belle L. Sagnier qui rappelle par sa désinvolture et son charme B. Lafont, qui s'éprend d'un écrivain à la belle réussite. D'un autre côté, elle rencontre le jeune héritier d'un laboratoire pharmaceutique. Un jeu du chat et de la souris va se développer entre ces 3 personnages autour desquels gravitent bien les familles et amis. Le scénario est efficace et les personnages sont intéressants. Seule la fin m'a laissée un peu perplexe. Disons qu'on comprends ce que la fille coupée en deux signifie vraiment.
Claude Chabrol filme ces acteurs avec finesse, leur donne un charisme imposant et offre une intrigue subtile à travers ces tourments amoureux divins. Ludivine Sagnier est une actrice remarquable (comme à sa grande habitude), elle joue une perverse insoupçonnable et permet à Benoît Magimel un rôle sur mesure à travers cet extravagant déséquilibré. Une oeuvre à savourer avec délectation.
Un peu déçu par cette oeuvre de Claude CHABROL, sans doute en raison du côté très invraisemblable du couple Ludivine Sagnier-François Berléand, la première ayant un côté excessivement juvénile et le deuxième un peu trop "senior". On n'y croit pas une seconde. C'est dommage car les acteurs sont bons et on retrouve l'atmosphère trouble chère à l'auteur. Mais pourquoi avoir choisi ces deux protagonistes ?
Une charge ironique au service d'un scénario faussement ambigu : c'est le nouveau cru Chabrol 2007, d'une efficacité exaltante. le nouveau duo Sagnier-Magimel nous offres des numéros d'acteurs époustouflants, avec un François Berléand qui excelle dans son rôle d'écrivain perdu. Drôle, intriguant, fascinant, La Fille coupée en deux est l'une des meilleurs surprises que nous est offert le cinéma français depuis ce début de l'année. Brillant.
LA FILLE COUPEE EN DEUX dégage le parfum vénéneux propre aux films de Chabrol, dans lequel il nous sert, une fois encore, la critique qui lui est chère, de la bourgeoisie. Il décrit avec beaucoup de virtuosité cette société froide et amère, alimentée par l’hypocrisie et la trahison… Un marivaudage cruel, porté par un trio de personnages très étoffés et magistralement interprétés : la candide Ludivine Sagnier, le grand François Berléand et le très remarqué Benoît Magimel, qui tire assurément son épingle du jeu en interprétant Paul [André Claude] Gaudens, richard jouissivement arrogant et prétentieux... Rien à reprocher à ce nouveau cru Chabrolien, tout à fait dans la veine des films que j'ai pu voir de lui. LA FILLE COUPEE EN DEUX saura conquérir son public, sans aucun doute.
Vu "la fille coupée en deux". Certains critiques l'annoncent comme le ou un des meilleurs Chabrol. Des Chabrol bien meilleurs, j'en ai vu plusieurs. Pourtant, "La fille coupée en deux" est un film 100% Chabrolien : critique des notables de province, quinzième degré, ambiance lourde et intrigue. Malheureusement, ici l'intrigue est bien mince. Le scénario manque d'enjeu et, du coup, le film d'intérêt. Le plaisir vient du jeu de Benoit Magimel, excellent en dandy barré et de l'ironie Chabrolienne qui habite le film d'un bout à l'autre. Berléand est, juste, juste et Ludivine Sagnier, comme toujours, transparente et sans saveur.
Comme l'héroïne, on sort mitigé de ce film. D'un côté on a les acteurs au sommet de leur art et d'un autre un scénario et des personnages un peu tordus.
Sans doute "le Chabrol" le plus encensé par la critique depuis "Merci pour le Chocolat", "La Fille Coupée en Deux" ravit et déçoit à la fois. Ravit, parce que Chabrol est toujours un monstre d'intelligence en termes de mise en scène - toutes les leçons du classicisme Hollywoodien apprises et modernisées - et de direction d'acteurs, produisant une émotion d'une belle subtilité. Déçoit, parce que cette finesse échoue à produire le grand film attendu sur l'amour et la perversion : Chabrol renonce à filmer le sexe et la soumission, et réduit ainsi un sujet fort à l'une de ses habituelles critiques de la bourgeoisie. Cette dérobade vient-elle de la pudeur d'un cinéaste d'une autre génération, incapable de se mesurer à la pornographie, ou, pire encore, à la volonté de "manipuler" le spectateur, forcément plus sensible à la victimisation de l'héroïne qu'il n'a pas été témoin de ses dérèglements sexuels ? Voici un film pusillanime de plus, une simple histoire de sentiments et de lutte des classes dont nous n'avons que faire.