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orlandolove
134 abonnés
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3,0
Publiée le 26 juillet 2010
Un film français intelligent. Attention "intelligent" dans le bon sens du terme, pas dans le sens "chiant" comme le cinéma français sait d'ailleurs si bien le faire. Non ici, il s'agit d'un film malin, ficelé grâce à un excellent scénario. Chaque personnage est interessant et soulève de nombreuses interrogations. Les dialogues sont subtils et l'interet va croissant au court du film. Un grand final également. Benoit Magimel est drôlissime en bourgeois, mais le reste de la troupe n'est pas en reste. Pas novateur (on ne peut pas dire que Chabrol appartienne à la nouvelle vague) mais très bien...
Ça aurait pu mieux marcher sans Magimel. Je ne dis pas que son jeu d'acteur est médiocre, mais c'est son personnage qui ne vaut pas le coup. Ils auraient pu atténuer son caractère. Ici c'est trop gros pour marcher et on se focalise plus sur sa folie que sur la relation entre les personnages de Sagner et Berléand, qui au passage sont formidable dans La Fille coupée en deux. L'histoire et l'intrigue sont classiques, mais abordés différemment. Ce film n'en demeure pas moins une bonne occasion de se divertir (en sautant par la fenêtre après bien sur).
C'est un bon cru, Claude. Un fait divers salace, intriguant, comme point de départ. Une relation tordue à loisir entre un homme mur et une très jeune femme à la recherche de quelque chose, oui quelque chose, mais quoi au juste ? Le vide qu'elle ressent dans ces relations avec le play boy, l'attirance pour cet écrivain qui a deux fois son âge, n'auront pas d'explication car la psychologie n'est pas le fonds de commerce du cinéaste de Que la bête meure. Lui, il constate. il constate qu'il y a des choses illogiques, des gens très riches qui peuvent être malheureux, des relations pas très nettes entre des gens très, trop différents, et il retombe inévitablement sur le moment d'apothéose, c'est à dire très souvent une scène dramatique, sorte de catharsis de ces univers chaotiques. Ici, cest un meurtre en pleine cérémonie. Emballe t'il cette desciption dans je ne sais qu'elle suspens, musique d'ambiance, montage haletant ? Non, de ce côté ci il a évolué. On dirait parfois du Rohmer, le dialogue ayant une part prépondérante. D'où le gap, qui dérange certains, quand arrive la scène du meurtre. La fin est une jolie parabole, à l'image aussi du dessin de l'affiche du film.
Un film signé Chabrol est toujours intéressant. Ce mélodrame est parfait avec un Magimel plus qu'excellent, lhistoire tient debout...mais tout gacher, dommage. En sortant je suis resté coupé en deux
Film très bien écrit et joliment dialogué, mais le scénario reste plat et les personnages n'ont pas la profondeur espérée, dommage car les acteur sont quasi tous en adéquation avec leur rôle et la musique toujours aussi Chabrolienne n'est pas assez exploitée. Du bon Chabrol.
La Fille coupée en deux, ou comment Chabrol excelle dans l'art de faire du Chabrol, uniquement du Chabrol ... Bien que totalement dénuée d'originalité, la description du microcosme Chabrolien y est à nouveau parfaitement maîtrisée, ce qui n'est pas le cas de la description de la relation entre les personnages de L. Sagnier et F. Berléand, à laquelle on ne croit pas une seconde. Même si on peut apprécier les performances de L. Sagnier, de B. Magimel et de nombreux seconds rôles épatants, tout cela semble artificiel, manque d'émotion, et sort de ce film vaguement déçu, avec de plus un sérieux sentiment de déjà vu.
Cette fois on ne est sûr, c’est du Chabrol pur jus, pur race !! Un Chabrol de tradition donc dans lequel on retrouve quelques thèmes chers au réalisateur (le petit monde de la télé, la bourgeoisie provinciale…) dans lequel le sexe semble bien être l'enjeu principal...
Quand une femme reste prisonnière de ses sentiments envers un homme qui l'a quitté même apres s'etre marié avec un autre. Ludivine Sagnier est à ravir, Chabrol fidèle à lui meme, le scénario et inspiré d'une histoire vraie mais on n'arrive jamais à adhérer complètement.... L'histoire et la morale (avec la bourgeoisie comme décor social) sont pourtant intéressantes. Le bonheur des amants, la faiblesse des proies de la passion, la force des uns, la rancœur des autres, tout y est mais il manque un peu de folie et de poésie. Dommage...
Chabrol ... un film de plus, une histoire, des personnages, un milieu. Chabrol continue une oeuvre qui s'apparente à la Comédie humaine de Balzac. Ici c'est une scène de la vie lyonnaise racontée avec un plaisir évident et toujours cette ironie en filigrane mais aussi une sympathie évidente pour le personnage de Ludivine sagnier (excellente et superbe) Portraits féroces de notables (Catherine Silhol, formidable). On peut être déçu par l'intrigue qui n('est sans doute pas le vrai sujet du film, mais l'intérêt dégagé par cette galerie de portraits ne se relache jamais et tous les acteurs sont merveilleux.
Si le film est saisissant c'est grace à deux choses: trois acteurs en tête d'affiche excellents surtout B.Magimel EXCELLENTISSIME qui confirme que c'est un acteur génial et grace aussi à la réalisation sans failles et sans lourdeurs de Chabrol qui permet au récit plutôt basique du triangle amoureux de prendre ses marques et de devenir un récit passionnant finissant parfaitement avec son héroïne plutôt malchanceuse autour de ces deux personnages assez déroutants l'un perver l'autre déséquilibré.Un très bon film
Si la performance, non pas bonne mais audacieuse, de Benoit Magimel ainsi que le rayonnement perpétuel de Ludivine Sagnier, dont le personnage n’a que peu de relief, offrent au film un aspect décalé, magique et singulier, La fille coupée en deux n’en reste pas moins un film d’amour. L’amour des artistes, celui qui détruit, celui qui arrache, celui qui sépare. Un amour passionné, douloureux, forcément malheureux. En somme, un thème bien banal pour Claude Chabrol, Ludivine Sagnier et Benoit Magimel, qui sûrement voyaient en La fille coupée en deux un film profond alors que l’on assistait à un simple triangle amoureux.
Ce dernier film de Claude Chabrol est une réussite. C’est encore un pamphlet de la bourgeoisie, il la critique haut et fort. L’histoire est assez classique, une jeune fille présentatrice télé (Ludivine Sagnier) rencontre deux hommes. Un de son âge (Benoît Magimel), il dirige une entreprise et appartient à la haute bourgeoisie, l’autre est beaucoup plus vieux qu’elle (François Berléand), il est écrivain et vit aussi dans l’opulence. D’où le titre du film, la fille sera prise entre les deux hommes. Pendant qu’elle se morfondra de ne plus pouvoir vivre sa relation avec l’écrivain, elle se consolera sur celui de son âge et essaiera de vivre les moments d’amour qu’elle espérait avec le quadragénaire mais malheureusement ça ne tourne pas aussi bien que prévu. Chabrol réussit ici un très bon film, le scénario est assez léger mais il y a énormément de choses qui transparaît du film.Les désillusions, l’amour aveugle d’une jeune fille pour quelqu’un qui a deux fois son âge, la perversité de l’écrivain qui embrigade la jeune fille sans défense dans des jeux sexuels. La malhonnêteté d’une mère qui se sert de la naiveté de Gabrielle pour protéger son fils en lui promettant des choses qu’elle ne tiendra pas. La fin est poignante, je ne m’attendais pas à un retournement de situation aussi forte. Encore un film plein de sentiments, de sensations et toujours la note pessimiste de Chabrol qui finit toujours ses films par une impression bien noire. Du très bon cinéma