La fille coupée en deux
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Hotinhere
Hotinhere

593 abonnés 5 056 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 2 février 2022
Pour son avant-dernier film, Chabrol livre une nouvelle fois une satire acerbe de la bourgeoisie lyonnaise, à travers un triangle amoureux pervers qui se laisse suivre sans déplaisir, mais souffrant d’un gros manque de crédibilité, tant dans l’histoire que dans l’interprétation. 2,25
DAVID MOREAU
DAVID MOREAU

137 abonnés 2 246 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 7 mars 2022
GARDE ALTERNEE. Portrait de la jeune fille en feu. Tout est en désordre, le noyau d'un coté, la pulpe de l'autre. Chabrol force les traits.
Philippe C
Philippe C

104 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 mars 2022
Un des derniers films de Chabrol, avec toujours en ligne de mire, les milieux bourgeois au sens large, ci d'une part la bourgeoisie industrielle, celle de l'argent, mais aussi la bourgeoisie people, celle de la TV , de l'écriture et de l'édition. Histoire d'un trio amoureux dont le centre est une jeune ingénue, présentatrice à la télé, qui tombe amoureuse d'une écrivain célèbre et finit par se marier avec le fils désœuvré, héritier d'un empire pharmaceutique. Le film démarre lentement, mais débouche dans son dernier tiers sur un drame de la jalousie et la manière dont il va être minimisé.
Contrairement à ce que j'ai pu lire ici, il me semble que les personnages ne sont tout blanc ou tout noir. Chabrol s'attache à nous montrer leur complexité. Naïve et arriviste pour Gabrielle (excellente Ludivine Sagnier), pervers et amoureux ( un François Berléand que je n'ai pas senti très à 'aise dans son rôle d'écrivain qui ne veut pas quitter sa femme, pervertit Gabrielle, la quitte brutalement et lui revient), jeune friqué déjanté, narcissique, un brin traumatisé par un drame d'enfance, mais totalement fou amoureux (épatant Benoit Magimel), et sa mère imbuvable, bourgeoise détestable, manipulatrice et qui veut protéger son fils...
rocky6
rocky6

32 abonnés 1 756 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 11 février 2022
Un film de Chabrol qui se laisse suivre grâce à la formidable interprétation de ces acteurs principaux. Benoît Magimel est prodigieux en fils à papa et Ludivine Sagnier est une jeune femme un peu naïve qui se laisse entraîner par un écrivain célèbre dans une relation un peu toxique. Le scénario est lui trop léger et on n'arrive pas vraiment à se passionner pour cette histoire de trio amoureux.
 Kurosawa
Kurosawa

599 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 7 août 2020
Cinéaste inégal, Claude Chabrol n'est pas à son meilleur avec "La fille coupée en deux", thriller conjugal faussement retors dont l'intérêt s’effrite vite. On doit pourtant reconnaître dans une longue introduction un sens aigu de la caricature et une approche de la bourgeoisie juste et jubilatoire. Mais le jeu outré de Benoît Magimel et la pauvreté de son personnage donnent trop d'indications sur le dénouement ; par ailleurs, si François Berléand et Ludivine Sagnier sont tous deux excellents, leurs personnages manquent aussi d'épaisseur pour pouvoir faire oublier un scénario de plus en plus lisible et une mise en scène très confortable. C'est en effet un film très "safe" qui n'ose pas entreprendre quoi que soit de risqué mais qui rejoue une partition bien connue, académique, dont le mode mineur n'a rien d'excitant. S'il est toujours intéressant de voir des bourgeois à l'écran, très bien décrits comment des automates dépourvus de spontanéité et embourbés dans des codes rigides, le film ne procure quasiment aucun trouble, aucune surprise et se révèle sans émotion. On finit d'ailleurs par se demander ce qui a bien pu intéresser Chabrol dans cette histoire à l'enjeu rance et abordé sans une once d'originalité. Un des moins bons films du cinéaste.
stillpop
stillpop

84 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 7 septembre 2011
L'histoire d'une pétasse moche de province qui va vouloir goûter au beau monde, un peu trop vite.
On ne sait pas trop comment prendre ce film, qui ne doit au fond du compte qu'être une récréation (coûteuse) pour Chabrol après l'excellente « ivresse du pouvoir ».
Sinon comment comprendre cette étrange resucée de tous les poncifs de la montée au sommet pour la petite fille du peuple ? Ce n'est pas vraiment une critique du star système, ni de la TV, ni de l'écriture « spectacle » actuelle, ni de la société.
La suite de cette critique au prochain épisode, je suis en train de regarder le documentaire sur Chabrol sur la 5, à bientôt, je plaisante, je n'aurais pas le courage de continuer à critiquer après sa mort, respect.
soulman
soulman

97 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 5 février 2022
Un des derniers Chabrol, qui souffre cruellement de rythme, tant au niveau du scénario qu'au niveau de la mise en scène. Magimel est toujours excellent mais on peut regretter que son personnage soit, cette fois, totalement insupportable. Le reste du casting pose question, Berléand ayant du mal à insuffler à son personnage le pouvoir de séduction et le mystère suggérés par le récit. En revanche, Ludivine Sagnier, mutine et enjouée, est presque aussi emballante que chez Ozon.
Nicolas S
Nicolas S

47 abonnés 553 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 13 avril 2020
Gabrielle hésite entre deux hommes, deux polarités qu'apparemment tout oppose, et c'est finalement quand elle accepte d'être littéralement coupée en deux qu'elle trouve son intégrité. Voilà, en substance, tout le propos de ce film certes pas désagréable, mais tout de même cousu de fil blanc et désespérément vain. Un Chabrol très mineur, en somme.
velocio
velocio

1 346 abonnés 3 181 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 19 avril 2010
Un film que je n'avais pas vu au cinéma. Ca se laisse voir à la télé, mais ça ne laisse pas un souvenir impérissable.
MaxPierrette
MaxPierrette

182 abonnés 320 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 août 2007
Une fois n’est pas coutume, le tonton flingueur en chef du cinéma français, Claude Chabrol, débarque sur les écrans en été. Celà signifie-t-il une relâche de sa part ? Pas du tout, puisqu’il n’a pas oublié de faire une place pour le vitriol dans sa valise, à côté de sa “Fille coupée en deux”. Un titre aussi beau qu’énigmatique, qui évoque la magie, ou le crime. Ce que le générique, baigné d’une lumière rouge-sang et accompagné d’un air de Turandot qui préfigure une tragédie, semble nous confirmer, jusqu’à ce qu’une main vienne éteindre l’auto-radio diffusant la musique, comme un avertissement à nous méfier des faux-semblants qui seront de légion dans le nouveau film de l’auteur de “La Cérémonie”, malicieusement situé dans le milieu de la télévision.
C’est dans ce secteur que la jeune Gabrielle Deneige débute sa carrière, comme Miss Météo d’une chaîne lyonnaise, jusqu’à sa rencontre avec l’écrivain Charles Saint-Denis, et le riche héritier Paul Gaudens, passablement déséquilibré. C’est, du moins, l’impression qu’il donne en public, puisque Chabrol présente son trio central au travers de prismes déformants, insistant sur le contraste entre l’image de chacun, et sa véritable personnalité : Gabrielle n’est finalement pas “blanche comme Deneige”, Charles a des mœurs plus que douteuses, tandis que Paul peut être moins arrogant. Mèche blonde rabattue sur les yeux, et sans cesse à deux doigts de la caricature, Benoît Magimel nous livre une performance schizophrène plus que remarquable, aux côtés de l’omniprésente Ludivine Sagnier (déjà dans “Molière” et “Les Chansons d’amour” cette année), également très bonne en obscur objet de désir des hommes qu’elle fait tourner en rond. Derrière l’œilleton de sa caméra, Chabrol ausculte une fois de plus la violence des rapports de classe, avec un film drôle et acide, traversé de teintes rouges et d’humour noir, mais qui se rate sur le final, sur-symbolique, sans toutefois remettre en cause la qualité de son nouveau tour.
inspecteur morvandieu
inspecteur morvandieu

44 abonnés 2 703 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 décembre 2023
Pimpante et radieuse présentatrice de la météo sur une chaine de télévision locale, Gabrielle attire nécessairement le regard des hommes dont elle sait, pas dupe du genre d'intérêt qu'elle suscite, décliner les invitations. Elle se lie cependant avec le célèbre romancier Charles Saint-Denis (F.Berléand), tandis qu'elle est courtisée par Paul, l'héritier fortuné et oisif d'un laboratoire pharmaceutique.
Longtemps, le film de Chabrol est un défilé dynamique de personnages croquignolets incarnant la vie de province et son milieu bourgeois que Chabrol dessine, comme à son habitude, avec une ironie indicible. Ces notables ou grands bourgeois ne préfigurent pas le drame sentimental à venir mais alimentent tout au long de l'intrigue une caustique comédie de moeurs. L'ingénue Gabrielle (Ludivine Sagnier), dont par ailleurs la jeunesse et la beauté semblent souillées par le regard de vieux lubriques, y apparait, petit à petit, comme la victime expiatoire de l'immoralité et des principes d'un certain milieu, celui toujours moqué par Chabrol de la bourgeoisie de province. Berléand et Benoît Magimel, arrogant et cabot, s'amusent visiblement, à la limite de la caricature, dans des emplois de "monstres" sociaux.
Anonyme M
Anonyme M

66 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 29 décembre 2021
le film commence sur une longue scène en fond rouge SUPER MOCHE sans aucune logique, des hommes très rapidement macho avec les filles et BEAUCOUP TROP coureur de jupon, le film se transforme en mode carrière politique ??? ça n'a aucun sens, ont suit le gars littéraire ultra bof........très mauvais film.
didbail
didbail

32 abonnés 517 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 novembre 2008
Les fans de Chabrol ne seront pas dépaysés dans ce film très chabrolien : milieu bourgeois, vices et veulerie des puissants. Excellent directeur d'acteurs, il nous emmène dans une belle histoire où la pureté est représentée par une jeune fille au nom prédestiné de Deneige qui n'hésite pas à participer à une partouze pour l'amour d'un homme beaucoup plus âgé qu'elle.
Valerie M
Valerie M

38 abonnés 193 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 3 mars 2022
La photographie est toujours aussi laide chez Chabrol.... Je crois que je ne regarderai plus un seul film de ce metteur en scène....
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 18 juillet 2012
Un film qui manque de piquant. Le scénario aurait pu être plus audacieux, le casting est moyen (à part Ludivine Sagnier que je trouve une fois de plus très bien). Malgré tout il y a quelques bonnes scènes.
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