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weihnachtsmann
1 187 abonnés
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3,0
Publiée le 22 septembre 2024
L’idée est excellente de réunir les quatre scènettes autour d’un même lieu et de surcroît, varier les points de vue. Humour froid, nordique, finlandais. Quelque peu héritier de c’est arrivé près de chez vous, version branquignol. Mention spéciale pour l’enlèvement de la fille.
Ce film est pour moi un authentique chef d’œuvre, que je viens de revoir avec grand plaisir. Il est franchement decalé et ne plaira peut être pas à tout le monde pour cette raison. Mais il est aussi truffé d humour et plein de sensibilité pour les gens simples et la misère humaine. Les jeux d acteurs sont excellents. Les scènettes subtilement imbriquées sont aussi une belle construction. Celle des retrouvailles des papys braqueurs est simplement remarquable. Il y a du Audiard dedans. Cette scène a même pris une dimension historique dans la mesure où plusieurs acteurs sont décédés peu de temps après. Je retiens aussi la critique percutante du laid qui envahit inexorablement nos espaces naturels. La planque, la banque, le beton, les blocs, les pylônes électriques à perte de vue… et le vieux truand les yeux dans le vague.
J'ai toujours rêvé d'être un gangster est une comédie loufoque et dramatique avec une belle entrée en matière qui nous montre bien qu'ici on est chez les bras cassés, les bizarres, mais pas chez des mauvais bougres. C'est le braqueur branquignole, le kidnappeur assistant social. Le film regorge d'absurde et de scènes marquantes et le dosage est plutôt bon sur le premier tiers. Le drame se lit entre les lignes. Cependant quelques faiblesses dans la narration, les dialogues et le rythme apparaissent à partir du second. C'est dommage car on arrive au terme avec moins d'ambition qu'à l'incipit. Une bonne BO rehausse le tout avec une bonne intégration à l'image. Le noir et blanc n'est pas spécialement justifié sur l'ensemble de la pellicule. C'est tout de même un film intéressant. Pas mal!
Quatre histoires indépendantes et un épilogue dont le lien est une cafétaria au bord d'une route nationale. Samuel Benchetrit réalise en noir et blanc une comédie à l'humour à froid, peut-être sous l'influence d'un Tarentino, illustrant l'idée qu'il n'est pas simple d'être ganster (ou de l'avoir été). Ainsi, Edouard Baer est vraiment trop maladroit pour improviser le braquage de la cafétaria en question; sans transition, ce sont deux pauvres types pas futés qui kidnappent un adolescent suicidaire. Puis, sujet moins défini que les autres, la rencontre fugitive entre deux has-been de la chanson (présentés comme tels): Bashung et Arno. Enfin, on fait la connaissance de papys gangsters tout prêts de reprendre du service par nostalgie (joli numéro de Rochefort, Terzief, Venantini, Kalfon et Dumas). C'est sans méchanceté ni ironie que Benchetrit observe ses truands amateurs ou ex-gangsters. Et, consécutivement, de ces portraits pourtant brefs et propices au ridicule émanent de l'humanité, le sentiment mélancolique de l'échec et de la vieillesse, voire de la solitude suivant le style dépouillé de la mise en scène et son noir et blanc cafardeux.
Oui, cela aurait pu être un chef d'œuvre... Filmé en noir et blanc, pour l'ambiance, des acteurs de talent, un scénario basé sur une compilation d'histoires décalées... Les ingrédients y étaient, mais le plat est raté, quasi insipide... On est proche de l'ennui. Quelle est la raison ? Je ne sais pas vraiment... Demandez à monsieur TARANTINO, il est plus qualifié que moi, et lui, il réussit ce genre de films
Ce Polar en N&B, écrit et mis en scène par Samuel Benchetrit, est une Comédie en 4 séquences et un épilogue. Elle nous propose des situations ne manquant certes pas d'humour, mais souvent gâchées par une grande lenteur. Les deux premières sont d'un attrait plus que moyen, même si l'on adore Edouard Baer en braqueur et Bouli Lanners en kidnapper. Les anecdotes suivantes sont plus attractives avec un bel échange entre Arno et Alain Bashung, et une scène émouvante avec des séniors prestigieux comme Jean Rochefort, Jean-Pierre Kalfon, Laurent Terzieff et Venantino Venantini. Ajouter au casting une prestation d'actrice très intéressante d'Anna Mouglalis dans le rôle central de Susy la serveuse.
Ça me fait penser un peu à un long métrage de Jarmusch cette comédie française en noir et blanc un peu délirante. Rigolo angoissant et ahurissant sans le côté ultra surjoué de Dupieux. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
quelle claque cinématographique Film hors du commun benchetrit a travers 4 histoires dont le lieu commun est une cafétéria dans une zone industrielle Clin d'oeil au film de bertrand blier par moment ou de Tarantino sans la violence Edouard baer est excellent mouglalis aussi La scène entre bashung et arno est un grand moment de cinéma et que dire d avoir réunis en vieux braqueurs Désabusés rochefort terzieff kalfon venantino venantini et roger dumas époustouflant un film qui est une perle rare
Un excellent exercice de style, tout en noir et blanc. Ces scènettes qui s'enchevêtrent sont jubilatoires, mijotées à point, avec toujours cet humour absurde omniprésent et cette ambiance teintée d'une certaine nostalgie. Interprété avec brio par une belle petite brochette d'acteurs.
Ce film est un OCNI (Objet Cinématographique Non Identifié) qui baigne dans une douce poésie un peu fo-folle. Une série de 4 sketches ayant pour point commun une cafétéria au milieu de nulle part où se croisent des pieds nickelés dans un Noir et Blanc lumineux. Des braqueurs désabusés, des kidnapeurs maladroits et indécis, des vieux qui fêtent des retrouvailles imprévues, une ado suicidaire mais empathique, deux chanteurs qui se lancent un concours d'ego surréaliste , une serveuse un peu perdue... Le tout sur un thème social societal réel. Il y a un faux air de Tarantino dans le découpage, de film burlesque, de film noir, un hommage à Audiard et les Tontons Flingueurs... C'est parodique tout en tenant bien la route. Un film décalé à savourer comme il se doit dans sa fraîcheur (un peu comme 'le film "Wanted")
Ah c'est sur, c'est pas le genre de film qu'on voit tous les jours. Entre absurde et innocence, ce film est servi par toute une ribambelle de bons et joyeux acteurs.
Disons en préalable que je n'ai absolument rien contre la cinéma expérimental, décalé, différent et tout ce que vous voudrez, encore faut-il que ça m'apporte quelque chose : du plaisir, de l'émotion, de l'intérêt, de la réflexion… Par ailleurs en matière de cinéma de même que dans les autres arts ce qui compte c'est le résultat et le ressenti. Peut m'importe alors les intentions, les références cachées ou non. Or qu'avons-nous ici ? Des sketches qui se traînent lamentablement, qui ne raconte pas grand-chose et se terminent en eau de boudin, la palme étant ce dialogue insipide et interminable entre Bashung et le dénommé Arno, véritable négation de ce qu'est le cinéma. Les tentatives d'humour sont d'une lourdeur pachydermique, les dialogues sont pauvres. Bref on s'ennuie, on ne s'accroche à rien. Quant aux guest-stars, ils viennent cachetonner sans conviction. Le seul petit point positif que j'ai noté c'est la photographie de Pierre Aïm qui a su magnifiquement filmer les deux actrices du film en les rendant très belles (je n'ai pas dit talentueuses) Ah, un mot sur le belle l'affiche racoleuse qui nous montre Anna Monglalis topless, alors qu'elle ne l'est pas dans le film !
Une bonne comédie, très spirituelle ! Tournée sur un ton naturel et original, égrenant une jolie collection d’anti-héros, naviguant dans les zones troubles à la frontière de la légalité et du crime. Des acteurs tels qu’Edouard Baer et Jean Rochefort y brillent avec beaucoup d’humour et d’élégance. La réalisation en noir et blanc est bien étudiée et la bande son, excellente, inspire quelques chansons en plus sur la playlist.
On ne s'improvise pas gangster et c'est sur cet aphorsime que ce base les quatre sketches de ce film signé Samuel Benchetrit. Quatre histoires avec pour point commun une cafétéria au bord de l'autoroute. Dans un noir et blanc soigné, le réalisateur nous livre avant tout une comédie séduisante et drôle grâce à sa galerie de personnages maladroits et attachants. Le rythme y est relativement lent mais on savoure les dialogues succulents composant ce long métrage. Benchetrit assure dans son rôle de metteur en scène et de scénariste. Il développe un un véritable style, très typé, en jouant avec ses références cinématographiques. Une bonne surprise.