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ned123
161 abonnés
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4,0
Publiée le 28 décembre 2011
J'ai vu un film... qui est un cri d'amour pour le cinéma, avec tellement d'humour et d'émotion... Quelle belle oeuvre et quel écrin pour tous ces comédiens... Revoir qq visages disparus qui ont tant compté dans le monde de la musique, du théâtre ou du cinéma est vraiment très très touchant... Un immense cri d'amour et d'humour... certaines scènes sont vraiment pleine de douceur de sincérité... On ne peut qu'être séduit par E. Baer, J. Rochefort, L. Terzieff, A. Bashung... certains dialogues sont très drôles, très drôles, très très drôles... A voir, absolument...
Jamais parfait mais toujours bouleversant, il y a quelque chose de l'ordre de l’inouï dans ce film qui prend aux tripes le spectateur, halluciné qu'il est devant cette oeuvre, en tout point passable chez un autre mais fantastique chez Benchetrit.
Quelle bonne surprise ! Déjà, enfin un film avec un titre qui me résume en une phrase... Bon, trêve de plaisanteries, je vais commencer par les mauvais points : La façon dont il est filmé porte la marque noire de l'amateurisme. Vouloir faire de longs plans séquences c'est super, j'ai horreur des Jason Bourne qui font 10plans (qui tremblent) pour montrer que le gars se lave les mains... Mais on voit d'énormes sautes d'images parce que la caméra ne pouvait pas filmer trop longtemps, là... c'est quand même trop. L'utilisation un peu abusive et surtout des fois un peu hors sujet de la musique aussi renforce ma sensation d'amateurisme en regardant le tout. Cela dit, ça n'entache pas le film qui reste agréable, beau, poétique et plein de tendresse. Même si le titre ne correspond en fait qu'à un seul personnage, on sent cet état d'esprit de gangsters amateurs qui ne savent pas où ils vont, ce qu'ils doivent faire ou comment le faire. C'est drôle et triste à voir. Les personnages sont attachants, avec mention spéciale à Jean Rochefort en ancien braqueur écolo et déprimé. Bref, si vous vous foutez des grands films d'action avec des morts partout, c'est un film à voir, par contre, s'il vous faut au moins 10minutes d'action par film, à éviter.
Encore faut-il aimer le cinéma Français et les acteurs qui y contribuent.
Film orienté caricature gangster sous forme de minis sketchs.
Acteurs grandioses et dialogues assurés. Tous les sketchs sont drôles et authentiques et j'ai pris beaucoup de plaisir à regarder ce film que je RECOMMANDE à tous.
NOTE : En revanche même si l'avis est propre à chacun merci de ne pas dénigrer le film si on a pas la capacité d'apprécier le cinéma français
Samuel Benchetrit nous livre là un OCNI un objet cinématographique non identifié. Il s'agit en fait d'un film à sketch en noir et blanc où évidement toutes les histoires vont se mêler. Le point de rencontre de tous les personnages: un resto routier. Au travers de 4 histoires à la fois tristes et marrantes on s'attachera aux personnages. Mention spéciale aux 2 kidnappeurs qui sont particulièrement émouvants. Côté casting quelques beaux noms avec entre autres Alain Bashung, Jean Rochefort ou encore Edouard Baer... On passe un très bon moment!
Mauvais. Un faux film de genre. Seul la sublime Mouglalis relève l'intérêt du film. Et la bande de vieux à la fin. Sinon, le film est une vidure totale. Benchetrit l'escroc, qui attire avec un casting et une affiche "choc"...
Beaucoup de tendresse et de poésie, cela fait du bien dans ce monde de brutes, surtout quand c'est accompagné d'un propos original et doux au toucher. On sent que Benchetrit adore ses personnages, qu'ils soient pitoyables comme les apprentis kidnappeurs, ou maladroits comme ce braqueur de cafeteria. Même la bande de vieux "gangsters" est décalé comme pas possible, c'est des pieds nickelés!Et puis une Anna Mouglalis délicieuse et à peine candide, tel le lumineux éternel féminin. Ironiquement, les seuls vrais braqueurs sont deux artistes qui jouent leur propre rôle (Bashung et Arno) pour l'une des séquences les plus inattendues du film, grâce à un sursaut de réalité-fiction. Film à sketches, format vignette, noir et blanc nostalgique, film sur des gens ordinaires,ils sont sans profondeur mais tellement humains. Il y a une mise à distance que certains taxeront "d'intello", mais les gens ne sont jamais contents. Scénario à tiroirs et l'épilogue est un super coup de cinéma, avec cette voix off qui fait les didascalies, et comme dans une fable ouvre le dernier tiroir. Bande son éclectique et rempli de tubes, qui agit tel un personnage de plus. Qu'on film aussi lent arrive à nous captiver prouve qu'il y a du rythme la-dessous, une balade pleine de blues, avec des dialogues appétissants. Je l'ai trouvé lent au démarrage, mais ça c'est à force de regarder des films d'actions. Alors arrêtons les comparaisons impossibles (Audiard...), apprécions ce film pour ce qu'il est, un beau film de genre poétique, goutons à cette fin à la Chaplin, où les deux anti-héros s'éloignent sur la route...Enjoy quoi!
Avant d’être fan des autres, Samuel Benchetrit est avant tout fan de lui-même et ça se voit. Un film de gangsters à sketch qui a pour plaque tournante un restaurant au bord d’une route nationale. Un début très intéressant, entre le clownesque et le consciencieux. On sourit souvent, on s’amuse parfois, Edouard Baer est souvent drôle avec sa tête de chien battu. Les histoires sont sympas et c’est tout. Il manque au film un peu d’originalité et de rythme, c’est toujours dans le même ton, il y a de long silence et les perceptibles effets escomptés ne font pas mouche. Il y a des scènes vraiment mauvaises, comme le dialogue entre Bashung et Arno qui m’a réellement faire de la peine pour eux. Et certains moments de l’histoire des braqueurs du 3ème âge m’ont vraiment ennuyé. On dirait d’ailleurs que Benchetrit les fait venir comme s’il allait voir ces grands-parents justes avant de toucher un héritage où qu’il soit le dernier à les immortaliser dans sa pellicule. Ce film, hommage aux films de gangsters, manque un peu de tact et d’honnêteté même s’il est plaisant par moment, Benchetrit ne maîtrise pas tout à fait son sujet.
Un long métrage français lauréat du prix du scénario de Sundance, ça intrigue, forcément. D'autant plus qu'il n'a pas par ailleurs bénéficié d'une forte présence médiatique. Mais "j'ai toujours...", véritable manifeste de l'Arte Povera, ressemble au ricanement-réflexe d'un vieux pilier de bar : à l'oreille riche de vécu et d'ironie, mais après (courte) réflexion vide de sens, vaguement déprimant. Samuel Benchetrit enveloppe ses acteurs d'une patine très Musée Grévin, soit une certaine idée de la cinéphilie. Bashung et Arno cabotinent mollement. Des photos d'icônes hollywoodiennes accrochées non loin émane plus de charme et de nostalgie. La banlieue est sinistre, ses héros sont piteux. On aimerait bien en rire, mais on s'en fout. D'une certaine façon, un film sur l'impuissance créatrice. Le ratage est toutefois trop assumé pour seulement inspirer la sympathie.
Ce film a tout pour plaire mais ne me plait pas. Certes ce film est plein de (petites) idées assez originales, certes il n'est pas spécialement moche, ni inintéressant, certes il contient une myriade de référence, mais tout ceci n'est fait pas un film, tout au plus un court métrage, voire une bande annonce. Que de longueurs inutiles, de passage creux,... que d'ennui.
Un vrai petit bijoux du cinéma ( et c'est made in France ! ). Le jeu des acteurs est tout simplement sublime ( mention spéciale à Édouard Baer ) et les répliques sont croustillantes. Bourré de références cinématographiques ( dans la construction du film, par exemple, qui fait lourdement penser à" Pulp fiction" ), et non dénué d'humour ( c'est d'ailleurs, hors l'interprétation et la réalisation, l'atout phare du film ), "J'ai Toujours rêvé d'être un gangster" est pour moi un vrai chef d'œuvre du 7éme art. Avec en plus une BO magnifique. Le seul petit défaut est la scene avec Arnaud et Alain Bashung ( surement pas à cause des acteurs, mais du scénario ) ennuyeuse à souhait et pas indispensable ( selon moi ). Sinon, une véritable merveille.
Un hommage pastiche à pulp fiction et aux frères cohen. Une comédie noire (et blanc) sans le rouge de l'hémoglobine (ah si un peu de sang quand meme j'ai failli oublié ), qui sait faire la place à l'imagination et à la poésie, et qui donne un boulevard aux talents des acteurs. Mais quelle distribution!!!! Une pépite cachée que ce rêve de gangster. Et en plus bien que tourné essentiellement dans une cafétéria et son parking, c'est beau à voir!!! Bravo Mr BenChetrit
Agréablement surprise par ce film destructuré et bourré de références cinéphiles... à prendre pour ce qu'il est, mais c'est déjà ça. J'ai rarement vu un aussi beau noir et blanc !