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Un visiteur
4,0
Publiée le 8 avril 2010
extrêmemnt esthétique et surprenant, voilà un film qu'on n'est pas prêt d'oublier!!!! La qualité des acteurs est indéniable. Les clins d'oeil au cinéma muet sont autant de friandises que les drôleries tendres des pauvres gangsters ratés. Un amour de film!
Grosse déception !!! Encore une fois les réalisateurs/producteurs français prouvent leur incompétence ! un film VIDE ! aucune intrigue ! aucun suspens ! aucune romance ! aucune "leçon" ! un dialogue mort ! une réalité tellement fausse qu'elle en est pourrie ! le style N&B est de trop pour ce genre de film ! L'envie de vouloir reproduire un genre Tarentino est plus que médiocre /// bref ... j'aime pas ... je ne le conseil à personne .. mais ça ne reste que MON avis ....
Je suis un peu déçu, je n'ai pas trop accroché à certains personnages ni à certains dialogues, je m'attendais à plus d'humour décalé, bref film que je conseille car atypique et bien mis en scène mais encore une fois je n'ai pas trop accroché à la trame.
Je suis tombé amoureux de ce film dès la première vision : Acteurs fabuleux (Edouard Baer, Jean Rochefort, Bouli Lanners, Serge Larivière, ...), Musique G-E-N-I-A-L-E, Scénario à l'humour ravageur ... C'est simple, un des meilleurs films français de ces dernières années
J'ai toujours rêvé d'être un gangster fait figure d'exception dans le cinéma français. Si la bande annonce vous plait foncez voir le film! En plus d'acteurs géniaux et surtout le talentueux Edouard Baer, la bande son est délicieuse et le noir et blanc n'enlève rien au chef d'oeuvre. Toutefois on regrettera certaines lenteurs et de trop nombreux passages vides sans dialogue mais certaines répliques sont réellement amusantes car très étranges. Un Ovni à voir par curiosité et cinéphilie!
Énorme ! Ce n'est pas un film grossier. Ce n'est pas un film d'action. Ce n'est pas un thriller. Un film marginal qui me fait penser à du Tarantino. Les mauvaises critiques doivent venir du fait qu'il faut être cinéphile pour déguster comme il se doit ce petit OVNI. C'est sur que si on aime la merde, on n'aimera pas ce film. Bref, un petit régale !
Un film français somptueux,que se soit dans la réalisation en noir et blanc,la BO magique,ou dans les acteurs tous excellents.Ce film est bouleversant,mais aussi doté d'un humour xxl.
J'ai vraiment bien rigole en voyant ce film. Film français certes, mais tres bon film français. Bonne realisation, bien particuliere, bien impliquee, qui rappelle quelque fois Jarmush. Je me suis bien poilée, j'ai beaucoup apprecié toutes les diverses histoires qui se partagent l'affiche. Bon casting, bon son, bonne image. Niquel !
Quatre sketches autour du thème des malfaiteurs amateurs, avec pour point de convergence une cafétéria. Benchetrit réalise une œuvre à petit budget, en noir et blanc format 4/3, inspiré des films à sketches italiens des années 60 ; le résultat est inégal. Premier sketch assez calamiteux, avec humour basique (le gangster met sur la tête une cagoule sans trous et se cogne contre un réverbère !), un contenu minimal et une lenteur maximale. Le second sketch concerne l’enlèvement d’une adolescente par deux minables : même type d’humour, même rythme extra lent, mais les rapports entre les personnages sonnent juste, et un aspect pathétique sourd derrière la ringardise de façade. En troisième partie, la rencontre des deux chanteurs quitte le registre de la farce pour celui de l’étude des rapports de façade et profonds entre personnages. Le quatrième sketch et une ode à l’amitié. Ces cinq anciens gangsters qui se retrouvent rêvant d’un nouveau casse sont touchants. Le bouclage du film sur son début est réussi, et redonne rétrospectivement de la saveur à ses premières minutes. La mise en scène utilise souvent des techniques anciennes, de l’accéléré avec cartons de dialogue des films muets et musique de ragtime, au fondu au noir façon Charlie Chaplin. Benchetrit aime la vacuité : vacuité des lieux hors protagonistes, que ce soit la cafétéria ou la campagne déserte, et vacuité du temps, avec de long silence et des dialogues hésitants. Cela crée un climat, ou génère l’ennui, selon. Distribution et acteurs sans reproche. La noirceur apparente du propos, l’amertume et le pathétique des héros, les fins de sketches en point d’interrogation rappellent parfois Dino Risi, une paternité assumée par l’auteur. Une œuvre originale dans la forme et le fond, qui aurait pu être remarquable sans son humour bouffon, et ses lenteurs exaspérantes.
Enfin du vrai cinéma ! Un burlesque tel que l'on pouvait en réaliser au temps du muet, des Keaton, Charlot et Laurel et Hardy. Un comique de l'absurde, de situations plus satiriques les unes que les autres.
Edouard Baer lance le bal de ces rencontres surréalistes autour des thèmes de l'échec, de la solitude, de la vieillesse, du temps qui passe et de l'amour.
Un tableau de personnages fragiles, tendres et désespérés, perdus dans ce monde dont ils se sentent exclus, atterrissant dans une cafétéria perdue dans une zone industrielle. (...) Il y a Alain Bashung et Arno se disputant à propos d'anciennes querelles autour d'une fille et de chansons volées, au bout du rouleau, fatigués, menteurs sur leur situation présente, oubliés ;
Il y a enfin Edouard Baer, braqueur à la petite semaine, tombant amoureux d'une caissière de péage d'autoroute (Anna Mouglalis) qu'il a converti sans le savoir au banditisme et avec qui, comme dans "les lumières de la ville" de Chaplin, il s'en ira bras dessus bras dessous sans autre espérance que l'amour rencontré dans une cafétéria perdue d'un monde froid et déboussolé. Lire la suite sur http://www.images-en-cours.com/cultureblog/index.php?post/2008/04/25/61-j-ai-toujours-reve-d-etre-un-gangster
Un bon film français. Le noir et blanc rajoute du charme à ce simple (mais très bon) film et fait référence aux films américains d'époque. D'ailleurs l'ambiance un peu country nous donne une impression de Tarantino même si l'action, ici, est totalement absente. Les acteurs sont bons et les dialogues sont vraiment drôles.
Janis et John, le premier long-métrage de Samuel Benchetrit, nous laissait entrevoir quelques idées intéressantes et prometteuses pour la carrière du réalisateur. Et, notre instinct ne nous trompait pas puisque cette nouvelle oeuvre est un délice d'hommage cinématographique aux références multiples. Au cours de quatre saynètes délibérément décalées, Benchetrit parvient à se mettre le spectateur dans la poche à l'aide de dialogues savoureux et désopilants. Il frise même parfois le génie sur certaines séquences qui sentent bon le film culte. Sa troupe d'acteurs y est sans doute pour beaucoup. Le face à face Anna Mouglalis / Edouard Baer fait ainsi mouche d'entrée avec un sens comique assez fantastique dans son genre. Alors, pourquoi seulement 4 étoiles pour ce film ? Le calcul est en fait assez simple puisque le scénario se divise en quatre épisodes. Trois d'entre eux sont quasi-parfaits avec une mention spéciale pour le kidnapping orchestré par deux manchots au grand coeur. En revanche, il faut bien reconnaître que l'acte 3 mettant en scène Alain Bashung et Arno est le gros coup de mou qui aurait pu être coupé sans le moindre regret.
Un film noir, drôle, tout en dérision et en désespoir, une série de petites saynètes satiriques, mélancoliques et décalées(le noir est blanc y est pour beaucoup, un patchwork de comédiens géniaux (d'Edouard Baer à Jean Rochefort en passant par Bouli Lanners), une bande son du tonnerre (en plus de croiser Bashung et Arno en comédiens ds le film)! Une sorte de Pulp Fiction made in France! Génial!
Film noir, film en noir et blanc aux frontières de l'humour, du dérisoire et du désespoir, J'ai toujours rêvé d'être un gangster est une ode, une déclaration d'amour au cinéma. Un patchwork réussi grâce à une poétique géniale et délirante qui fai naître une atmosphère regretté celle d'un cinéma d'antan, un noir et blanc sublime avec des acteurs de grande envergure, des acteurs heureux d'être là dans ce décor insolite, une bande son référentielle et complètement déglingué (24 Milan Baci, Speedy Gonzales, Volare, Schubert et Bob Marley). Fantasme de cinéma, fantasme de devenir hors la loi, J'ai toujours rêvé d'un gangster est un délice pour les yeux des amoureux du grand écran. Un monstre de références et de réussites. Une réussite comme son affiche. Photographie magnifique d'une jeune femme torse nu, allètant un nourrisson, un flingue glissé dans le jean, les cheveux dissimulant le visage d'une beauté fatale, Anna Mouglalis. Film atypique, ni élitiste, ni populiste, cette oeuvre est d'une bouleversante sincérité et ouvre les bobines d'un cinéma admiré. J'ai toujours rêvé d'être un gangster, mais qui ne l'a pas rêvé finalement?
Ambiance superbe, humoristique et bien jouer, plusieurs histoire vraiment intéressante et en particulier celui de Baer ! vraiment super ensemble de ce bar ou en fait, il ne se passe pas grand chose...