Derniers Avis : J'ai toujours rêvé d'être un gangster - Page 26

Pas le coup de coeur que j'espèrais, mais tout de même un bon moment de cinoche que seul le cinéma indé américain savait nous procurer jusqu'à présent. Pour les cinéphiles curieux d'expèriences originales.

Découvert au festival de Quend en 2007 ou il était nommé, j'ai été transporté du début à la fin.

Je viens de voir [i]"J'ai toujours rêvé d'être un gangster"[/i] J'ai bien aimé, c'est sympa j'ai rigolé, bon pas tout le temps. Mais assez pour avoir aimé !
Le film se déroule en 4 chapitres et un prologue. C'est une bonne idée, les histoires n'ont rien à voir et se déroule en même temps sur un même lieu ! c'est original, mais pas très bien foutu... Bhein non c'est pas équilibré ! enfin à mon avis !
Le 1er chapitre est sympa, il fait sourire devant le ridicule de cette homme, le deuxième est vraiment excellent c'est là ou j'ai le plus ris le vieux petit couple ( la c'est des gars mais c pareil ) qui se dispute c'est vraiment énorme ils sont trop fort ^^ ! Mais je le trouve bien court ! Le troisième est rapide mais alors queque c'est long, et finalement presque sans grand intérêt. Le quatrième tout comme le 1er fait sourire, mais ils auraient pu faire une effort pour la fin !
Au final j'ai beaucoup apprécié sans que se soit un "grand" film. Le passage à la charlie chaplin dans la 1er partie m'a beaucoup plu !
J'ai vraiment beaucoup aimé la fin j'ai était agréablement surpris je ne m'attendais pas à ça
Les acteurs sont très bon ! et à chaque coups je trouve la musique vraiment bien chosis.. il y a beaucoup de points positifs et de choses à dire sur ce film ! mais j'ai un truc à dire ! allez y !

Un film à sketches décalé et charmant qui promet d'excellents moments en particulier dans la deuxième partie. L'idée est excellente, les comédiens fabuleux (Bouli Lanners, Edouard Baer et Serge Larivière en tête), la mise en scène possède une esthétique impeccable. Samuel Benchetrit s'avère être un réalisateur à part, très doué pour l'écriture des dialogues. La bande-originale est très bien choisie. Un petit bijou à garder.

Quelle merveille. Je voudrais juste remercier Benchetritt de m'avoir fait passer un aussi bon moment. Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant ri au cinéma. C'est absolument hilarant , le manque de conversation , des gangsters novices, des acteurs qui jouent le jeu à fond. Rien que l'ambiance Noir&Blanc, moi , j'adore ! Ca fait polar des années 50 , c'est plein de charme et de nostalgie..
Anna Mouglalis pas aussi convaincante que je l'aurais éspéré mais heureuse de voir au casting le légendaire Rochefort, Edouard Baer et les deux kidnappeurs inconnus de moi qui m'ont sans doute fait le plus rire.
Exellent choix des musiques ! Moi je dis chapeau.

Oui, on sent qu'il y a pas mal de plagiat. Qu'on a pris des élements cultes de classiques français, que tout semble déjà-vu. Mais, Edouard Baer, Jean Rochefort et les autres arrivent à donner leur touche personnelle à ce film qui fait revivre un pan du cinéma français trop souvent oublié. Cet humour décalé, donne naissance à des scènes où les répliques mythiques sont alternées de longs silences, poussant le ridicule des personnages encore plus loin. Le rythme est parfois un peu lent, mais le sketch des kidnpappeurs et celui du couple Baer/ Taglioni vaut son pesant de braquages de cafétaria de nationale!

"J'ai toujours rêvé d'être un gangster" est un film avec des types qui ont des collants sur la tête. Un film avec un flingue, des gueules d'acteurs, Jean-Louis Trintignant, une belle serveuse, du suspens. Un film avec des types qui croient avoir des flingues. Un film avec une cascade, un kidnapping, des discours philosophiques, le soleil, un terrain vague, de l'humour, des longueurs. Un film avec de l'inégalité partout, du N&B terne, une construction polie, des sketchs, des croisements, Humphrey Bogart. Un film avec un zèbre dans un parking la nuit, un film avec Jean Rochefort en vieux pourri loufoque, avec de la musique que l'on entend plus, avec des travellings, des silences, une cascade, des collants, un bar, l'autoroute, des chanteurs. Un film avec du burlesque, du goudron, un suicide raté, deux suicides ratés, trois suicides ratés, un film avec des tics, des cartes, un film avec de l'arythmie, une surdose de références, des déceptions, de l'amour (?), des rencontres, des problèmes personnels, l'ennui, le vide, le plein, des toilettes, de la lassitude, des irrégularités, des surprises, des mollesses. "J'ai toujours rêvé d'être un gangster" réunit toute la jeune garde du cinéma français, toute la culture ciné de partout (culture comme nourriture, en témoigne l'affiche), y compris du mauvais Tarantino. Un film atypique qui réunit 1000 éléments, 50 idées, 2 réussites. Et qui réunit toute la lourdeur du cinéma français, original dans le seul but de faire dans l'originalité. Tirant du burlesque muet que de pauvres clichés, de la Belgique tout ce que l'on a déjà vu d'elle, "J'ai toujours rêvé d'être un gangster" est en conclusion une déception, pleine d'auto-satisfaction et de complaisance posée. Si Benchetrit (dont on se rappelle l'excellent "Janis et John") croit amener une tension humoristique avec des plans économes qui laissent le décor (trop vide) parler, il se trompe ; Benchetrit n'est ni Lloyd, ni Tarantino. Il n'a rien de Jarmusch, ni de Scorsese. Il est un p