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Hotinhere
570 abonnés
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2,0
Publiée le 30 avril 2013
Un film à sketchs en noir et blanc autour de situations absurdes et d'une bande d'anti-héros parfois attachants. Un exercice de style très inégal et longuet.
Je ne m'attendais à rien en regardant J'ai toujours rêvé d'être un gangster. C'est un film perturbant, on ne sait s'il faut rire ou être consterné. Dès le début, on se demande devant quel film beauf sommes-nous. Il faut parvenir à entrer dans son rythme nonchalant, tout en sachant que face à l'inégalité des scènes, on peut le quitter à tout moment. Mais c'est uniquement en se laissant immerger par la déconcertante banalité des répliques ou du noir et blanc que l'on pénètre de plein fouet dans une atmosphère absurde d'une grande douceur et d'une grande mélancolie. Pari plutôt réussi.
Je ne saurais dire pourquoi, l'affiche m'a directement fait penser à Réussir Ou Mourir. Même si évidemment, ce film n'a strictement rien à voir. Cependant, en voyant ça, le ton m'a directement été annoncé : satirique. On suit différentes situations qui se rejoignent en un seul et même point : La cafétéria. Chacune de ces situations et des personnages caricaturés sont juste excellentes ! Les dialogues sont bien pensés, et le tout est brillamment joué par de bons acteurs. Je le conseille fortement.
une tres bonne surprise que ce film, j'avais peur en voyant le casting et le synopsis, de tomber sur un film francais chiant pretentieux et branché pour artistes bobos etudiants, bein en fait pas du tout, le film est drole, parfois touchant, même limite poétique parfois, jamais pretentieux jamais lourd, donc bref, une vraie et bonne surprise. que je reverrais sans probleme et que je recommande.
Efficace. Il y a de très belles scènes avec Edouard Baer surprenant dans le rôle de loubard, Bouli Lanners inimitable dans son éternel personnage de gros ours mal léché, Anna Mouglalis dans le rôle d'une farouche amazone cachée derrière un habit de serveuse.
Le film est bien construit, et la chute est un délice de cinéma.
Ce film est un savant mélange entre 2 univers. Celui de "C'est Arrivé près de chez vous" et l'univers d'un Tarantino. "C'est arrivé près de chez vous" pour l'aspect déluré et les images. Et Tarantino pour la chapitrage, la musique et certains dialogues. Au final on prend un réel plaisir à voir ce film. On rit beaucoup, les acteurs sont fabuleux, et c'est vraiment très bien filmé. Bref ... Une référence pour ma part !
Un flm très réussi, qui ne ressemble à aucun autre. Les acteurs réussissent une performance excellente et naturelle.J'ai été conquis dès le début par l'humour et l'ambiance proposés. Le réalisateur ne nous impose aucune morale et dieu que c'est agréable ! Un film innovant (plusieurs histoires en noir et blanc) tout en subtilité, un régal.
Le film, dans sa forme, lorgne du côté de Tarantino (chapitrage, musique, discussions insolites entre personnages...) et de Jim Jarmush par ses plans-séquences. Passé l'agacement propre au "à la manière de...", le charme du film fait effet, surtout à partir de la seconde histoire, grâce à des personnages finalement émouvants que drôles. On est ravis de retrouver Bashung et Arno pour une confrontation cocasse, ainsi que quelques trognes du vieux cinéma à la française (Rochefort, Kalfon...) dans le chapitre 4. Le noir et blanc plutôt cru s'y pare de quelques images poétiques. Au final, variations sympathiques sur le mythe du gangster, version cafeteria et barres d'immeubles.
Vraiment génial ! Un gros coup de coeur pour ce film. C'est inventif, original, drôle et merveilleusement bien joué. Un vrai bonheur de revoir Bashung ... L'acte avec les deux kidnappeurs (Larivière et Lanners) est génial, très fin et ultra bien joué. Une petite merveille du cinéma français à voir absolument.
Un très bon film. Le scenario tient bien la route emmené par une mise en scène originale rondement menée. Le schéma narratif très intéressant nous dévoile une histoire de gangster ratés, des gens banals qui arpente un chemin illicite, chacun meut par une nécessité un manque. L'idée du gangster est habillement déshabillée, pour nous en montrer l'essence. Les acteurs charismatiques jouent avec brillo des personnages complexes. Le choit du noir est blanc habille dans la photographie nous transporte jusque dans les prémices du cinéma. C'est un film complet donc complexe que vous aurez plaisir à regarder. On peut toutefois regretter un peu plus de rythme dans le début du film, regret compensé par la délectation minutieuse qui vous accompagne jusqu’à la fin.
Assez déçu, surtout au niveau des dialogues, pas assez travaillés, pas assez percutants (Audiard, Jeanson où etes-vous ?); je m'attendais, sans savoir pourquoi au fond, à beaucoup mieux, peut-être la faute à une affiche très prometteuse (une brune dénudée avec un flingue, comment résister ?). Tout n'est pas à jeter cela dit : on retiendra le face-à-face Arno - Bashung, l'histoire des 5 vieux à la fin (avec un formidable Terzieff) et, naturellement, le noir et blanc, très réussi.
"Pulp Fiction" semble être la source d'inspiration de Samuel Benchetrit pour son "J'ai toujours rêvé d'être un gangster". Là ou d'autres se seraient plantés en désirant faire du sous-Tarantino, Benchetrit se débrouille plutôt bien dans ce film sans atteindre le génie du long-métrage culte de Tarantino. Ici, même gestion du temps avec histoire non-linéaire, chapitres et longs dialogues. Si le premier sketch avec Edouard Baer et la délicieuse Anna Mouglalis se révèle peu inspiré, de même que celui avec Arno et Alain Bashung, les segments entre les papis gangsters et les deux kidnappeurs se révèlent être très bien écrits, laissant transparaître de la mélancolie, de l'humour et de la tendresse. "J'ai toujours rêvé d'être un gangster" et son noir et blanc symbolique est très bien maîtrisé, primo par sa mise en scène et par sa technique cinématographique renvoyant aux films noirs et blancs de la nouvelle vague. Samuel Benchetrit livre un film fort sympathique, aux multiples références qu'elles soient "tarantiniennes" ou non. Une lettre d'amour au cinéma, pas toujours très stable, mais qui apporte sa dose de plaisir.