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Fêtons le cinéma
702 abonnés
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4,5
Publiée le 10 novembre 2024
Qu’il est agaçant de lire des critiques incendiaires à propos des dernières œuvres de Francis Ford Coppola alors que ces mêmes critiques s’extasieraient devant ces mêmes œuvres si elles étaient signées d’un autre nom – on parlerait alors de « révélation » ! Youth Without Youth se propose d’adapter au cinéma Mircea Eliade, éminent spécialiste des religions et de leur histoire respective, et compose un long métrage foisonnant qui se regarde comme un chercheur étudie et déchiffre un manuscrit sacré. Son originalité tient notamment à ses mutations permanentes qui le rendent insaisissable, mutations tant formelles que tonales : les genres se confondent habilement, articulant le polar au drame sentimental en passant par la comédie et par le merveilleux ; quant à la mise en scène, elle ose tout, des ralentis au renversement de la caméra, sans oublier un travail sur les couleurs et sur les stéréotypes (la rose, par exemple). Coppola s’amuse avec leurs codes tout en offrant aux personnages principaux une profondeur mythologique : cette caractérisation leur confère une opacité tout en respectant la théorie de l’éternel retour selon laquelle une action humaine tire son importance par la reproduction d’une action similaire faite à l’origine. La trajectoire du film est donc celle d’une remontée dans le temps, suivant l’idée que« l’homme n’est pas, et ne peut être autre chose que de l’Histoire, car sa véritable essence est la temporalité » (Mythes, rêves et mystères, 1957) ; aussi auteur comme cinéaste le placent-ils au contact de la Seconde Guerre mondiale, décantée de sorte à ne garder qu’un climat paranoïaque obsédé par la création d’un individu parfait capable de résister aux effets destructeurs du temps. Les langues vivantes et mortes se suivent et s’emmêlent, les signes se superposent jusqu’à remonter au plus loin dans la culture, à ce moment où l’inarticulé est devenu articulé ; cette quête emprunte évidemment à la tragédie, cœur de ce film sensible et magnifiquement réalisé.
Radicalement opposé à son style, Coppola est de retour dans les années 2000 pour ce film si particulier. "L'homme sans âge" est un film traitant la vieillesse, par le traitement de la connaissance intellectuelle du personnage principale, incarné ici par Tim Roth. Malgré un pitch intrigant aux premiers abords, une idée intéressante lors de la première heure, le film plonge dans l'ennui, sentant que l'histoire se rallonge... Malgré une belle photographie, la mise en scène est pesante et manque de "saveur" pour nous accrocher à une histoire qui se perd vers sa fin. Un Coppola décevant. En 40 ans de carrière, il a le droit de se rater une fois, après une succession de bons films
Un petit ovni bien sympathique. Le cadre historique du film ou se déroule l'action, se passe pendant la seconde guerre mondiale, mais pas question ici de parler d'histoire ! On se concentre bel et un bien sur une seule et même personne dans ce contexte particulier. On ne s'attarde pas du tout sur la seconde guerre mondiale. J'ai trouvé que cela changeait et que ca faisait du bien de juste suivre la curieuse vie d'un homme avec cette arrière plan emblématique. Un vieille homme qui a consacré toute sa vie dans la linguistique va se retrouver littéralement frappé par la foudre. De la il va se réveiller rajeunit d'une 40aines d'année avec des facultés mentales exacerbés ! Après être devenu une curiosité dans le monde scientifique il va poursuivre son travaille dans le but de connaitre l'origine du langage. L'intrigue est intéressante, et la psychologie du personnage également. Le film est tellement dense que cela en donnerais presque le tournis, nombre de scenarios s'enchaine se termine, pour passer encore à une nouvelle intrigue. on peut sembler perdu, comme si le personnage refaisait un condensé de sa vie en un temps record. Mais est-ce pas la le but du film ? Je ne pense pas avoir tout bien assimilé cependant si vous voulez un film qui se démarque, foncé.
Un Coppola vraiment raté, d'un ennui paroxystique et qui est quasiment incompréhensible. Comprenne qui pourra! Moi j'abandonne et je retourne voir Le Parrain et Apocalypse Now.
Un conte fantastique ambitieux au début hyper prometteur, avant de s’enliser dans un récit très confus (à force de brasser trop de thèmes à la fois), manquant de rythme et d’émotions. Dommage ! 2,25
Coppola avait-il fumé la moquette avant de réaliser cet homme sans âge ? C'est confus, ça part dans tous les sens et surtout assez souvent ennuyeux et prétentieux. Ca passe de la réincarnation au rajeunissement, sans compter sur une séquence sur les expériences d'un médecin nazi fou. Coppola s'est pris très au sérieux. Certes, on reconnait parfois la patte du réalisateur du parrain, mais bien malin celui qui pourra comprendre ce qu'il a voulu nous dire. Bref, c'est raté.
En 2007, Francis Ford Coppola revient à la réalisation après dix ans d’absence (au cours desquels il eut cependant une carrière prolifique de producteur). Hélas, L’Homme sans âge se révèle assez décevant. Le réalisateur choisit d’oublier la grandiloquence d’œuvres comme Le Parrain, Apocalypse now ou Draculaspoiler: (malgré l’utilisation de rares trucages comme le plan où Dominic se lève de son lit alors que dans l’image renvoyée par le miroir le montre rester allongé ou l‘apparition finale de la rose) pour opter pour une narration plus intimiste qui se révèle en vérité bavarde et un peu éparpillée. À force de vouloir expérimenter sur le traitement de la narration, Coppola empêche le spectateur de comprendre clairement certains aspects de son récitspoiler: (quel est notamment la réalité du double de Dominic ?) et paradoxalement lui amène à trouver le temps un peu long. Tim Roth a beau être convaincant en personnage à la fois jeune physiquement et âgé par le nombre d’annéesspoiler: (il retranscrit d’ailleurs cet aspect dans certaines séquences du début où, malgré son physique de quarantenaire, il adopte une démarche et un habillement de vieillard) , cette histoire pouvant faire penser au Portrait de Dorian Gray ou à L’Étrange Histoire de Benjamin Button (qui sortira l’année suivante) ne marque pas le grand retour d’un cinéaste qui semble plus vouloir s’occuper de ses vignes ou profiter de sa retraite et de sa famille.
Après 10 ans d'absence derrière la caméra, Francis Ford Coppola revient avec "Youth Without Youth", l'histoire d'un vieux professeur de langue roumain frappé par la foudre en 1938. Non seulement il survit, mais son corps rajeunit et se voit doté de capacité extraordinaires. Le premier acte du film tient plutôt la route, entre un Tim Roth impliqué, et une mise en scène réussie. Malheureusement, le reste se fourvoie dans divers intrigues qui ont tendance à partir dans tous les sens, un scénario qui oscille entre poésie sincère et métaphysique maladroite, et une image parfois assez laide. Sans compter que certains acteurs ne semblent pas en grande forme. Le retour tant attendu était donc dispensable...
Un film vaniteux avec les inquiétudes d'un viel homme, le réalisateur. Pseudo-science à l'honneur, orientalisme. L'histoire est globalement en deux parties, ce pourrait être un double téléfilms ou deux films dans lesquels il y a une recherche absurde de l'origine du langage, et alors quoi qu'est ce que ça donnerait ? spoiler: on ne le saura pas, un peu un faux-spoil, désolé c'est de l'ironie . spoiler: Il y a aussi ne sorte de mystérieux double qui fait film d'horreur ou alors j'ai pas compris mais franchement c'est pas bien clair . Bon, c'est réalisateur sénile (non l'adjectif n'est pas trop fort au vu du film et de la fin du film) mais un bon réalisateur et malgré une obsolescence du propos ça se laisse regarder jusqu'au bout. Souvent c'est du délire d'intellectuel plus que de la science-fiction ou une vrai recherche de quelque chose aussi c'est tout juste moyen et rattrapé par les acteurs, le rythme et une mise en scène de qualité.
Avec ce film à tiroir complexe, abscons et remarquablement mis en scène, Francis Ford Coppola revenait à la réalisation après 10 ans d'absence. Porté par un Tim Roth superbe, L'homme sans âge brasse de nombreuses thématiques (l'accomplissement personnel, le temps qui passe, l'importance du langage dans la constitution de la pensée...) et des styles cinématographiques très différents (thriller, fantastique, film historique, film de quête personnelle et spirituelle...). Malgré quelques séquences plus faibles, un long-métrage fort et intéressant qui mérite d'être vu, du moment que l'on accepte de ne pas tout comprendre.
Si on met de côté la co-réalisation de Supernova, Francis Ford Coppola n’avait pas réalisé depuis dix ans. C’est en 2007 que sortira L’Homme sans âge, l’histoire d’un vieux professeur de linguistique roumain qui sera frappé par la foudre en 1938. Soigné dans un hôpital, son cas intéresse aussi bien les nazis que les agents américains. En effet, le personnage joué par Tim Roth se révèle rajeunir au fil des semaines tout en développant des facultés mentales. C’est en plein dans les thématiques du temps et de la connaissance que nous plonge ce drame fantastique. Abordant quelque peu l’occupation allemande, L’Homme sans âge évoque surtout le bouddhisme considéré comme la voie spirituelle ultime. C’est avec une photographie très sobre et une intrigue passionnante que cette œuvre personnelle est présentée. S’il aborde de nombreux sujets existentiels et que l’émotion est là, L’Homme sans âge aurait mérité à gagner en dynamisme au vu de sa durée. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Il y a dix ans, le grand Coppola a décidé de faire des films plus personnels et à budget plus réduit. J’attendais avec curiosité de voir le premier film de cette période, ayant adoré le suivant Tetro qui m’a subjugué. J’en suis sorti désarçonné, d’ailleurs la dispersion des votes des spectateurs est extrêmement significative. Exploration des méandres de la pensée, film métaphysique, fable à thème, nous sommes laissés à nous-même pour décider. Le savoir-faire du metteur en scène, nous retient malgré tout quand on se demande où il va. On se sent par moment chez David Lynch. La musique elle-même participe de cette étrangeté globale. Bref, ce n’est pas le coup de foudre, contrairement au héros. Avec un soupçon d’interrogation, et si j’avais loupé quelque chose ? TV en vo - septembre 17
L'Homme sans âge réalisé par Francis Ford Coppola en 2007. *Les points que j'ai appréciés → • L'histoire originale
*Les points que je n'ai pas appréciés → • Le manque de dynamisme et de péripéties • Les quelques scènes qui partent dans du n'importe quoi • Le fait qu'il n'y a rien à retirer de ce film
*Conclusion → Je n'ai pas aimé, c'est loin d'être nul mais qu'est-ce que c'est ennuyeux. 3/10.
Entre ode fantastique, comédie romantique et drame psychologique, Coppola se perd dans une mise en scène pataude et sans rythme. Si Tim Roth tient son rôle à merveille, le film sombre notamment dans la 2ème partie dans une narration aseptique et ennuyeuse. Coppola a perdu de sa superbe dans ce film expérimental.