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Un visiteur
1,0
Publiée le 6 décembre 2007
L'esthétisme est beau, l'image magnifique, le montage somptueux, la lumière jolie, bref la forme est exceptionnelle, nous somms chez Coppola.
Par contre l'histoire... Bon bah, on sort de la salle quoi... On se perd, on comprend rien, on rigole tellement ça en devient pathétique et on est déçu :(
Coppola n'avait pas besoin de compliquer son sujet pour passionner car il montre au début un talent de raconteur indéniable en nous contant l'histoire incroyable d'un homme qui rajeunit aprés avoir reçue un coup d'éclair. L'aspect volontairement kitsch signifie la liberté artistique avec laquelle le réalisateur d'Apocalipse now pu faire son film selon ses envies, le générique du début comme dans les anciens films, les ellipses, les plans fixes, cela tient de l'exercice de style reussie et trés plaisant pour le spectateur. Tim Roth en vieux ou en plus jeune passe parfaitement, il peut à l'aide d'artifices visibles interprétés deux sortes de personnages, il va de même pour l'actrice trés bonne qui joue 3 rôles avec conviction. La terreur qu'elle influe lorsqu'elle remonte le temps des langues ne tient qu'a ses cries son corp qui se tort ect... Ce qui devient génant c'est l'insistance avec laquelle Coppola à voulu nous dire une chose sur le temps qui passe. Autant dans ses autres films l'histoire faisait partie du temps et c'est pourquoi on sentait un chagement chez les personnages (la trilogie du Parrain, Jack, Apocalipse now et le temps qui changea le Colonel Kurtz, Dracula...) tandis que là il a voulu séparer le temps et l'histoire ce qui fait qu'il se désintérésse du récit pour se concentrer sur le temps uniquement à travers les langues et l'obsession de Tim Roth. La thèse est trop légère car pas soutenue par une histoire. Dans "L'homme sans âge" Coppola à explorer un de ses sujets récurrent présent tout au long de sa carrière en abandonnant le récit qui justement aurait pu être une aide de taille. Il a fait une inscise dans ce qui accompagnait ses histoires datant, mais cela s'avère pas reussi. Il reste toujours une esthétique remarquable, des acteurs et la satisfaction de voir un cinéaste qui peut faire ce qu'il a envie de faire.
je sais, je ne suis pas objectif. Je mets une étoile parce que c'est un film de Coppola, sinon je crois bien que je lui aurait mis 0 ! Un film qui pour moi est dans la lignée d'un "The Fountain" une allégorie sur le temps qui passe ! D'accord mais encore une fois, suis je vraiment bête ou bien ce film est incompréhensible ? Que vient faire cette réincarnation de Ruppini dans ce film ????? Pourquoi a t-il des "super pouvoirs", comme lire les livres sans les ouvrir ? Merci quand meme a Tim Roth qui porte bien le film sur ses épaules et qui joue une fois de plus très bien.
Coppola s’est éloigné du cinéma depuis 10 ans, jugeant le système hollywoodien trop contraignant à son goût. Ses ambitions de cinéastes et d’auteur semblant à ses dires avoir été bridées. 2007 est donc l’année de son retour puisque enfin il a trouvé les moyens de s’auto produire et donc de s’exprimer librement. Ce qu’il fait, il faut l’avouer assez courageusement, avec ce film qui revisite le mythe de Faust. Le Coppola nouveau est-il différent ? Oui car il aborde une manière de filmer ou d’appréhender son récit sous diverses inspirations (Aronofshy, Lynch ne sont pas loin) et surtout avec un nouvel appétit digne d’un premier film. Il s’aventure dans des cadrages ou des plans complexes, apporte une confusion stylisée dans la narration. Cela pourrait être extraordinaire, un tel revirement fut salutaire chez certains cinéastes comme Resnais par exemple. Hélas c’est loin d’être le cas. Cela tient d’abord à l’aridité du traitement. Cette espèce de parcours métaphysique de Dominic, le savant coincé entre deux espaces temps n’inspire que peu d’intérêt. Cela ne tient pas à Tim Roth qui est excellent, simplement à la nature générale du propos, crispante par toutes ces pistes ouvertes mais qui n’aboutissent jamais. C’est l’exemple type du film objet de désir de son réalisateur, plus difficilement de son public. Certes on peut s’extasier devant un tel déploiement d’idées, on peut aussi s’ennuyer, c’est mon cas. Gageons pour le prochain à un peu plus d’humilité ?
quel navet ! Une histoire qui part dans tous les sens, nourrie de clichés sur la bonne veille Europe, les méchants nazis, le gentil professeur, l'amour de jeunesse du vieux professeur, le retour vers les vies antérieures, la quête du savoir ultime... Tim Roth n'est absolument pas crédible dans son rôle de vieux professeur réssuscité en homme "jeune" et "séducteur". Peut-être un film comique si on prend ce film au 4e degré... et encore il y a tellement de longueurs que ce film mérite une récompense comme somnifère !
Que ce film soit une petite déception ne fait pas de doute. On est en droit d'attendre mieux de celui qui nous donna tant de chefs d'oeuvre dans les années 70. Mais ce film vaut tout de même beaucoup plus que ce d'aucuns veulent bien en dire. Tour d'abord, ceux qui ont noté qu'il récapitulait beaucoup des thèmes et obsessions de Coppola ont raison, de même qu'il est vrai que ce film-somme cherche aussi à revenir aux origines du langage cinématographique en même tant que les personnages sont eux en quête des origines du langage. On peut moins aimer la deuxième partie, celle qui observe le couple sur fond de régression vers les langues anciennes, mais apprécier le romantisme débridé et pourtant beaucoup plus tenu que dans un Dracula par exemple. Il est également très agréable de voir Coppola s'amuser dans la première partie comme s'il était dans un serial bien feuilletonesque, qui donne à un moment un petit côté Indiana Jones qui allège le propos philosophique du film, pourtant bien traité. Ce film n'est pas parfait? Certes, mais il n'en est pas moins passionnant pour autant, et il ne faut pas l'assassiner sous prétexte qu'il est inactuel. C'est au contraire une de ses plus grandes qualités. De même que la croyance folle de Coppola au romanesque et au cinéma comme medium visuel et réflexif.
Cela faisait 7 ans que nous n'avions pas eu affaire à Coppola, depuis Supernova. Et le voilà qui revient en trés grande forme avec L'homme sans âge, trés beau film qui raconte qu'un foudroyé rajeunit et multiplie ses capacités intelectuelles. Le début est pas mal et le personnage ne tarde pas trop à se faire foudroyé ce qui peut permetrre de lancer directement le récit. Essai sur l'origine des langues mais surtout sur la quète de la jeneusse, l'homme sans âge évoque clairement la limite entre l'onirisme extrémement présent dans ce film et la réalité. Trés bien filmé et trés bien monté ( j'ai adoré les plans à l'envers ), ce film reste un voyage à travers le continuum linguistique et on notera l'ecueil qu'à éviter Coppola, celui de tomber dans le fantastique pur. Etrange sensation à la sortir du film ou on se rend compte que le rajeunissement de Tim Roth n'était qu'une simple parenthèse temporel. Roth est trés bien, de même que Ganz et Alexandra Maria Lara déjà vu en duo dans "Der Untergang" ou Alexandra joue la secrétaire d'Hitler. Pour finir, Coppola à su nous surprendre et nous montrer qu'il est encore présent dans le cinéma américain.
Après 10 ans d’absence, le réalisateur de la trilogie du parrain et d’Apocalypse Now était très attendu pour son nouveau film. Adapté d’un roman du grand historien des religions Mircea Eliade, L’homme sans âge raconte le périple d’un professeur roumain qui devient fugitif à l’aube de la seconde guerre mondiale suite à son rajeunissement après avoir été frappé par la foudre. Par son hermétisme, le film est plutôt une œuvre complexe que les amateurs de philosophie apprécieront mais en y évoquant trop de thèmes à la fois c’ad l’identité, la mémoire, le voyage dans le temps, le thème du double, la réincarnation, l’amour éternelle et la réflexion sur langage l’œuvre, le propos en devient confus et même caricatural lorsque les élucubrations sont trop surréalistes. Il est dommage aussi que F.F Coppola n’ait pas utilisé un gros budget à la hauteur de son sujet pour la réalisation de ce film car il y avait matière à créer au niveau du visuel.
C'est le meilleur Film que j'ai vu depuis 5 ans. Un grand merci.
”Unheimlich”. Il n’est pas de meilleur mot pour traduire le sentiment du spectateur à la sortie de la projection du dernier film de Françis Ford Coppola L’Homme sans âge (mercredi sur les écrans français). Qu’on le traduise par “étrange”, “inquiétant” voir “effrayant”, ou que les plus freudiens s’aventurent via Marie Bonaparte vers une “inquitétante étrangeté” qui a déjà beaucoup servi (d’autant que le thème angoissant de la figure du double exposé dans l’article de Sigmund en 1919 y a sa part), la traduction est ad libitum et les éminents germanistes qui fréquentent la “République des Livres” ne manqueront pas de nous ouvrir d’autres perspectives. Mais c’est vraiment ça, unheimlich, qu’il s’agisse de l’atmopshère, de l’intrigue, des personnages. Le film est assez envoûtant jusque dans son rapport au temps, cette lenteur nécessaire à la dimension onirique de l’histoire : la renaissance d’un homme (habilement interprété par Tim Roth), professeur de linguistique dans la Roumanie de 1938, qui rajeunit comme par miracle après un coup de foudre (au sens propre du terme) et met à profit cette chance pour approfondir la seule chose qui l’intéresse vraiment, sa quête de l’origine du langage. On ne va pas s’attarder sur ce qui fait la singularité de cette entreprise dans la filmographie de Coppola (budget nettement moins important que d’habitude, distribution assez sage, tournage en Roumanie, plans fixes, influence de Ozu) pour nous attacher plutôt à ce qui l’a inspiré. Car ce film aura eu au moins la vertu de remettre, peut-être, au goût du jour l’oeuvre de Mircea Eliade (1907-1986), philosophe, philologue, historien des religions et grand passeur de mythologies (son portrait de jeunesse ci-dessus) et, qui sait, de faire connaître Le mythe de l’éternel retour ou Le sacré et le profane.
Je conseille vivement ce Film pour ceux qui intéresse au ésotérisme.Et puis çà fait pile 100 d'anniversaire.
"L’homme sans age" ou plutôt "comment perdre son temps". Un film aux prétentions philosophiques mais qui se veut finalement plus ennuyeux qu'autre chose. Merci Francis
Je n'aime pas dire du mal d'un film, mais alors là, je ne vois pas comment faire autrement. A partir d'un scénario alambiqué qui aurait clairement eu besoin d'être coupé en deux, Coppola (loin d'être n'importe qui, quand même !) nous envoie le film le plus poussif de sa carrière. Sans rythme, décousu, mêlant fantastique incohérent et amour improbable, le réalisateur tente de concilier deux lièvres qui le fuient en permanence : la maîtrise du sujet et la raison d'être du scénario. Les gens quittent la salle en cours de route, on tient bon jusqu'au bout, en se disant que ce voyage "temporel" linguistique finira par retomber sur ses pattes à un moment ou à un autre. En pure perte, car aucune pirouette ne vient sauver le naufrage. Dommage, vraiment.