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    L'Homme sans âge
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    227 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 janvier 2013
    C'est divertissant, cela se regarde, mais à postériori, le scénario est incohérent avec lui même. On part sur un aspect scientifique, on bascule dans du métaphysique et on termine avec du..."magique?". Bof.
    Pas mal de digressions pour meubler et faire de la longueur (certaines auraient mérité d'être exploitées).
    Une fois le "The End", on a un sentiment d'inachevé, de bâclé. On nous a mis en appétit et on nous laisse sur notre faim.
    Je n'y tiens plus... la quête d'une vie : l'origine du langage, même si c'est un prétexte, c'est hilarant de vouloir atteindre le "graal" spoiler: avec un magnétophone et un sujet qui "régresse" vers des vies antérieures. Quelques phonèmes dans des "langues inconnues"
    qui apporteraient "LA" révélation, c'est illusoire, voire pathétique?.
    De même, si c'était le sujet du film, pourquoi attendre 1h30 avant de traiter le sujet et l'expédier en 15 mn. Le préambule est un peu long.
    Enfin bref, le scénario jette en vrac, beaucoup d'idées, les relient les unes aux autres via une intrigue chaotique et nous le livre non terminé.
    M. Coppola, "peut mieux faire", vous l'avez déjà montré. Vous vous reposez sur vos lauriers....
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    En allant voir "L'Homme sans Age", j'ai ressenti un peu la même émotion que celle que j'avais éprouvée en allant voir "Full Metal Jacket" ou "Eyes Wide Shut" : après des années de latence, le plaisir de découvrir l'oeuvre d'un très grand réalisateur, et de recevoir un film comme on n'en fait plus, comme un écho de passé du cinéma. Ce qui paraîtrait insupportablement prétentieux venant d'un jeune réalisateur semble ici pleinement légitime venant de celui qui a adapté "Au Coeur des Ténèbres" dans la jungle cambodgienne, et l'exubérance de certains plans et de certaines scènes s'inscrit dans la construction d'un univers qui prolonge à la fois l'oeuvre de Coppola, et cite en même temps de nombreuses références, de Hamlet à "Citizen Kane".

    Premier plan, ouverture au noir, avec juste le tic-tac d'une montre. Une image floue, avec des sortes de lucioles scintillantes, qui laissent deviner un mécanisme d'horlogerie, puis un crâne distordu, comme une anamorphose d'Holbein. Une voix off dit "Mon seul et unique livre... Je n'ai rien été, et je vais mourir seul" Puis un vieil homme hagard en pyjama erre sous la neige, comme Salieri au début d'"Amadeus". Une rose rouge, Rosebud de ce récit, apparaît sur un fond noir, et un titre à l'ancienne s'incruste. Comme dans la suite du film, à l'ère du tout numérique, Coppola est plus proche de Meliès que de Lucas : image renversée, filtre mordorée ou violine, nuit américaine expressionniste, plongées et contre-plongées vertigineuses, split screen à la Matisse, avec des miroirs montrant des images décalées par rapport aux modèles qu'ils sont censés renvoyer.

    Alors certes, l'histoire vire un peu à l'ésotérisme new-age, sans doute plus du fait de la nouvelle de Mircea Eliade, "Le Temps d'un centenaire", dont elle est adaptée, que de la volonté de Coppola, qui s'est dit séduit par l'aspect de conte à la Borges de cette histoire : "Il y a de l’action et en même temps, le personnage ne cesse de réfléchir aux implications philosophiques de ce qui lui arrive. Je pensais donc que ça pouvait donner un film existant sur plusieurs niveaux de lecture." Il y a aussi quelques longueurs, et le récit se perd un peu à l'instar de son héros. Coppola revendique d'ailleurs ce rythme : "Quand je regarde les clips vidéo avec leur montage frénétique, j’ai immédiatement envie de prendre le contre-pied et de faire un cinéma plus lent, au tempo mesuré d’autrefois. Mais je crois par ailleurs que, quel que soit le domaine, même quand on arrive à ce qui ressemble à un point d’achèvement, il y a encore quelque chose à faire. Les notes d’un piano sont en nombre fini, mais les mélodies sont, elles, potentiellement infinies."

    Le choix de la Roumanie comme décor s'explique par la nationalité de Mircea Eliade ; mais je crois aussi que ce n'est pas un hasard, tant on retrouve par moment une ambiance gothique proche de celle de "Dracula", tourné dans la Transylvanie voisine : le visage sanguinolent du professeur foudroyé evoque la carapace de Gary Oldman, ou la transformation nocturne de Veronika rappelle celle de Mina. Mais les références ne se limitent pas à l'univers de Bram Stocker : Coppola va chercher aussi du côté de Frankenstein, dans le rapport entre Dominic et Stanciulescu, ou dans le générateur de foudre construit par le savant nazi ; il pioche aussi -entre autre- dans "Le Portrait de Dorian Gray", "Citizen Kane", "Le troisième Homme", "Le Faucon Maltais" ou "Fellini Roma".

    J'évoquais Kubrick, avant de lire l'interview de Coppola dans Libération, où il dit : "Quand vous faites quelque chose d’un peu nouveau, il y a d’abord un phénomène de rejet. Je ne m’exclus pas ce réflexe d’ailleurs. Je me suis toujours précipité pour voir chaque nouveau film de Kubrick et j’ai toujours été déçu à la première vision." Je pense que nombreux sont les critiques qui ont boudé le film et qui dans quelques années, disséqueront en DVD des scènes comme celle où une espionne allemande couche avec Dominic, et où son identité est révélée par un motif de la bretelle de son porte-jarretière qui se transforme lentement en croix gammée. Film de cinéaste et de cinéphile, "L'Homme sans Age" n'a été vu en deux semaines que par 85 000 spectateurs français. Dommage, surtout quand on découvre que 300 000 spectateurs sont allés voir "Saw 4" en une semaine...

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    Au départ, un coup de foudre. Un soir d’orage, Dominic Matéi (Tim Roth) se prend des milliers de volts sur son corps vieillissant. Coup de bol, au lieu de le brûler vif, ça le fait rajeunir miraculeusement. Le temps qui passe, et qui ne reviendra pas, est un sujet éternel. Certes. Mais encore ? Malgré quelques plans très esthétiques, le scénario est alambiqué et sans surprise. Bref, le contraire d'un coup de foudre.
    DarkParadise
    DarkParadise

    127 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2012
    J'ai pas du tout été convaincu. "L'homme sans âge" est un film au rythme si lent, au sujet si inintéressant, à la mise en scène si vieillissante... Je n'ai, en aucun moment, été emballé par ce que je voyais... je dirais même que j'ai détesté. D'ailleurs, si je lui mets 2/5 c'est parce que visuellement, le film est pas trop mal, que quelques effets visuels sont réussis (le tonnerre) ou que les acteurs sont formidables (surtout Tim Roth), mais je ne le conseille pas du tout, et surtout pas durant les jours de pluie!
    Cathedrale
    Cathedrale

    89 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2012
    Tempo mesuré, mélange des genres , L'Homme sans Age est une sorte de journal intime "Coppola", une riche et mélancolique synthèse de ses oeuvres, de sa vie ; dans Apocalypse Now, on remontait un fleuve, ici nous remontons le Temps. L'éclair vient bien du ciel, marécage divin, et c'est avec une cruauté méticuleuse que Dieu ou Autre offre au professeur une nouvelle jeunesse -manquée- Youth Without Youth, mais surtout, Youth without Love. Dominic Matei (Tim Roth) s'enferme -à nouveau- dans sa forteresse du Savoir, mais, cette fois, il laissera une petite porte ouverte, juste assez de place pour que le langage amoureux s'y engouffre. Langage complexe et malhabile qui doit cohabiter avec tant d'autres: le Babylonien, l'Araméen, la Sanskrit, autant de branches enfouient qui conduiront Matei à la racine, à l'origine des mots, du langage, son BUT ultime, mais alors , quand ce TEMPS viendra, l'Amour ne sera t-il pas trop vieux? Bouleversante histoire d'amour hors-temps, amour de l'Autre, amour de l'Art.
    lanfeust64210
    lanfeust64210

    8 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2012
    C'est un des films les plus incomprehensibles que j'ai vu avec une première très troublantes et captivantes et une deuxieme partie encore plus surprenante. Mais je dois avouer que je n'ai pas compris le sens de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 décembre 2011
    Une histoire déroutante défiant le temps et la physique, dans un monde encore timide face aux extravagances de la nature. La réalisation est un peu brouillonne, mais révèle des perles d'ingéniosité une fois passé ce cap!
    adicte
    adicte

    61 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 novembre 2011
    Je crois sincèrement que c'est le plus mauvais film que j'ai jamais vu, étant donné le talent habituel du réalisateur et de l'acteur principal. Un brouillon sans nom qui veut taper dans tous les registres et qui devient risible tellement c'est grotesque. Comment peut-on réaliser le Parrain et en arriver là?
    Jacques Paganel
    Jacques Paganel

    1 abonné 59 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2011
    Un film intéressant à voir, superbement interprété, même si on a du mal à saisir le message de Coppola.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 octobre 2011
    Drôle de sensation que d'avoir ce sentiment d'être passé à côté de quelque chose, d'avoir ce sentiment de ne pas avoir su saisir le sens même du film. Je dois avouer que je me sens un peu frustré. Je peux pas dire que j'ai eu un profond déplaisir à voir ce film, ce serait même le contraire mais la fin m'a quand même laissé perplexe. Beaucoup trop de questions et très peu de réponses, j'ai vraiment cette impression que quelque chose m'a échappée. J'ai cru comprendre aussi qu'il y avait un lien assez étroit avec l’œuvre même de Coppola, œuvre que je connais au final assez mal... Je m'avoue pas vaincu et je pense revenir assez vite sur le film, le revoir à tête reposée (il était plus de minuit quand je l'ai commencé) et déceler certaines choses que j'aurais pu zappé. Je crois que le film a vraiment un message à faire passer et il ne me reste plus qu'à le saisir....
    matetvivi
    matetvivi

    14 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2011
    Un bon petit film, quoiqu'un peu hermétique. J'attendais mieux d'un Coppola émancipé...pas mauvais, pas inoubliable non plus.
    Pascal I
    Pascal I

    775 abonnés 4 135 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juillet 2011
    Et bien, je vais être encore plus dur que la moyenne des critiques ! Un film vide de sens et excessivement présomptueux, C'est simple, il n'y a rien, même le voyage de l'esprit est un non-sens, racoleur et moraliste qui s'évertue, 2 h durant, à nous matraquer de pseudo psychologie, essayant vainement de faire tomber des paradigmes qui inaboutie à rien de rien. Un ennuie terrifiant ! 1/5 juste pour le 1er quart d'heure prometteur, ensuite c'est ... rien !!!
    Antoine M
    Antoine M

    65 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2011
    Un film brillant, non sans défaut, mais qui plonge le spectateur dans une formidable introspection explicitée à la fin par le rêve du paillon de Tchouang-tseu. Coppola nous offre un conte philosophique aux allures de film noir dont la profondeur vertigineuse ne peut être explorée par le cinéaste lui-même.
    Le film raconte la vie d'un fou dont l'œuvre est celle d'un génie, le film est fou, Coppola est un génie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 mai 2011
    un scenario décousu, séparé en au moins deux phases bien distinctes qui auraient pu faire l'objet de deux long-métrages chacun un peu plus développés. ici on reste sur sa faim dans l'un ou l'autre cas, il ressort une impression d'inachevé, d'inabouti, comme si coppola avait fini par mettre un terme à un projet beaucoup trop ambitieux pour lui... malgré ces défauts, ça reste un film hautement intéressant présentant aussi de grandes qualités...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 mai 2011
    Bon, j'ai exagéré la note, parce que je pense que c'est quand même un film qui vaut la peine d'être vu. Et parce que je ne suis pas familier avec l'oeuvre ou les idées d'Eliade, donc je ne peux pas juger le film à sa vraie valeur. Je connais cependant le conte dont il s'est vraisemblablement fortement inspiré pour cette histoire, quelque chose du genre Jeunesse sans vieillesse et vie sans mort, qui est un des plus beaux contes du monde et qui aurait mérité une plus ample diffusion. La fin (du film) en est entièrement tirée par ailleurs. Il y'a également d'autres idées dans ce film, spécialement autour de l'histoire d'amour métempsychique du personnage en conflit avec son "oeuvre", qui sont superbes.
    Le problème est dans la réalisation, oui certes c'est (ce fût ?) un grand réalisateur, mais là on voit trop les ficelles. Les plans d'intérieur arrangés en studio, trop stéréotypés, les autres plans bruts comptant sur le côté glamour/vieillot des paysages roumains et sur l'exotisme des acteurs (roumains aussi). Comment dire... ça ne peut marcher que sur des américains (voire sur des allemands), dépourvus d'histoire et habitués aux décors industriels. Pour des européens qui ont voyagé un minimum sur leur continent (et qui préférent un Hilton à une auberge avec toilettes au fond du jardin, toute glamour qu'elle fût), cela évoque forcément d'autres sensations. Puis bon, certaines scènes qui arrivent à froid, comme lorsque les personnages se mettent à parler passionément en des langues inventées, font forcément rire, ce qui n'est pas bon pour un film de ce genre.
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