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ChroniqueMécanique
313 abonnés
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3,0
Publiée le 29 janvier 2011
Cette chronique folle et acide du monde universitaire américain peut paraître au premier abord un "American pie" amélioré et intellectualisé, qui ne chercherait pas a faire uniquement du "pipi caca". Je n'ai pas lu le roman dont le film est extrait mais je connais d'autres oeuvres de son excellent auteur, donc le style ne m'est pas inconnu. En tout cas, j'y suis allé plutôt réticent car le casting me faisait peur (le héros de "Dawson", l'héroïne de "Sept à la maison" et celle de "40 jours, 40 nuits", ça faisait beaucoup trop pour moi dans un seul et même film !) et parce que je n'avais pas été séduit par la façon de faire de Roger Avary sur ce que j'avais vu de lui jusqu'ici, c'est à dire "Killing Zoe". Mais ici, les acteurs principaux ont été une bonne surprise puisqu'ils tiennent parfaitement la route et leur prestation insuffle du caractère et de la psychologie à leurs personnages, et la réalisation, même si elle peut paraître à certains moments un peu prétentieuse, elle est très réussie, regorge de plusieurs idées de mise en scène vraiment sympas, notamment grâce à un montage intelligent, et la photographie bénéficie d'une esthétique soignée et en parfait accord avec ce qu'elle dépeint. Le bémol est que parfois le film se perd dans son esprit trash et "rock'n'roll", s'égare un peu trop dans le film d'ados corrosif et virulent, et reste alors trop superficiel sur l'émotion, la détresse et la mélancolie que doivent (ou devraient) dégager cette descente aux enfers, cette quête d'identité emprunte d'un profond malaise cachée sous une apparence joviale, cette histoire d'amour enfouie sous des histoires de culs. Ce qui fait que la folle magie qui opère durant le film s'éteint de temps à autres et laisse quelques blancs dans le rythme. Mais cette acerbe et électrique satire de la jeunesse américaine est à voir et à conseillée à ceux qui ne l'ont pas encore vue.
Une adaptation magistrale de Bret Easton Ellis qui retranscrit avec brio l'univers des campus américains. Miser sur les nouvelles générations issues de la télévision est un choix aussi délicat que judicieux puisque le résultat est des plus jubilatoires. Un chef-d'oeuvre avec certains plans d'une efficacité dévastatrice.
revu ce film au cours d'une rétrospective au cinéma le saint germain des prés, ce film est proche du chef d'oeuvre. C'est en tous les cas assurément un film qui restera dans le temps et c'est bien la meilleure adaptation d'un roman de ellis. L'écriture est magistrale, la réalisation épouse à merveille le style de Ellis, multipliant les points de vue des personnages, croisant et décroisant à l'infini les trajectoires et les parcours de ces âmes errantes. La scène d'ouverture (la 1ère soirée) est unique en son genre, tout comme bcp d'autres scènes dans le film. On sent Roger Avary totalement baigné et inspiré par l'oeuvre de Ellis, mais aussi aidé par son talent de scénariste; Ce n'est pas pour rien que les 2 meilleurs films de tarantino, réservoir dog et pulp fiction, sont coécrits par Avary. Ne cherchez pas plus loin pourquoi les films suivants de QT ont moins de personnalités et semblent raconter tjrs la même histoire.
Bret Easton Ellis est un écrivain culte. Il a décrit comme personne la jeunesse californienne friquée et désemparée des années 80. Les préoccupations générales des ados n'ont pas changées d'un iota: comment trouver un exutoire ou gagner de la confiance dans un monde globalement bien cruel? La réponse réside pour Ellis dans un excès de sexe,drogue et violence que son roman "Les lois de l'attraction"(2002) résumait d'ailleurs très bien. La transposition par Roger Avary en 2002,accouché d'un film singulier,qui sort en apparence des sentiers battus,mais qui est plus racoleur qu'incitant à la réflexion. La mise en scène chamboulante des premières minutes ne fait illusion qu'un temps. Ensuite,la surenchère gagné du terrain,au niveau de la débauche,au niveau des grimaces des jeunes acteurs(puisés dans le vivier des séries TV). Et on se lasse de ce raisonnement en vase clos,qui finalement oublié le contenu sulfureux d'Ellis pour ne retenir qu'une folie festive à la Project X.
Au bout de 20 min, j'ai simplement laché cette masturbation pseudo intello-jeunz. Il faut le dire c'est simplement sans intérêt, d'un ennui profond, et sans but. Finalement ce film risque tout de même de plaire aux petits adolescents boutonneux fantasmant tous les soirs à leur premier coït. Sorti de là, c'est franchement pipi-kaka (pardon vomi) et on se demande encore comment des critiques digne de ce nom ont bien pu encenser une pareil invraisemblance cinématographique. Pour enfoncer le clou, la réalisation est juste ridicule, et les marches arrières ont vite fait de donner le tournis et ennui. Bref un film à fuir comme la peste, sauf si vous avez 16 ans.
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2,5
Publiée le 3 février 2014
Soirèe « fin du monde » d'une scène d'intro où l'on a l'impression que le temps s'est arrêtè avec des effets visuels et un jeu de camèra remarquables! Symbole d'une gènèration en manque de repères, "The Rules of Attraction" commence comme ça et n'a rien à voir avec un teen-movie de base! Un vrai pouvoir de sèduction visuelle dans les vingt premières minutes! Puis on tombe dans le convenu! Dommage car ce film de Roger Avary avait tous les atouts avec un James Van Der Beek ètonnant qui cassait là son image de la sèrie « Dawson » en donnant l'impression de s'impliquer, de s'exhiber sans compter dans les expressions faciales, en sautant toutes les bombasses du bahut! La lègende dit que le personnage de Jessica Biel ètait tellement bourrèe qu'elle s'est tapèe dans un dortoir toute une èquipe de footballeurs amèricains [...] Les romantiques sont donc exclus à la vu de ce film portrait par un cinèaste qui finit par adhèrer à ce qu'il entend dènoncer! Sophistication et provocation parcourent le mètrage! La superficialitè et la vulgaritè aussi! Du dosage corsè entre "Trainspotting" et "Kaboom" naît ce cinèma original qui n’a rien à voir avec la rèalitè et en même temps qui n'a rien de nouveau! Avec une B.O en osmose qui laisse parfois une impression de grandeur tragique! A revoir èventuellement dans une prochaine dècennie...
Totalement mauvais mais moins pire que l'exécrable Killing Zoe.Avary use d'effet visuel lamentable qui ne font qu'alourdir le développement de sa pathétique histoire aux personnages aussi cliché qu'écule.L'image quant a elle et aussi bonne que n'importe quelle série américaine et pour couronné le tout,il n'a aucun sens du cadrage.
A des années lumières du morbide du roman, voila une nouvelle adaptation d'un roman de l'inadaptable Bret Easton Ellis,le film peine à trouver sa place entre tous ses effets aussi tape à l'oeil qu'inutiles, ses dialogues creux et faussement sans parler des acteurs en roue libre total...Avary n'est pas Tarantino, et de toute façon le sujet ne s'y prêté pas.
J’ai entendu à droite et à gauche que c’était là un film noir et puissant… Quelle blague ! Pour moi c’est juste un teen-movie totalement baclé qui n’a rien à dire ni à montrer, si ce n’est un James Van Der Beek totalement maussade et inexpressif. Une daube…
pas libre et figée dans ses canons pub l'adaptation de ce trip tourne longuement en rond comme pour bien démontrer l'existence de son total vide; si ce n'est qu'il est vrai que les quelques portraits de vieils aigris profs et des parvenus narcissiques fans des cliniques à botox valent le detour -et encore.
Adaptation du roman du même nom de Bret Easton Ellis à qui l'on doit notamment American Psycho. Les Lois de l'attraction c'est un peu les lois d'un jeune homme qui pense et extériorise des excitations dur et de vérité amer. Le plus beau rôle de l'acteur James Van Der Beek qui démontre bien sa facilité de s'approprier un personnage complexe. Ce personnage c'est Sean Bateman qui n'est autre que le jeune frère de Patrick Bateman (American Psycho). Les textes, la musique, les rapports relationnels d'une jeunesse tourmenter soit pour comprendre le meilleur ou le mauvais est superbement poser. Réellement un de mes films fétiches.
Quand je disais qu'Avary était un grand malade!!! Même le montage est tordu!! L'histoire étant adapté d'un Ellis (rappellons nous American psycho) elle est forcément tordu ET original!! et plus c'est tordu plus c'est original!!