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Votre avis sur Les Lois de l'attraction ?
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Des thèmes polémiques abordés sans tabous avec une certaine aisance certes.. mais qui au final donne un rendu assez brouillon, rien n'est ordonné, et même si c'était certainement le but du film, ça ne passe pas très bien, ajouté à cela un jeu des acteurs médiocre enlevant encore plus de crédibilité au film... pas très convainquant !
Le scénariste de Reservoir dogs et Pulp fiction réalisa dans la foulé des films fait avec Tarantino, "Killing Zoe". En 2003 il récidive avec "Les lois de l'attractions", adaptation d'un roman de Bret Easton Ellis qui avait déjà fait l'oeuvre d'adaptation au cinéma avec Moins que zéro et American psycho qui n'est pas trés reussi pour ce dernier. Roger Avary a su tirer tout le potentiel de l'esprit de l'écrivain américain tout en proposant sa propre vision du livre. Choquant, déroutant, subversif, vulgaire et j'en passe. Le film ne raconte ni plus ni moins qu'un chassé croisé amoureux dans un campus pour fils de riches, mais avec un tel sens du sensationel que ce qui pourraient passer pour de simples scenettes bon à jeter aux sitcom(s), deviennent des histoires a forts enjeux et nous ammène à nous poser des questions sur tel ou tel personnages. Sans tomber dans l'hors norme, Avary propose un défi visuel relevé haut la main, les ralentits, les marches arrières, un passage avec le split-screen utilisé à bon escient, et toutes sortes d'effets "modes" pour une fois usées à servir le sujet et non pour clouer le spectateur. Le choix des acteurs est judicieux. Prendre les stars du petits écrans (le mec de Dawson et Jessica Biel de 7 à la maison) et les remettrent dans un contexte qu'ils connaissent mais avec un serieux brin de folie en plus. Les lois de l'attraction est une adaptation plus que reussite puisqu'elle retranscrit fidèlement en image et en situation l'esprit d'Ellis, de plus elle propose une vision personnel du cinéaste (au niveau images surtout) et les personnages sont tous atteint d'une folie qui ne vous fera quitter l'écran qu'apprés le générique terminé.
Les Lois de L'attraction ou l'histoire tragique de quelques adolescents, tous dépravés, étant completement perdus psychologiment parlant. On tombe avec eux dans leurs chutes respectives qui peut s'averer fatale. Une réalisation intrigante, des personnages ambigues, de l'émotion, du trash ... Il est tout simplement excellent ! En prime, Ian Somerhalder soft, efficace au charisme impressionant !!!!
"Les lois de l'attraction" est loin d'être l'histoire d'un gentil étudiant amoureux de la plus belle fille du lycée. Il s'agit d'un portrait de la jeunesse décadente au sein d'une université où se côtoient bel et bien des bombes sexuelles et des éphèbes mais tous sont loin d'être des anges. Ces jeunes adultes passent la plupart de leur temps entre les soirées, l'alcool, les aventures d'un soir et la drogue. Même le professeur de philosophie ne délivre des bonnes notes qu'après une bonne fellation.
Adapté du roman éponyme de Bret Easton Ellis (à qui on doit "American Psycho"), "Les lois de l'attraction" met en scène trois personnages dont Sean Bateman (le jeune frère de Patrick Bateman, le héros de American Psycho). Ce dernier est d'ailleurs interprété par James Van Der Beek, alias Dawson, qui casse son image de gentil garçon pour celle d'un beau salaud. Jessica Biel (Marie de "Sept à la maison") fait la chaudasse de service, Ian Somerhalder joue un homosexuel peu chanceux... Le casting ne s'éloigne pas trop des séries télés standard mais tous ces personnages sont superficiels au possible, insouciants, décérébrés, détestables... Roger Avary, le dialoguiste de Tarantino, livre avec ce film une bonne adaptation de l'oeuvre, bien réalisé, bonne bande-son tout en s'affranchissant du support d'origine mais en gardant le même esprit voulu par l'auteur.
Utilisation inversée d'un "American Pie", "Les lois de l'attraction" se présente plus comme un drame étudiant où même le suicide d'une fille n'émeut pas ses créatures de la nuit plus occupée à dormir pour récupérer d'une soirée qu'à aller en cours. Subversif, réaliste, vicieux. Très bon film.
Adapté du roman éponyme de Bret Easton Ellis (à qui on doit "American Psycho"), "Les lois de l'attraction" met en scène trois personnages dont Sean Bateman (le jeune frère de Patrick Bateman, le héros de American Psycho). Ce dernier est d'ailleurs interprété par James Van Der Beek, alias Dawson, qui casse son image de gentil garçon pour celle d'un beau salaud. Jessica Biel (Marie de "Sept à la maison") fait la chaudasse de service, Ian Somerhalder joue un homosexuel peu chanceux... Le casting ne s'éloigne pas trop des séries télés standard mais tous ces personnages sont superficiels au possible, insouciants, décérébrés, détestables... Roger Avary, le dialoguiste de Tarantino, livre avec ce film une bonne adaptation de l'oeuvre, bien réalisé, bonne bande-son tout en s'affranchissant du support d'origine mais en gardant le même esprit voulu par l'auteur.
Utilisation inversée d'un "American Pie", "Les lois de l'attraction" se présente plus comme un drame étudiant où même le suicide d'une fille n'émeut pas ses créatures de la nuit plus occupée à dormir pour récupérer d'une soirée qu'à aller en cours. Subversif, réaliste, vicieux. Très bon film.
Un film dangereusement corrosif qui s'approche plus de la vérité sur la vie des ados que n'importe quel teen-movie. Violent, malsain et admirablement réalisé, c'est un petit bijou.
Les Lois de l'Attraction est un chef-d'oeuvre. Etant fan du livre, et de Bret Easton Ellis en général, je découvre ici la meilleure adaptation qui ai jamais été faite de BEE mais également du monde. Roger Avary, que j'aimerais voir plus souvent a tel point sa réalisation est ultra inventive et "cool" est juste révolutionnaire. Son don pour la musique est également très impressionant, parce que oui, la BO de ce film sera sur votre téléphone quelques heures après le visionage. Bien supérieur à Tarantino selon moi, il fait ressortir tout ce qui est possible et tout ce qui fait la beauté du cinéma, jusqu'au choix de ses acteurs ( Je n'imaginais personne d'autre que James Van der Beek et Ian Somerhalder pour Sean et Paul) et il a su donner à Lauren un teint bien différent de celui du livre, mais tout de même très interessant. Voila, Rules of Attraction est un film a voir absolument, et le livre est à lire absolument. Rock'n'roll.
Ce film m'a laissé quelque peu perdu... Je ne saurais dire s'il est bon ou pas. Les acteurs sont bons, le montage est bon mais on sent une volonté de reprendre l'idée de Memento dans les scènes à l'envers... en fait Avary ne reprend pas la même idée mais on sent l'influence. La bisexualité n'a rien à voir dans ce film, on n'y voit que des gays. L'histoire manque de profondeur et certaines scènes sont abérrantes. Le film représente une certaine réalité, peut-être pas celle des étudiants français, mais il nous touche quelque part. Un film troublant, mais qui donne l'impression d'être un essai plus ou moins raté...
A oublier... Je ne connais pas le livre, mais j'imagine qu'il est mille fois mieux. Des longueurs, une construction inégale, mise en scène bancale autour des personnages, le début pourtant prometteur ne tient pas toutes ses promesses au final (heureusement le passage de Victor et ses virées européennes est très réussie). Mais en fin de compte, ces personnages et leurs affres pseudo amoureuses ne m'ont ni touchés ni intéressés. Ennuyeux.
Un énième film sur la jeunesse étasunienne dont on ressort vraiment satisfait. c'est bien réalisé, bien joué et on ne s'ennuie pas une seconde, un film qui donne envie de lire le roman inital.
j'ai vu ce film un nombre incroyable de fois. la realisation est moderne et dynamique. les personnages sont charismatiques, la BO est au top (j'ai acheté l'album). pleins d'acteurs plus ou moins connus. du tout bon.
Roger Avary, auteur aux penchants très Européens, frappe fort en transposant sur grand écran l'oeuvre littéraire pratiquement inadaptable de Bret Easton Ellis. Non seulement, il en délivre le message nihiliste, mais surtout, par sa structure narrative et ses excellentes idées de mise en scène, il en restitue le ton complexe, à la fois ironique et sordide. Pourquoi les Lois de l'Attraction est-il le meilleur film jamais réalisé sur la post-adolescence ? Peut-être parce que c'est le seul à comprendre son désespoir, à en saisir la quête déçue d'absolu et de sens, à la regarder en face, à la scruter en détails alors qu'elle se désintègre littéralement sous les yeux d'une société aveuglée, qui ne la voit même plus... parce qu'elle ne veut plus la voir. C'est dire à quel point on est loin, très très loin d'American Pie... Et ça fait mal.
ConFucAmuS
Une excellente adaptation du livre de Bret Easton Ellis, et un film plus que réjouissant.
Nous nous retrouvons propulsé dans la faculté de Camden et à son quotidien de débauche. Les soirées ou l'alcool, le sexe et la drogue tournent à plein régime.
La narration décide de suivre 3 personnages (là où il y en avait plus dans le livre):
- Sean Bateman, frère de Patrick(protagoniste principal d'American Psycho)
- Lauren et Paul.Trois personnes qui se croisent aux soirées et à la fac,espérant trouver tous les trois LA personne avec qui ils comptent partager plus qu'une nuit.
Mais le quotidien hédoniste de la fac et le caractère impersonnel qu'elle exerce dans les relations entre les gens ne facilitent pas les choses.
Sean,véritable sociopathe, oublie facilement les gens et se désintéresse totalement d'eux.
Lauren essaye, tout comme Paul, d'établir des contacts mais se heurtent aux dures réalités d'un campus régi par la bibine et la baise.
La réalisation colle au plus près de ses étudiants désaxés, désabusés ou désespérés.
La réalisation de Roger Avary fait preuve d'une belle inventivité (utilisant les splits-screen, flashbacks,...) pour dilater, étendre ou remonter le temps. Et rendre encore plus palpable ce carrefour de rencontres, choix et destinées possibles pour les personnages.
Les acteurs sont prodigieux: James Van der Beek est absolument dément en sociopathe, à des kilomètres du gentil Dawson qu'il campe dans la série éponyme. Je tire également mon chapeau à la brillante Shannyn Sossamon (Lauren) et l'épatant Ian Somerhalder (Paul).
Mention également de Jessica Biel, surprenante en miss fêtarde et Kip Pardue qui malmène sa belle gueule avec son personnage d'hédoniste imbuvable (qu'on retrouve d'ailleurs dans le roman Glamorama).
Un constat sincère, rude mais parfois bien acide et revigorant.
Nous nous retrouvons propulsé dans la faculté de Camden et à son quotidien de débauche. Les soirées ou l'alcool, le sexe et la drogue tournent à plein régime.
La narration décide de suivre 3 personnages (là où il y en avait plus dans le livre):
- Sean Bateman, frère de Patrick(protagoniste principal d'American Psycho)
- Lauren et Paul.Trois personnes qui se croisent aux soirées et à la fac,espérant trouver tous les trois LA personne avec qui ils comptent partager plus qu'une nuit.
Mais le quotidien hédoniste de la fac et le caractère impersonnel qu'elle exerce dans les relations entre les gens ne facilitent pas les choses.
Sean,véritable sociopathe, oublie facilement les gens et se désintéresse totalement d'eux.
Lauren essaye, tout comme Paul, d'établir des contacts mais se heurtent aux dures réalités d'un campus régi par la bibine et la baise.
La réalisation colle au plus près de ses étudiants désaxés, désabusés ou désespérés.
La réalisation de Roger Avary fait preuve d'une belle inventivité (utilisant les splits-screen, flashbacks,...) pour dilater, étendre ou remonter le temps. Et rendre encore plus palpable ce carrefour de rencontres, choix et destinées possibles pour les personnages.
Les acteurs sont prodigieux: James Van der Beek est absolument dément en sociopathe, à des kilomètres du gentil Dawson qu'il campe dans la série éponyme. Je tire également mon chapeau à la brillante Shannyn Sossamon (Lauren) et l'épatant Ian Somerhalder (Paul).
Mention également de Jessica Biel, surprenante en miss fêtarde et Kip Pardue qui malmène sa belle gueule avec son personnage d'hédoniste imbuvable (qu'on retrouve d'ailleurs dans le roman Glamorama).
Un constat sincère, rude mais parfois bien acide et revigorant.
Fataliste.Nihiliste.Débauché.Alarmant.Furieux.Sexuel.Dément.Givré.Instructif.Gay.Imbibé.Actuel.Hypocrite.Tragique.Violent.Amoral.Effrayant.Indécent.Rebelle.Satirique.Magique.Cynique.Renversant. Cest tout ça LES LOIS DE LATTRACTION. Pas seulement clinquant, bien plus quun simple teen-movie, une brillante vision de ladolescence, aussi crue, dure, déconcertante et désenchantée soit elle, à lesthétique léché et très bien rythmée. Roger Avary se montre une nouvelle fois très inventif, tentant toutes sorte de techniques pour améliorer son style. James Van Der Beek, Ian Somerhalder, Shannyn Sossamon sont parfaits, tout à fait intégrés dans la peau de ces personnages très profonds et absolument fascinants. LES LOIS DE LATTRACTION a fait un flop aussi retentissant aux USA et en France. Vraiment navrant car le public a manqué un chef duvre sublime, sensationnel, survolté, à la fois très réaliste et totalement surréaliste, décapant, qui sest imposé comme lune des meilleures visions de ladolescence au cinéma.
Oubliez le côté provoc' de l'affiche du film (un peu gratuit, destiné à attirer un public d'adolescents fans d'American Pie et tutti quanti) car Les lois de l'attraction est bien plus qu'un simple film pour ado. D'ailleurs, en est-il vraiment un ? Oui... et non. Oui car son propos s'adresse directement à ceux-ci pointant la vanité et le vide affligeants qui caractérise leur vie tournée vers l'autodestruction et les paradis artificiels plutôt que vers la construction d'un lendemain. Non, car le propos en question est universel et peut toucher tout un chacun.
Effectivement, Roger Avary dresse ici le portrait de la jeunesse d'aujourd'hui (bien que l'action se déroule dans les années 80) à travers le regard et le recul d'un adulte, le tout sans tomber dans l'écueil de la moralisation ringarde et pesante. Au contraire, le film est un condensé d'humour qui fait mouche à chaque fois. Mais Les lois de l'attraction, c'est aussi et surtout des histoires d'A... contrariées qui offrent toute une succession de temps forts qui trouvent un paroxysme magnifique dans la dernière scène, qui confronte l'épatant Ian Sommerhalder à la touchante Shannyn Sossamon, et qui est d'une beauté à couper le souffle.
Le génie de Roger Avary aura été de s'inspirer pleinement du style d'écriture de Brett Easton Ellis et de le transposer fidèlement à son film jusque dans ses moindres procédés ; de la réalisation (inventive, surprenante et grandiose) au montage (ultra-réfléchi, brillant et intelligent)... De l'esbrouffe ? Non, car tout - dans ses moindres détails, est destiné à appuyer les idées véhiculées tout au long du film.
Les personnages, quant à eux, sont d'une authenticité et d'une profondeur incroyables. Interprétés avec brio par des comédiens issus de séries télévisées diverses, ils ancrent d'autant plus le film dans une analyse pertinente de la culture du formatage à outrance véhiculé par les médias dont le film offre ici, d'une manière détournée, les affres les moins glorieuses.
Effectivement, Roger Avary dresse ici le portrait de la jeunesse d'aujourd'hui (bien que l'action se déroule dans les années 80) à travers le regard et le recul d'un adulte, le tout sans tomber dans l'écueil de la moralisation ringarde et pesante. Au contraire, le film est un condensé d'humour qui fait mouche à chaque fois. Mais Les lois de l'attraction, c'est aussi et surtout des histoires d'A... contrariées qui offrent toute une succession de temps forts qui trouvent un paroxysme magnifique dans la dernière scène, qui confronte l'épatant Ian Sommerhalder à la touchante Shannyn Sossamon, et qui est d'une beauté à couper le souffle.
Le génie de Roger Avary aura été de s'inspirer pleinement du style d'écriture de Brett Easton Ellis et de le transposer fidèlement à son film jusque dans ses moindres procédés ; de la réalisation (inventive, surprenante et grandiose) au montage (ultra-réfléchi, brillant et intelligent)... De l'esbrouffe ? Non, car tout - dans ses moindres détails, est destiné à appuyer les idées véhiculées tout au long du film.
Les personnages, quant à eux, sont d'une authenticité et d'une profondeur incroyables. Interprétés avec brio par des comédiens issus de séries télévisées diverses, ils ancrent d'autant plus le film dans une analyse pertinente de la culture du formatage à outrance véhiculé par les médias dont le film offre ici, d'une manière détournée, les affres les moins glorieuses.
Un teen movie complètement atypique, dérangé et dérangeant... Roger Avary, scénariste des 1ers Tarantino, signe une œuvre résolument décalée, à la fois bien trash sur la forme et pourtant très romantique sur le fond, ce qui est paradoxal.
Au travers du récit des destinées sentimentales d'une poignée d'étudiants, Avary embrasse la plupart des thématiques propres à cette génération : le sexe, les sentiments, la quête de soi, la souffrance extrême qui mène au suicide, l'homosexualité... Dommage que règne par moments une certaine confusion.
Adaptant un roman de Bret Easton Ellis, le réalisateur américain s'en donne à cœur joie dans sa mise en scène innovante, audacieuse, provocante, sublimée par l'interprétation générale bluffante de ses jeunes acteurs, et magnifiée par une BO d'enfer.
"The rules of attraction" risque de rebuter ou fatiguer certains, mais c'est un film original à découvrir.
Au travers du récit des destinées sentimentales d'une poignée d'étudiants, Avary embrasse la plupart des thématiques propres à cette génération : le sexe, les sentiments, la quête de soi, la souffrance extrême qui mène au suicide, l'homosexualité... Dommage que règne par moments une certaine confusion.
Adaptant un roman de Bret Easton Ellis, le réalisateur américain s'en donne à cœur joie dans sa mise en scène innovante, audacieuse, provocante, sublimée par l'interprétation générale bluffante de ses jeunes acteurs, et magnifiée par une BO d'enfer.
"The rules of attraction" risque de rebuter ou fatiguer certains, mais c'est un film original à découvrir.
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