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Votre avis sur Les Lois de l'attraction ?
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J'imagine que pour le public américain, ce film est ultra-transgressif. Pour nous autres hédonistes de culture latine obsédés mais aussi littérairement raffiné, c'est simplement ringard et indigeste, comme la mauvaise bière bue par tonneaux entiers sur les campus américains d'une part, d'autre part, en matière de lois d'attraction, on préfèrera relire les affinités électives de Goethe. Bon, cessons de se la péter et de faire le pseudo intello européen à complexe de supériorité, ce film sort du lot de la production US, mais personnellement j'accroche pas du tout à cet univers. Un film superficiel et clinquant pour dénoncer (?) la superficialité et le clinquant, c'est un concept hardi à l'efficacité toute relative.
Je n' ai rien de plus à ajouter à la critique de stefanel postée précédement qui exprime parfaitement mon avis sur ce film :
"La vie de débauche et d'espoirs déçus d'une certaine jeunesse dorée dans un collège américain : drogue, sexe, alcool... Si les acteurs sont convaincants, et la réalisation, de qualité, est extravagante et appropriée à l'adaptation de l'écrivain culte et controversé Easton Ellis, il n'en ressort, passé une profonde affliction pour ces vies gâchées, qu'une grande superficialité. Ne cherchez aucun message à cette oeuvre (si ce n'est la désespérance)."
"La vie de débauche et d'espoirs déçus d'une certaine jeunesse dorée dans un collège américain : drogue, sexe, alcool... Si les acteurs sont convaincants, et la réalisation, de qualité, est extravagante et appropriée à l'adaptation de l'écrivain culte et controversé Easton Ellis, il n'en ressort, passé une profonde affliction pour ces vies gâchées, qu'une grande superficialité. Ne cherchez aucun message à cette oeuvre (si ce n'est la désespérance)."
Le plaisir de voir enfin une adaptation filmique a été bien vite recouvert par une grosse grosse déception. Je me demande comment Bret Easton Ellis a accepté la manière dont son livre a été traité ! Franchement, ok, y a des ressemblances évidentes, mais plein de passages ont été caviardés ou carrément ignorés. Et là, j'ai senti une sorte de censure évidente, en tous cas un regard tronqué qui est presque une insulte à l'oeuvre. L'attirance homosexuelle est tout simplement éludée (sinon caricaturée). L'insistance sur le problème du petit trafic de drogue est vraiment sans intérêt (du temps perdu). Rien sur la fin. De plus, les références musicales du livre ne correspondent guère. Dommage, car le casting était pas mal. Non, relisez le bouquin plutôt que ce film qui n'est vraiment pas à la hauteur !
17.5 / 20 Bonne surprise ! Excellent scénario mais je retiens surtout la prestation de Ian Somerhalder ! Bravo a lui ! Ca lui va parfaitement bien le foufou gay . Sinon le film en lui meme est assez spécial ! C'est drole parfois mais ça reste dramatique . Les lois de l'attraction ce créé un genre qui fonctionne bien . Avec un bon casting et des répliques culte . J'aime beaucoup .
Adapter le roman de Bret Easton Ellis était une gageure compte tenu de son mode de narration particulier (plusieurs narrateurs et autant de points de vue d'un même évênement) et Roger Avary relève le défi de manière convaincante (on parle du type qui a écrit Pulp Fiction avec Tarantino quand même !). L'ouverture du film et la présentation des trois personnages principaux est particulièrement bluffante. Niveau casting, le choix du réalisateur de prendre des acteurs au sourire Colgate, bien propres sur eux et plutôt habitués des séries pour ados est une des grandes trouvailles du film. D'autant plus que James Van Der Beek s'en sort très bien. Voir des icônes de la gentille jeunesse américaine picoler, sniffer de la coke et baiser tout ce qui passe est assez jouissif. Comédie à l'humour noir et grinçant vraiment appréciable.
Totalement jouissif...voila un film que l'on peut désigner de "culte".Une sorte de film "patchwork" qui cible plus particulierement la jeunesse Américaine dans les années 80.Sa peut paraitre choquant pour certains Maisc'est surement une vision très proche de la réalité.La réalisation est inventive et originale,le casting est "jeun's".Bref moi j'ai acheté le dvd...je vous le consseille vivement!
Le deuxième film de Roger Avary est un film trash, drôle et choquant à la fois, avec un Jason Van Ber Beek très bon dans son rôle d'étudiant junkie.
Les personnages sont vraiment bien décrit et intéressants, c'est une belle adaptation du roman de Bret Easton Ellis je trouve que le film garde bien les critiques du bouquin. Je n'aime pas d'habitude les films qui traite beaucoup de sexe durant l'adolescence car souvent c'est mal fait mais là c'est pas mal. La réalisation est fraîche et les scènes ou tout le monde recule sont très belles.
Géniales chroniques de l'adolescence montrant toutes les difficultées auquelles nous les ados devont faire façe d'une façon originale avec du split screen ou de la marche arrière. Des histoire ayant l'air de ne pas avoir une grande importance mais qui le sont en fait l'orsequ'elles nous concernent. Un excellent film donc et qui n'est pas seulement réservé aux ados.
je pensais voir un film élaboré sur les rapports hommes/femmes de la jeunesse étudiante américaine des années 80. Il y a de cela, faut lavouer, mais cest plutôt un fourre-tout métaphorique dressant un constat caricatural sur une jeunesse désenchantée. Cette photographie de la jeunesse universitaire américaine des années 80 na pas pris un échantillon assez large pour figurer comme chef duvre du teen-movie, tombant dans des facilités et parfois de la caricature ! Mais il est loin des imbécillités des teen-movies et a du souffrir des à priori des gens, lors de sa sortie en salle,vu son échec cinglant non mérité. Les gens s'étant sans doute attendu à un American Pie bis. Film violent dans ses propos comme dans ses images. A ne pas mettre dans les mains de n'importe qui.
Les acteurs sont vraiment géniaux, mais bon, faut pas regarder ce film teinté d'humour noir si on est déprimé... Franchement, le montage et la réalisation sont vraiment très originaux et excellents. La fin est plutôt cool. A voir ... un jour... ou pas.
Je ne comprends pas toutes ces excellentes critiques... Je pense lire le livre qui plus ou moins indissociable du film d'après ce que j'ai compris, en espérant que ma "non-compréhension" vienne de là. Sinon oui, le montage n'est pas mauvais... Affaire à suivre parce que sur le coup, j'ai même pas terminer ce film que j'ai trouvé nul.
Un film original, le montage est hors du commun, les musiques sont bonnes et l'histoire est basée sur le sexe, les partouzes, les aventures et finalement il reste un peu de place pour l'amour, mais comme le dit la dernière phrase du film "mais au bout du compte, tout c'qui m'intéressait c'était ...". J'ai eu beaucoup de plaisir à regarder ce film ! C'est pour les jeunes et c'est vraiment sympa.
5 étoiles et j'aimerais tellement en mettre une cinquième pour le démarquer. Mon film de culte arrivé à point nommé lorsque j'étais à la fac! Tout y est grisant, la mise en scène, les musiques, les acteurs (mention spéciale à; James Van Dr Beek et Jessica Biel à contre emploi et PARFAITS), les répliques. Ce film est un concentré de sexe, de violence, de jeunes riches paumés au milieu du fric de leurs parents, de "rock'n'roll", de douceur et de rires.Techniquement parlant, c'est maîtrisé et étant un grand fan de Bret Easton Ellis, après le bancal American Psycho, merci à Mr Avary pour cet adaptation fidèle et pourtant ô combien casse-gueule. L'univers de débauche et d'exagération matérielle dénuée de sentiment d'Ellis est retranscrit à l'image près.Et cette scène de suicide à vous retourner au son d'une musique pourtant si kitch!
Rien que d'en parler je le reverrais bien un nième fois!
Rien que d'en parler je le reverrais bien un nième fois!
Bret Easton Ellis a toujours eu la réputation d’être un écrivain dont les romans déjantés et déstructurés sont inadaptables au cinéma. Mary Harron s’y est essayé deux ans plus tôt, avec la mise en images d’American Psycho, et si elle n’a pas démérité, elle n’a réussi à mettre le fameux adage au placard. C’est donc avec surprise que Roger Avary, éternel second de Quentin Tarantino transforme ici l’essai, et avec panache qui plus est !
Cette réussite est le fruit de plusieurs facteurs, qui combinés arrivent à retranscrire la folie ambiante dont les romans d’Ellis sont imprégnés :
- Facteur 1 : la narration en « chapitres » qui ne se suivent pas de façon logique permet de mieux apprécier certaines situations, ou de comprendre leur côté pathétique ou tragique
- Facteur 2 : Si la plupart des acteurs s’en tirent bien, je tire mon chapeau à James Van der Beek, qui prend un malin plaisir à casser l’image de Dawson Leery qui lui colle malheureusement à la peau (notamment le regard de lévrier). Sa prestation dans la peau d’un Sean Bateman trash et pathétique est jubilatoire. Clifton Collins est aussi excellent en cocaïné incontrôlable.
- Facteur 3 : la bande-son est géniale, avec de nombreux morceaux de bravoure, comme la musique d’introduction sur des images qui défilent en marche arrière.
- Facteur 4 : certains plans de caméra sont vraiment audacieux…
Les lois de l’attraction est un film à l’image de son réalisateur : politiquement incorrect, avec des scènes trash à la pelle, mais jamais gratuites, pour peu qu’on prenne le temps d’y réfléchir. Avery veut nous montrer que le comportement erratique des jeunes américains trouve sa source dans un milieu gangréné par les conflits d’intérêts, les trahisons, les déceptions amoureuses, ou les frustrations en tous genres. Il y arrive plutôt bien, et c’est avec plaisir que l’on suit les tribulations de ces jeunes.
Cette réussite est le fruit de plusieurs facteurs, qui combinés arrivent à retranscrire la folie ambiante dont les romans d’Ellis sont imprégnés :
- Facteur 1 : la narration en « chapitres » qui ne se suivent pas de façon logique permet de mieux apprécier certaines situations, ou de comprendre leur côté pathétique ou tragique
- Facteur 2 : Si la plupart des acteurs s’en tirent bien, je tire mon chapeau à James Van der Beek, qui prend un malin plaisir à casser l’image de Dawson Leery qui lui colle malheureusement à la peau (notamment le regard de lévrier). Sa prestation dans la peau d’un Sean Bateman trash et pathétique est jubilatoire. Clifton Collins est aussi excellent en cocaïné incontrôlable.
- Facteur 3 : la bande-son est géniale, avec de nombreux morceaux de bravoure, comme la musique d’introduction sur des images qui défilent en marche arrière.
- Facteur 4 : certains plans de caméra sont vraiment audacieux…
Les lois de l’attraction est un film à l’image de son réalisateur : politiquement incorrect, avec des scènes trash à la pelle, mais jamais gratuites, pour peu qu’on prenne le temps d’y réfléchir. Avery veut nous montrer que le comportement erratique des jeunes américains trouve sa source dans un milieu gangréné par les conflits d’intérêts, les trahisons, les déceptions amoureuses, ou les frustrations en tous genres. Il y arrive plutôt bien, et c’est avec plaisir que l’on suit les tribulations de ces jeunes.
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