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Walter Mouse
511 abonnés
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5,0
Publiée le 22 août 2012
La Couleur pourpre est sans surprise une nouvelle réussite parmi toutes les autres de Steven Spielberg. Quand j'ai su que Whoopi Goldberg avait jouer dans un Spielberg, je me suis dit que le film serait pas si dramatique que ça mais en fait elle joue un tout autre rôle que ceux qu'elle a l'habitude de jouer dans les années 1990! Elle arrive à être extrêmement touchante et on s'attache tout de suite à elle, elle est parfois marrante mais cela est dû à son personnage et pas à son jeu même si j'adore son sourire qui me plie de rire à chaque fois! Danny Glover est excellent et on a vraiment envie de lui en mettre une tellement c'est un salaud dans le film! Surtout quand spoiler: il essaye d'abuser de Nettie ! Margaret Avery et Oprah Winfrey sont parfaites, elles font tantôt rire, tantôt pleurer et Willard E. Pugh est vraiment marrant et attachant en Harpo. La musique fait un peu penser à celle de Bambi de temps en temps et accompagne bien le film, quant aux chansons elles sont géniales! La réalisation de Spielberg est toujours aussi magnifique, la photo est agréable, le scénario part d'une très bonne idée et l'exploite jusqu'au bout pendant 2h30! L'humour est au rendez-vous, toujours aussi agréable chez Spielberg et l'émotion est très présente au début et à la fin mais bien entendu, tout se termine par un " Happy End " chez Spielberg! Et tant mieux! La Couleur pourpre est donc un autre chef-d'oeuvre de Steven Spielberg.
Pour la première fois, Spielberg traite d'un sujet historique, celui de la condition des noirs aux États-Unis entre la fin du 20ème siècle et le début du 21ème siècle. Notamment celle des femmes de couleur. On suit la vie de Celie (jouée par Desreta Jackson dans la première partie du film et par Whoopi Goldberg dans la seconde partie) qui sera offerte à un inconnu par son père et ainsi séparée de sa sœur jumelle. Elle découvrira que cet homme (Danny Clover) a déjà 3 enfants et qu'il ne tolère pas qu'elle lui manque de respect. Elle va donc être contrainte de vivre sous le joug d'un homme qu'elle n'aime pas et qui va lui demander de faire toutes les tâches ménagères de la maison. Bien que le sujet ne s'y prêtait pas, Spielberg parvient à glisser quelques petites touches humoristiques dans son film. Il y traite de la famille et il dénonce la condition des femmes, quelles soient blanches ou pas, ainsi que le racisme à travers ce film souvent dur, parfois un peu plus léger. Whoopi Goldberg et Danny Clover sont tous les deux très bons, surtout Whoopi Goldberg qui est méconnaissable dans un rôle qui n'a rien de drôle. Elle montre avec ce personnage qu'elle n'est pas simplement bonne à jouer la comédie. Une nouvelle fois, Spielberg commet l'erreur de réaliser un film un peu trop long car bien que l'on ne s'ennuie pas véritablement, tous les passages ne sont pas aussi intéressants.
La Couleur Pourpre est le dixième film de Steven Spielberg. Réalisé après Indiana Jones et le Temple Maudit, ce film marque un angle nouveau dans la filmographie du réalisateur. Il est le premier drame de Spielberg, un drame d’une puissante émotion comme il en a le secret. Le film nous raconte l’histoire de deux sœurs, Célie et Nettie, issues d’une famille qui a la particularité d’être de couleur noire. L’histoire se passe au cours de la première moitié du XXème siècle dans le sud des Etats-Unis. Inspiré du roman du même nom d’Alice Walker parut en 1982, La Couleur Pourpre est un drame magnifique et très émouvant réalisé par un grand Steven Spielberg. L’histoire poignante de ce film prend le spectateur dés le début. Je ne m’attendais pas un tel traitement ou à une telle histoire, en fait je ne savais pas du tout ce que j’allais voir comme film hormis que c’est de Spielberg et que cela raconte une histoire dont les personnages sont de couleur noire. J’ai été agréablement surpris par ce magnifique scénario qui allie émotion pure, humour, amitiés et situations tragiques. Spielberg a mis en place un suspense insoutenable par moment, par exemple lors des scènes où le personnage de Danny Glover, Albert, doit se faire raser par Célie, interprétée par la magnifique Whoopi Goldberg, qui a une envie de l’égorger sur place. Des scènes de suspense dont Spielberg en a le secret et qui sont d’une intensité folle, on retrouve le suspense de son premier succès Les Dents de la Mer. J’ai également été surpris par le personnage de Danny Glover qui est terrifiant dans ce film, mais à la fin on finit par ressentir une forme de sympathie envers lui car il a changé, il est devenu bon envers le personnage de Célie. La Couleur Pourpre est un drame magnifique qui vous emportera dans cette histoire poignante mise en scène par un des plus grands réalisateurs du Septième Art, Steven Spielberg. Un chef d’œuvre une fois de plus dans sa longue filmographie qui en compte une dizaine. Poignant et émouvant voilà les deux mots qui résument La Couleur Pourpre.
"Quoi ! Le gars qui explose le box-office avec ses films pour gamins attardés ose s’attaquer à un film sérieux !" Tel est le type de préjugés idiots qui justifia à sa sortie l’accueil froid d’une grande majorité de la critique à La Couleur pourpre. De plus, ce premier film "adulte" de Steven Spielberg dû subir aussi un préjugé comme quoi un cinéaste blanc et juif n’avait pas le droit de réaliser un film traitant presqu’intégralement de personnages noirs même si cela était fait avec talent et de manière totalement respectueuse (en oubliant que Spielberg avait été choisi par Quincy Jones qui est ici coproducteur et qu’Alice Walker, l’auteure du roman, adoubait ce choix). Mais une fois ces préjugés mis de côté, La Couleur pourpre s’avère être une œuvre juste splendide. Avec ce changement de cap radical dans la carrière du réalisateur (le début du générique se déroulant sans musique avec uniquement un léger bruit de fond de la campagne fait comprendre dès les premières secondes que l’on est dans un film plus intimiste et moins spectaculaire qu’habituellement chez le cinéaste), Spielberg raconte, de façon discrète mais totalement maîtriséespoiler: (qui peut transformer une scène de repas en véritable morceau de bravoure) , une histoire passionnante tiré d’un roman-phare de la communauté afro-américaine en sachant parfaitement doser le drame et les nombreux moments comiques permettant d’éviter un aspect mélodramatique trop poussé. Le tout est porté par un casting excellent d’où émergent la nouvelle venue à l’écran Whoopi Goldberg, Danny Glover, Margaret Avery et une incroyable Oprah Winfrey (oui oui : la célèbre présentatrice qui souhaitait plus que tout participer au film). De plus, outre son rôle de coproducteur, Quincy Jones signe une bande originale magnifique possédant des relents de John Williams (le cinéaste aurait-il finalement une forte influence sur la musique de ses films ?) et offrant de belles chansons pour les quelques moments musicaux de l’œuvre dont le sublime Miss Celie’s blues (Sister) coécrite par Rod Temperton (l’auteur de la chanson Thriller de Michael Jackson de l’album éponyme au succès phénoménal produit par Quincy Jones) et Lionel Ritchie (qui remporta l’Oscar de la meilleure chanson originale pour Say you, say me dans Soleil de nuit face à ce titre). La Couleur pourpre est donc une pure pépite pleine d’émotion et magnifique qui a été injustement conspuée à l’époque (sur ses onze nominations aux Oscars, il n’en remporta aucune), malgré un assez beau succès commercial (presque 100 millions de dollars de recettes pour un budget de 15 millions), mais qui a permis d’imposer petit à petit l’idée que Steven Spielberg pouvait aborder un autre type de cinéma que le pur divertissement. Une splendeur à faire redécouvrir.
Rédiger une « critique » sur « la couleur pourpre » m'intimide un peu ; Ce film est inscrit dans la mémoire collective comme un chef-d’œuvre incontournable et je me sens tout petit au moment où je dois donner mon avis... Je me lance quand même car je viens de le revoir et il m'a encore une fois bouleversé ; Steven Spielberg sait raconter une histoire, personne ne peut dire le contraire ; Il nous prend par la main dès le début et nous emmène pendant 02h30 dans une saga passionnante : On y suit l'histoire d'une famille noir américaine qui se débat dans les remous de la première moitié du 20ème siècle. La cruauté du sujet est telle qu'on a peine à imaginer que la vie pouvait être aussi dure et injuste. Heureusement, quelques belles revanches parfaitement orchestrées, donnent un peu d'air à l'héroïne et nous permettent de reprendre notre souffle aussi... Pour cette aventure, Spielberg s'est entouré d'une superbe distribution mais Danny Glover et Whoopy Goldberg jouent le rôle de leur vie ; Tout en finesse, ils offrent une interprétation à fleur de peau qui fait froid dans le dos... Une bien belle histoire qui fait réfléchir sur l'être humain, sortez les mouchoirs !
J'ai regardé l'ensemble de mes critiques et... peu d'excellentes notes dans le lot. Là, je vais me rattraper un peu, et de quelle manière! Il y a bien longtemps que j'avais vu ce film et il m'avait sacrément marqué. Certes les souvenirs de jeunesse peuvent fausser la donne, mais quand j'ai pu enfin le revoir... mon impression n'a en rien changé. Voilà donc mon premier 5 étoiles pour ce véritable chef d’œuvre qui pourtant ne raflera aucun Oscar sur les 10 nominations en 1986. la concurrence devait être rude!! De plus vous verrez une Whoopi Goldberg comme vous ne l’avez jamais vue, à la fois bouleversante et drôle, sublime dans ce véritable rôle de composition. Qui plus est, Steven Spielberg nous surprend en réalisant un film d’adultes, sans effets spéciaux, et réussit parfaitement à donner cette immense dimension humaine en provoquant, et en nous faisant passer par tous les états d’âme possibles et imaginables. Quant à Dany Glover, il ne démérite pas, loin de là, "La couleur pourpre" est un film qui va vous en mettre plein la vue de par son contenu, le sujet étant malheureusement toujours d'actualité, à savoir la maltraitance des femmes. Non, je n'en dirai pas plus car je ne tiens pas à dévoiler quoi que ce soit. Je laisse cette œuvre vous prendre aux tripes et vous emporter au pays du dégoût, de l'espoir, et de l'émotion. Alors visionnez-le et surtout... n'oubliez pas vos mouchoirs... vous en aurez besoin!
La couleur pourpre est un excellent film de Steven Spielberg ! Pourquoi ? Car c'est un des plus intime, personnel et ça se ressent ; La sensibilité du film est extraordinaire, le film contient des scènes dures et des scènes superbes, Whoopi Goldberg est très impressionnante ( ainsi que les autres acteurs qui incarnent tous des personnages très bien construits ), les images et la réalisation sont magistrales, l'histoire est prenante, ect ... C'est un film qui n'en met pas plein la vue par sa "carrosserie", c'est un film qui en met plein la vue grâce à son contenu et tout ce qui va avec ! Superbe !
On aurait pu craindre de la part du papa de "E.T." un film qui soit une dénonciation en bonne et due forme du racisme. Bien au delà de ça, c'est au contraire à un regard subtil sur la servitude de la femme que nous convie un Spielberg plus inspiré qu jamais. Mis à part un propos religieux dont on se serait bien passé à la fin, le film reste une oeuvre d'une grande subtilité et d'une grande malice. Du Spielberg comme on l'aime.
La Couleur pourpre : Habitué des films aventures ou de grand divertissement. Steven Spielberg revint avec une œuvre des plus dur et percutant. C’est vrai qu’au début du film, c’est vraiment la misère et c’est assez pesant à voir. Puisque tout du long du film, on ne montre la condition des noirs entre les noires et un peu entre les blancs mais c’est léger. Et plus particulièrement la condition des femmes qui sont marié très jeunes, voir mineur et qui on des enfants très vite, qui sont maltraité et mise en esclave par leur mari. Et on va suive une jeune femme de son enfance jusqu'à son âge adulte dans ce milieu la. On va vivre une vraie épopée historique donc avec une époque merveilleusement bien retranscrit, avec réalisme et crédibilité. Mais encore une fois, chose de très surprenant pour un Spielberg, c’est que les images sont assez durs et la condition désespéré au début, et ce qui ma aussi surprit a l’opposé de ça, c’est que on a des magnifiques musiques, ce n’est pas du John Williams mais ça sent rapproche, elles sont vraiment très belles mais bizarrement, elles sont optimistes et jolie alors que on nous montre des scènes émouvantes ou percutantes et j’ai plutôt apprécié cette opposition. Et que dire de la réalisation, c’est toujours si soigné, tout est bien mise en valeur, avec une très belle photographie, enfin ça c’est du cinéma et Steven Spielberg est connu pour nous faire que du bon de ce coté la. Pour en revenir à l’histoire, les personnages sont riches et on de la consistance, cela fait authentique et on si attache ou pas. C’est aussi grâce aux acteurs qui sont incroyable, faut le dire. Whoopi Goldberg est porté pas la grasse avec ce film, d’une justesse parfaite, ainsi que Danny Glover qui est sublime dans un rôle de mari très dur, il y a aussi d’autre très bon acteurs avec des personnages de seconde rôle mais très marquants. Donc voila, un drame à voir, du grand Spielberg.
Le chef d'oeuvre de Steven Spielberg avec Whoopi Goldberg, Danny Glover , la présentatrice Oprah Winfrey !!! Une magnifique adaptation du romain éponyme d'Alice Walker qui est une écrivaine et une militante féministe afro-américaine qui défend et soutient les droits des noirs d'Amérique comme l'a fait le pasteur Martin Luther King avant son assassinat , la militante Rosa Parks , Malcolm X, le boxeur Muhammad Ali ,le premier président afro-américain Barack Obama et sa femme Michelle Obama !!!
En adaptant le roman épistolaire et féministe d’Alice Walker, lauréate du prix Pulitzer 1983, le faiseur de pur "entertainment" que Steven Spielberg était jusque là fut passablement éreinté par la critique, puis sanctionné durement aux Oscars (11 nominations, 0 statuette), Alors oui, c’est peut-être un peu trop long, mélo, larmoyant, mais « la Couleur Pourpre » n’en demeure pas moins un film magnifiquement mis en images, sublimé par le splendide travail du directeur photo Allen Daviau et rythmé par les compositions mi-blues, mi-gospel de Quincy Jones. Difficile également de ne pas rester insensible aux performances de Danny Glover, Margaret Avery, Oprah Winfrey et surtout de Whoopy Goldberg dont le lumineux sourire brille de mille feux. Celie fut son premier rôle au cinéma et reste encore son meilleur à ce jour.
Bien avant "Amistad", Spielberg s'attaquait déjà à l'histoire des noirs américains mais pas à l'époque ou presque de l'esclavage. Ici il nous montre une enfance enlevée à des parents originel, une enfance ou le "faux père" éduque parfaitement mal ses filles en les battant ou les insultant. Un homme qui insulte et qui se prend clairement pour Dieu sait qui et le fait bien savoir. Un film en 2 parties, une première très dynamique ou l'enfance est superbement bien montrer, pas de temps mort et un tous très prenant. La seconde ou tous sont adultes et qui, suite à la scène du bar ambiance, perd en rythme avec longueur et script plus présent. Danny Glover livre une prestation hors normes, bien plus poussée que lors du futur "2012", mais c'est normal, entre un rôle de président et celui du raciste, y à malheureusement pas photo. Un bon Spielberg mais pas le plus magistral.
Une superbe histoire qui nous est comptée ici par Steven Spielberg. C'est très réaliste et c'est joué juste. Whoopi Goldberg dans son meilleur rôle assurément!
Avec ce film, Spielberg veut se défaire de sa réputation de réalisateur de divertissement et de fantastique. Dans "La Couleur Pourpre", il dépeint une pauvre communauté noire du sud des États-Unis au début du XXème siècle. Si le fond parait sincère, fort et même par moment poignant, Spielberg commet quelques maladresse dans la forme, parfois trop tape à l’œil et tombant par moment dans des excès de sentimentalisme. On va donc suivre la vie de cette femme Celie, violé par son père, marié de force à 15ans à un homme violent qui va l'isoler du monde. Le film se regarde sans longueur, ça reste captivant, mais l'émotion est un peu trop intermittente. La mise en scène assez classique de Spielberg est plutôt bonne, et visuellement c'est bien fait, la photo est belle et la reconstitution réussi. Excepté Oprah Winfrey (surjouant un peu trop et énervante), l'étonnant casting est surprenant, notamment Danny Glover Et Whoopi Goldberg qui rentrent très bien dans leur personnage. Malgré ses défauts, il reste néanmoins un bon film, prémices de futur œuvre bien mieux maitrisé et plus mûr du réalisateur Américain tel que La Liste de Schindler.
La Couleur Pourpre est une excellent film du maître Spielberg, et qui est, malheureusement, encore trop sous-estimé. En effet, le film est plaisant et on ne s'ennuie pas une seconde à travers l'histoire touchante d'une femme (belle découverte Whoopi Gholdberg) confronté aux aléas de sa vie misérable sur plusieurs années. Le film est aidé par sa sublime photographie qui n'a pas pris une ride, et par sa somptueuse bande originale. De plus, le final du film est absolument magnifique et totalement réussi. Un petit bijou rempli de beauté.