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Shékiinä .
52 abonnés
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1,5
Publiée le 7 octobre 2012
A force de vouloir trop jouer sur la corde sensible et d'essayer en vain de faire pleurer, le film tombe dans le pathos. Trop de sentimentalisme tue le sentimentalisme ! Les acteurs s'appliquent mais ne sauvent rien, et les voix off sont horribles, un conseil : si vous en avez l'occasion regardez le film en Vo, c'est bien mieux.
les (très) rares fois où j'ai été déçu par un spielberg sont éffacées par celui-ci. magnifique, boulversant... autant d'adjectifs dont on peut le qualifier, tout comme Whoopi Goldberg, sublime dans un rôle dramatique, et Oprah Winfrey, que je ne connaissais qu'en tant que présentatrice. A voir, et revoir, et encore revoir.
Quel dommage que l'on ne voit pas plus Whoopy Goldberg à l'écran! Loin du "Sister Act" déjanté qui a fait sa gloire, elle nous joue ici un personnage bouleversant et extrêmement attachant, d'une manière académique! Avec ce film, Spielberg a selon moi livré une de ces plus belles oeuvres; c'est un des rares films où j'ai eu les larmes aux yeux! A voir absolument!
un peu trop naif dans son traitement que pour arriver a nous emmener , un peu trop larmoyant que pour vraiment nous emporter ...reste les acteurs ,la musique et les décors qui sont très réussi...c'est dommages car le sujet valait vraiment la peine d'être traité d'une autre manière ...
Cette fresque sur la condition des femmes afro-américaines est naïve mais reste assez maîtrisée pour être émouvante, la qualité de la réalisation de Steven Spielberg et la justesse de l'interprétation n'y sont pas pour rien.
La Couleur Pourpre c'est d'abord un immense succès de Spielberg qui tout comme La Liste de Schindler à cette époque rompt avec l'image du cinéaste un peu gamin passionné d'étoile, d'ovni et d'effets spéciaux, en s'intéressant à des sujets plus adultes. Mais ce film est surtout la consécration d'une actrice: Woopie Goldberg. L'histoire de deux soeurs noires au coeur d'une Amérique raciste et machiste est déchirante mais aurait pu être plus émouvante. En effet, la mise en scène est assez mineure. A grand renfort de grosses ficelles et de gros sentiments, le réalisateur essaie de nous tirer quelques larmes mais en vain... Pourtant, dans mon cas l'émotion me submerge facilement et le très beau "Va, vis et deviens" avait réussi à me faire chialer au bout de seulement dix minutes de film. Pour moi, il fait parti de ces films cultes qui m'ont déçus. Néanmoins, je ne peux enlever le fait que les acteurs sont exceptionnels (pas que woopie mais Danny Glover aussi !) et que l'histoire de ces femmes courageuses est intéressante.
Qui aurait cru que Steven Spielberg était aussi capable d'adapter des films dramatiques? Moi je pensais pas et pourtant Monsieur S. peut toucher a tout et ce film là en est la preuve car il ne ressemble pas du tout aux film qu'il a l'habitude de nous produire. Et d'ailleur son film a tout pour plaire: -des decors immersifs à souhaits -des musiques qui collent parfaitement a l'ambiance -danny glover et whoopy extremement crédibles -un scénario simple mais si bien adapté et magnifiquement réalisé
En gros allez le voir dès qu'une occasion se présente car des films de ce type ,et d'aussi bonne qualité, ne se font plus
Quel dommage que, pendant les trente premières minutes, tout laisse à penser qu'on ne veut pas que le spectateur soit absorbé par le film. On dénote une absence criante de repères émotionnels qui rend les scènes initiales très fades. La mayonnaise finit bien sûr par prendre (c'est du Spielberg, et du beau) mais il faut vraiment que le spectateur donne du sien et il s'agit là d'un gâchis certain. Mais ce qu'on ne regrette pas, c'est l'incroyable charisme de Whoopi Goldberg. Par ailleurs, le vieillissement des personnages, un aspect central dans une histoire tellement étalée dans le temps, est assez simpliste mais très puissant au niveau des jeux d'acteurs. Et ce que Spielberg explore, lui, c'est la modernité, dans son évolution galopante du début du XXème siècle aux Etats-Unis, qui est retranscrite à l'écran avec un étonnant souci du détail (par exemple les lettres, qui font elles vraiment vieilles avec leur papier jauni avant qu'il ne blanchisse, ou bien les clochettes du facteur sur sa carriole, qu'il finit par mettre sur son auto en doublon avec le klaxon). Perfectible dans sa vision temporelle large, mais très bon une fois qu'on a pris la peine d'y rentrer.
Probablement le plus étrange des Spielberg. Aucun écueil n'est évité, Spielberg se lance dans une fresque (lui qui jusque là s'attachait à des sujets légérs pour en faire du maxi-spectacle), le film tombe dans le larmoyant à bien des reprises, les clichés défilent comme à la parade, la scène des retrouvailles à la fin du film est d'une naiveté proprement confondante, et Spielberg, malgré tout les efforts d'empathie mis en oeuvre pour saisir la condition des noirs américains (afro-américains devrait-on dire pour être politiquement correct) se retrouve plus que quiconque dans la position de l'"homme du dehors", homme blanc rongé par une culpabilité qu'il retourne moralement à son avantage. Ca devrait donc être sanctionné par un zéro pointé. Mais, il faut l'avouer, on sent une étrange émotivité se dégager, assez pudique même par moments, et Spielberg arrive à nous convaincre de son réel interêt pour ce qu'il filme. Un attachant profond à ses personnages, à leur monde, à l'Amérique noire et rurale, avec derrière une franche indignation, même si celle-ci manque de profondeur et de réelle mise en perspective des causes et des effets. Les bons sentiments font rarement du bon cinéma. Ce film est donc une exception, à défaut d'être un film exceptionnelle.
Un beau film, portée sur les seul épaules de Madame Whoopi Goldberg et superbement filmé par Steven Speilberg. Les deux montrent ainsi qu'il ne sont pas seulement douées que pour les comédies loufoques (pour Whoopi) ou les superproductions aux effets spéciaux déments et innovants (pour S. Speilberg).
J'ai ressenti une légère déception à la vision de ce film car je m'attendais à beaucoup mieux de la part de Spielberg. Picturalement magnifique, cet aspect est un point fort du film mais paradoxalement un point faible aussi puisqu'elle édulcore considérablement un sujet difficile. Ce qui fait que l'émotion qui aurait du être présente du début jusqu'à la fin n'apparaît que par intermittence. Sans parler que le réalisateur ne trouve pas mieux que d'y insuffler une bonne dose de sentimentalisme qui n'est pas la bienvenue. Mais une qualité que l'on ne peut enlever à ce film c'est sans conteste sa distribution. Spielberg arrive à tirer des performances admirables de Margaret Avery, Oprah Winfrey et Danny Glover. Mais c'est surtout Whoopy Goldberg, dont c'est la révélation, qui fait des étincelles arrivant à exprimer beaucoup de choses avec un simple regard. Faute d'être le chef d'oeuvre qu'il aurait pu être, "La Couleur pourpre" montrait déjà une certaine prédisposition de Spielberg à traiter des sujets sérieux. Ce qu'il fera avec plus de maturité avec des films comme "La Liste de Schindler"...
Spielberg peut donc tout faire! Dans ce mélodrame engagé dénonçant à la fois la discrimination envers les noirs qui continue à régner dans les états de sud au début du 20éme siècle malgré la fin de l'esclavagisme et la triste situation de la femme au sein même de cette communauté. Sa réussite est due aussi bien à sa mise en scène mêlant un réalisme tragique à un lyrisme très émouvant qu'aux interprétations de ses acteurs dont Whoopi Goldberg qui devint ainsi une star incontournable (même si la suite de sa carrière s’avèrera décevante) ou Oprah Winfrey qui prouva que son talent n'était pas limité aux talk-shows.
Une sublime histoire sur la vie de ces deux soeurs , séparés par le destin et le malfaisant Albert . On suit le destin de Celie , jeune fille méprisé par tous et marié de force a un machiste violent , mais elle reprendra son destin en main malgré les obstacles pour finir sur une scène sublime . Whoopi Golberg et Danny Glover sont excellents et on découvre un Danny Glover a l'opposé de ses habituels rôles (Pareil pour Goldberg , je comprend pas qu'ils n'aient pas reçu d'Oscars alors qu'ils les méritent) . Une mise en scène lumineuse et angoissante sur quelques scènes , mais toujours une émotion que l'on ressent et qui absorbe . Et , fait exceptionnel chez Spielberg , on ne retrouve pas l'ami de toujours John Williams a la musique , mais le légendaire Quincy Jones qui ne s'éloigne finalement pas tellement de celle de Williams . Un drame sublime et plein d'espoir .
Un chef-d'uvre de Spielberg encore une fois monstrueux! Ici il nous plonge dans le monde d'un sud Américain raciste avec en prime deux enfants torturés et séparés. La suivie de l'histoire de l'une d'elle pendant plus de 30 ans de sa vie nous laisse sur place à la fin du film avec en prime, une des fin les plus touchante des films de Spielberg. Le décor est somptueux, les acteurs excellents, l'image est parfaite et ensoleillée par une excellente réalisation.
Un très bon film que la « couleur pourpre ». Un film sur la communauté noire des USA, mais aussi sur les femmes, qui fait vibrer la corde empathique. Les acteurs sont bons, l’histoire superbe, les personnages touchants. Seul petit bémol, deux ou trois longueurs parfois dans le scénario. Elles produisent un peu de lourdeur sentimentaliste et donne un petit goût de « trop » dramatique, mais que l’on pardonne volontiers.