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rooky
45 abonnés
519 critiques
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5,0
Publiée le 7 juillet 2012
Un film d'une rare intensité. Une histoire très dure à l'image de celles qu'a exploitées Clint ces dernières années...J'ai toujours la gorge serrée sur la fin :')
"La couleur pourpre" démarre avec de sacrés handicaps ! Des gamines insupportables (ça rigole, ça chiale, ça braille) au jeu et comportement peu convaincants (sans être aidées par un doublage français extrêmement médiocre les concernant), des violons qui s'installent bien vite...une fois de plus, Spielberg tentera d'émouvoir le spectateur sans détenir la bonne recette (qu'il trouvera plus tard) avec ce traitement enfantin et presque insupportable de niaiserie. Même si les choses s'arrangeront légèrement par la suite, sans pour autant quitter ce long et pénible chemin de facilité, "La couleur pourpre" manquera cruellement de scènes chocs.
Un joli film, pas le plus connu ni le plus réussi de Spielberg. On passe par beaucoup d'émotions, c'est assez troublant, on a parfois envie de rire alors que c'est dur et parfois l'inverse. Un peu longuet, on se demande à quelques reprises où ils veulent nous emmener et ce qu'ils veulent nous faire comprendre mais l'ensemble est bon. La scène finale en happy end et en musique me gêne un peu, j'aurais trouvé plus judicieux de faire une fin plus dramatique, elle serait restée dans la lignée de l'histoire principale. Mention très bien à Whoopi Goldberg !!
Un film haut en couleur si je puis dire puisque cela parle de racisme au début du XXème siècle. Les acteurs sont à leur sommet dans un contexte historique difficile et malgré des temps morts, l'histoire est poignante. Une ambiance jazzie qui ne déplait pas et une sensation d'harmonie finale reflétant une parfaite maîtrise de la part du dit réalisateur qu'est Steven Spielberg. Plus de 2h20 de scénario pur beurre avec sa poésie, sa nostalgie, ses moments durs et ses envolées.
" la couleur pourpre" traite, au travers de l'histoire d'une jeune femme, la condition des noirs aux usa apres l'abolition de l'esclavage.
Spielberg est ici a cheval entre le cinema grand public et ses opus plus ambitieux. La force de " la couleur..." est son casting, mais on peut reprocher un scenario peu inventif et surtout beaucoup trop de longueurs.
La premiere heure est largement la meilleure dans ce film desequilibre, qui reserve malgre tout quelques scenes tres reussies.
On.notera la presence de Oprah Winfrey qui deviendra une star de l'interview a la televion americaine.
Spielberg souligne ici, la reproduction de la domination de la part de certains anciens esclaves a l'egard de leur epouse. Le cineaste sort ici des categories toutes faites et touche du doigt une verite derangeante et revoltante.
Considéré comme le premier film de la carrière « adulte » de Spielberg, La Couleur Pourpre traite un grand sujet humaniste, à savoir la condition des femmes noires américaines au début du XXème siècle. Nommé 10 fois aux Oscars (dont meilleur film, la quatrième fois du réalisateur en 1986), il en a remporté aucun (record à battre) ! A mon goût, le film souffre de quelques maux : des longueurs d'ennui, quelques touches d'humour mal dosées et un happy-end prévisible. Cependant, l'histoire humaine est belle, avec une grande Whoopi Glodberg qu'on ne connaissait pas dans ce registre et un Danny Glover très percutant, l'un de ses meilleurs rôles. On ressent la détresse des personnages, on en est ému. Le drame est donc poignant, mais entaché de quelques petites fausses notes.
Quand Spielberg cherche à raconter une histoire au long cours s'étalant sur plusieurs décennies, cela aurait pu déboucher sur ce qui est parfois caractérisé de "beau" film . Il nous parle un peu de racisme, beaucoup de structure familiale (avec la place de la femme dans le couple ou la violence entre époux) et les acteurs sont bien dans leur rôle. Mais le ton est beaucoup trop mélodramatique à mon gout, cherchant en permanence à apitoyer, avec toutes les vexations endurées par cette pauvre Celie jusqu'au happy-end "maintenant sortez vos mouchoirs". Vu le sujet, on ne peut pas le qualifier de film à l'eau de rose, il s'agirait plutôt de son exact opposé de par l'absence de prince charmant, mais tout repose sur un même sentimentalisme exacerbé et des personnages totalement agneaux ou totalement loups. Bref un peu long, un peu vieilli et plus un drame sentimental qu'un film historique qui décrirait la condition des afro-américains du début du 20ème siècle.
Film basé sur une triste réalité mais dont la fin ouvre sur l'espoir. Un peu longuet à mon goût pour être classé excellent même si on ne s'ennuie jamais. Oprah Winfrey est juste bluffante et à elle seule vaut le détour pour voir ce film , bravo !
L'un des pires films de Spielberg, long, lent et sans intérêt. Il aurait pû y en avoir, la longue maturation d'une femme noire vers son émancipation et la découverte du plaisir charnel mais on ne découvre que les clichés d'un mari violent, violeur, infidèle et machiste. le tout dans le soft pour ne pas heurter les familles. Nullissime.
Steven Spielberg rêve depuis longtemps de réaliser une comédie musicale. La Couleur Pourpre est ce qui s'en rapproche le plus dans son oeuvre. Les pérépéties et malheurs pleuvent sur la pauvre Célie qui saura s'en accommoder au fil des années avec une malice, une roublardise qui prete à admiration (ce plan du reflet de Célie sur le mur et qui change pour traduire le passage du temps). Le terme résilience terme désormais passé dans le langage courant se prête très bien au propos de ce film sorti en 1986. En ajoutant des numéros musicaux de belle facture jazzy, Spielberg signe en effet un film qui se rapproche des grandes comédie musicales d'antan. Sa mise en scène y est de toute beauté. A coté de ca, le film aborde de front la condition féminine et sait aussi se rendre poignant, touchant au premier degré au travers de l'impeccable Whoopi Goldberg. Un autre des bons points est que le film ne traite nullement la question raciale (les personnages sont noirs sans qu'on s'y attarde), rendant son propos plus universel encore.
C'est du Spielberg.... donc ça peut pas être mauvais! Mais pour une fois, j'ai moins accroché à un de ces films, peut-être un peu vieux. L'histoire est belle, c'est sûr, l'interprétation très bonne surtout la magnifique prestation de Whoopi, elle est énorme là dedans, J'en suis encore scotché! Mais je me suis bizarrement pas assez accroché aux personnages pour ressentir toute l'émotion qui aurait dû passer d'après ce que j'ai lu. Traiter de l'émancipation de la femme à travers le destin de cette femme n'a pas eu assez d'impact sur moi en tout cas. C'est malgré tout un bon film qui plaira à la majorité mais personnellement je n'ai pas réussi à rentrer dedans.
Première véritable introspection de Steven Spielberg dans un cinéma plus engagé, je suis curieux du tapage qu'aurait provoqué La Couleur pourpre si il devait être réalisé aujourd'hui au vu de toutes les thématiques qu'il y traite. Mais la transition vers une nouvelle forme de narration ne s'est malheureusement pas fait sans dégâts, la première moitié part très mal pour pouvoir créer une véritable connexion, voix-off excessive qui remplace le vécu des épreuves, ellipses trop nombreuses et un sérieux déséquilibre de ton au moyen d'un humour trop enfantin pour une histoire qui met l'accent sur la dureté des malheurs de son héroïne. Mais une fois que la caméra se concentre enfin sur Whoopi Goldberg qui commence son affirmation au contact de son entourage, La Couleur pourpre entame une évolution lente mais sans retenue d'une personnage qui découvre enfin l'amour des autres après en avoir été privée toute sa vie. Un gain d'assurance qui s'apprécie proportionnellement à la fange dans laquelle elle vit, Spielberg n'a jamais été aussi sordide dans la dépeinte des relations entre ses personnages (inceste, tentative de viol, adultère et pire encore...), une crasse qui ne retrouvera jamais plus dans aucun de ses films et qui rend La Couleur pourpre plus riche de sens au sein de sa filmographie tant pour ses thématiques que pour l'attention qu'il porte à son héroïne. A la fois joyeux et morbide.
Un film de transition dans la carrière de Steven Spielberg.Cependant je n'aime pas le mot utilisé par les critiques pour qualifier cette transition en question:"du cinéma d'adultes"...Spielberg n'a toujours filmé que des histoires qui lui tenait à coeur et cette histoire a été tourné avec un coeur gros comme ça...Premier role au cinéma pour Whoopy Goldberg tout simplement hallucinante,Danny Glover que je ne connaissais que dans la quadrilogy Lethal Weapon m'a littéralement scié.Rare Spielberg où John WIlliams est absent du générique,c'est Quincy Jones qui prend la baguette et s'en tire honorablement.C'est une des plus belles histoire que nous a offert Steven Spielberg.Je l'ai certes découvert assez tard mais je suis heureux et touché de connaitre enfin ce film touché par la grace.
Un film à part dans la carrière de Spielberg, en forme de plaidoyer pour l’émancipation de la femme. Cette œuvre est bourrée de qualités (techniques et d’interprétation) mais tire trop sur la corde émotionnelle à mon goût. Un peu de subtilité réussit parfois mieux qu’une armada de violons. Cela dit, l’émotion est belle et bien là, en grande partie grâce aux performances incroyables de Whoopie Goldberg et Danny Glover dans le rôle de leur vie.