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shmifmuf
179 abonnés
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2,0
Publiée le 11 février 2013
Pour moi Spielberg est plus doué quand il réalise des films de genre, que des films plus engagés qui portent un message humaniste ou qui ont une portée historique.
Une histoire touchante et surement très proche de la vérité (je l'imagine en tout cas). Une chronique sur la condition des femmes noires aux Etats-unis au début du 20ème siècle, ce n'était pas ce qu'on pouvait rêver de mieux comme existence! Les blancs sont rarement rarement présents à part quelques scènes où l'on voit leur racisme exacerbé, et c'est une bonne chose de mettre en avant notre bétise de blanc!Whoopi Goldberg est excellente, c'est à n'en pas douter son meilleur rôle. Les 10 dernières minutes sont intenables pour les sensibles de la larmes dont je fais parti! Une vraie fontaine... A revoir pour le souvenir car c'est un très grand Spielberg et une magistrale direction d'acteurs.
C’est en 1986 que Steven Spielberg a choisi d’adapter le prix Pulitzer de la fiction “La Couleur Pourpre”. Le film suit deux soeurs noires dans la campagne géorgienne de 1900 à 1930. L’histoire est douloureuse puisqu’elle aborde l’abus sexuel d’un père, la naissance d’un enfant incestueux, la violence d’un mari ou encore la séparation forcée des deux soeurs. Le personnage de Whoopi Goldberg, qui nous habituera plus tard à la comédie, est poignant tellement ce qu’elle va traverser est brutal. C’est grâce à l’apprentissage de la lecture que la jeune femme forgera son caractère et donnera une dimension engagée et féministe à cette oeuvre. En effet, le casting masculin n’est que secondaire et le cinéaste n’hésite pas à caricaturer les hommes pour accentuer davantage l’espoir et la quête de liberté qui réside en chacune des femmes. Dans une belle photographie, le premier vrai drame de Steven Spielberg est un beau document témoignant de la condition des femmes et des noirs au sud des Etats-Unis au cours de la première moitié du XXème siècle. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
« La couleur pourpre » de Steven Spielberg (1986) est un film déroutant visant à décrire l’amitié entre 2 sœurs Afro-américaines : Celie (Whoopi Goldberg à l’âge adulte) et Nettie (Akosua Busia) sa cadette. Leur père va « vendre » Célie à Albert « Monsieur » Johnson (Danny Glover)… et de partir dans des histoires très sombres d’humiliations de toutes sortes, de soumission des femmes… avec des scènes outrées, téléphonées et des scènes d’une mièvrerie affligeante. Bien sûr on retrouve la « patte » du réalisateur avec des gros plans, des contre-plongées, des caméras suivant l’action … mais j’avoue ne pas bien comprendre le dessein de Spielberg : nous montrer les « mœurs singulières » des Afro-américains guère plus brillantes que celles de pionniers Américains ? Par moment je me demande si ce film de plus de 2 h 30 ne sert pas à expier un fond de racisme latent : pour mémoire la fin de l’apartheid remonte à 1986 – l’année même de la sortie du film - et Spielberg est né en 1946 certes dans l’Ohio mais ? Je suis curieux de lire le roman éponyme d'Alice Walker récompensé par le prix Pulitzer pour me faire une opinion… alors que curieusement Spielberg malgré onze nominations aux Oscars 1986 (dont celui du meilleur réalisateur), n'a remporté aucune statuette !
Après "E.T. l'extra-terrestre", "La Quatrième Dimension" et "Indiana Jones et le Temple maudit" Steven Spielberg revient avec un film affreusement dur et touchant. Le casting est excellent en revanche film à voir en version originale car j'ai subit la version française et c'est pas la joie. Les décors sont excellents, la mise en scène est très classique, rien de bien surprenant, la réalisation sans être mauvaise aurait vraiment pu être mieux, la bande son fait cliché je trouve, je ne saurais pas expliquer mais c'est le genre de musique qu'on colle facilement sur une histoire triste, et le scénario est bon, une très bonne histoire, dure, touchante, triste, mais rien de bien dingo, ça reste classique et simple. En bref un beau film, même très beau, à voir.
Dans la veine intimiste et humaine de Spielberg ("Amistad", "Le terminal"), ce film est un chef d'oeuvre. Un de ses plus beaux films, mais un peu oublié de nos jours, dommage.
Ce film m'a marqué quand j'étais plus petit par cette violence mais aussi la ténacité dont fait preuve le personnage de Celie, qui affronte la vie, sa vie avec dignité. Toute cette vie d'attente, de souffrance, de peur, bref un cauchemar pour certains, une libération pour elle, quand elle voit s'accomplir son rêve... Très beau film...
Un démarrage très cru, abominable. Puis, rapidement, les personnages horribles font partie des clowns. Oui, ils deviennent des personnages comiques. On aurait presque pitié pour eux et on détesterait les personnages sensés être gentils. Je n'ai pas aimé le déroulé des années passées et des enfants qui deviennent adultes. On ne sait pas où le réalisateur veut en venir. Les années passent de façon étranges. 10 ans d'un coup, puis les personnages jeunes deviennent vieux alors que le film atteint à peine sa moitié... Un découpage des plus curieux, que leur est-il arrivés durant ces années ? Finalement, cela semble sans importance. Je n'ai pas aimé, décevant pour un Spielberg.
Ce long mais beau mélodrame atteint les sommets du genre (dont je ne suis pas fan habituellement). La vie difficile de tous ces gens sur plusieurs décennies m’a ému. Heureusement, Steven Spielberg atténue le côté larmoyant de son film par un ton léger, comique par moments. Pourtant, tout y passe : spoiler: violences conjugales, viols, incestes, racisme… Il ne reste que la joie d’être en vie. Whoopi Goldberg et son sourire timide qu’elle dissimule d’une main, spoiler: l’odieux Danny Glover qui finit par se racheter, la femme noire autoritaire matée par les blancs et cassée par la prison, etc. restent en mémoire très longtemps après la fin du film.
Un film magnifique, qui produit une émotion bouleversante. Un tableau poétique et humain magnifique, qui brille par ses costumes et sa mise en scène. Du grand Spielberg !