Probablement, un des plus beaux films des années 1980 ! Le grand Steven Spielberg nous offre ici un passionnant long-métrage, plein de vie et nous procurant des émotions fortes. L'histoire de ces deux sœurs séparées pendant leur adolescence et qui se retrouvent plusieurs années après est absolument magnifique et vraiment prenante. Comme à son habitude, le réalisateur nous offre des scènes esthétiquement belles et des dialogues savoureux. On dénombre beaucoup de scènes qui nous font rire, d'autres scènes qui nous émeuvent et quelques unes qui nous interpellent. Les personnages sont attachants et fabuleusement interprétés par des acteurs tout simplement époustouflants. En effet, Whoopi Goldberg et Danny Glover sont irréprochables dans leurs rôles respectifs. Bref, "La Couleur Pourpre" est un véritable chef-d'œuvre, à voir et à revoir.
Spielberg fait rarement des drames mais à chaque fois, c'est un chef d'oeuvre. Je n'ai jamais compris pourquoi Whoopi Goldberg n'a pas réitéré dans ce registre. Elle est magistrale dans ce rôle.
Film splendide, à la dimension humaine exceptionnelle. Des générations successives ont pû apprécié l'étendue du talent de Spielberg et sa vaste ouverture culturelle. Le travail de reconstitution est de toute beauté. A noter que l'oeuvre, sortie en 1985, se regarde avec le même engouement. Whoopi Goldberg en impose, tant son jeu est juste et engagé, son parcours obstrué vers la dignité humaine a fait date. Danny Glover campe superbement son personnage, chapeau bas à cet immense travail de composition. Idem pour Oprah Winfrey. Les passages bourrés d'émotions originalement contenus dans le roman éponyme viennent renforcer ce plaidoyer à la vie. La maturité de la réalisation est perceptible, venant crédibiliser un folklore fort en authenticité autour des moeurs colonialistes. Grande oeuvre!
Un Beau Film!!!Bons Acteurs, avec Danny Glover, Excellent dans ce Film!!!La Musique Trés Belle, l'Histoire ou encore la Réalisation pour Terminer, Bravo!!!Une étoile en Moins, car des fois, je n'étais pas Totalement dedans, sans savoir pourquoi, mais bon, Un Grand Film!!!
En 1985, Steven Spielberg s'occupe pour la première fois d'un film historique, La Couleur Pourpre. C'est son neuvième film (dixième film si on compte le téléfilm Duel dans sa filmographie). La Couleur Pourpre est une adaptation du roman d'Alice Walker qui fut récompensé par le prix Pulitzer. Alors au sommet avec E.T et les deux premiers volets de la saga Indiana Jones, Steven Spielberg nous propose à l'écran l'histoire d'une jeune Noire américaine du début des années 1900. Le film est composé quasi-exclusivement d'un casting afro-américain, le film fit forcément sensation et fit également couler beaucoup d'encre à l'époque pour cela. Il fut boudé pour les Oscars malgré ses nominations. La Couleur Pourpre nous démontre avec une efficacité sans pareille que non seulement Steven Spielberg peut clairement tout adapter à l'écran mais également qu'il n'est pas nécessaire qu'un metteur en scène soit de la même ethnie qu'un sujet racial pour en faire un très bon film. Steven Spielberg nus livre un long métrage très puissant parlant de sujets forts du début des années 1900 spoiler: le sujet du machisme et de la place de la femme dans l'Amérique à l'époque. Le savoir faire de Spielberg n'était plus à prouver pour nous présenter l'atmosphère d'un film historique. Les interprétations sont impressionnantes avec les révélations de Danny Glover mais aussi d'Oprah Winfrey et Margaret Avery qui impressionnent tous par leurs jeux d'acteurs. Les décors plus vrais que natures retranscrivent très bien l'atmosphère et le contexte du film et la mise en scène de Steven Spielberg est parfaite, le voyage, aussi difficile qu'il est, reste une démonstration de cinéma que beaucoup de réalisateurs actuels devraient penser à s'en s'inspirer.
A côté des nombreux blockbusters réalisés par Steven Spielberg, ce « La couleur pourpre » est tombé dans l'oubli. Dans ce long métrage, le célèbre cinéaste aborde nombre de sujets sérieux comme la ségrégation, la violence conjugale, l'émancipation des femmes, même l'homosexualité y est vaguement traité,.... et le tout a travers le regard d'une jeune femme noire. Pourtant, il est mal aisé de prendre au serieux cette histoire qui comporte tout ce que je déteste dans le cinema hollywoodien : intrigue prévisible et manichéenne, beaucoup de niaiseries, des personnages stéréotypés au possible, .... Durant 2h30, le film balance entre le mélo bas de gamme et la farce grand guinolesque. Tout ce que dénonce Spielberg dans son long métrage perd en crédibilité. De même, les personnages n'ont aucune profondeur psychologique. Bref, on nous sert de la guimauve tout du long. A renfort d'une musique larmoyante, il est compliqué de ne pas se sentir ému par moment et je dois admettre mon déplaisir ne me faire avoir par cette soupe de pathos. Je n'ai jamais été un grand fan de Steven Spielberg mais "La couleur poupre" est surement un (son?) de ses plus mauvais films.
Quand ce ne sont pas les juifs de la shoah, Spielberg s'intéresse à la communauté noire et s'en sort pas trop mal dans ce drame grace à une Whoopi Goldberg impressionnante mais une fin ratée...
Peut-être le premier grand film "sérieux" de Spielberg. Les connaisseurs du cinéaste retrouveront ses tics de mise en scène, ainsi que les valeurs et les thèmes qu'il transmet, l'enfance et l'évolution du héros dans un monde sans pitié mais que la liberté réside au fond de lui-même et de celle des autres, et une critique des mauvais personnages qui au final sont encore plus faibles que le héros. Cependant le passage de Spielberg dans un monde moins joyeux est encore délicat, il n'a pas encore la maturité nécessaire pour réaliser les grands films qui suivront après. Plus les séquences s'enchaînent, plus le spectateur a l'impression de s'éloigner du but d'origine, qu'est pour l'héroïne de retrouver sa soeur. Finalement, le film de Spielberg aurait du garder deux parties : la séparation et les retrouvailles des deux soeurs, la séquence finale étant émouvante et poignante.
Si on retire 30 min au début, 30 min à la fin et les scènes sentimentalistes "made in Spielberg", c'est un très bon film, avec un thème dur et - on le sent - abordé avec justesse et profondeur.
Franchement mauvais. Les téléfilms de nos jours sont mieux joués, mieux fait, bien plus captivant ... Je cherchais des films cultes sur le sujet, grosse déception, j'ai trouvé le jeu des acteurs tellement mauvais, exagéré au possible. L'histoire est longue et mal ficelée, Whoopy Goldberg inssuportable en femme invisible, ça sonne tellement faux, au bout d'un moment on en peut plus d'autant de misérabilisme et de niaiseries. Tout est surjoué, sonne faux ... vraiment j'ai perdu 2h. J'imagine que le roman est bien mieux, en même temps c'est difficile de faire pire.
Quel dommage ! Spielberg aurait pu faire un grand film, mais c'est trop fade et ça ne va pas au fond des choses. Le scénario est là, mais le personnage joué par Whoopy Goldberg n'est pas crédible. Etre aussi bon et indifférent après tant de souffrances, ça ne peut être que dans un Spielberg! Toutes proportions gardées, cet échec relatif ressemble à celui de Munich. Une histoire, de la matière à, mais tout de même cette volonté de faire un film grand public touchant. Le spectateur n'a aucun espace de liberté, et c'est bien dommage. Deux étoiles tout de même pour le jeu de Danny Glover (ça change de l'arme fatale) et le personnage touchant joué par Oprah Winfrey.