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annereporter94
49 abonnés
1 006 critiques
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5,0
Publiée le 20 septembre 2009
Un film remarquable (quelle tristesse de voir des spectateurs mettre zéro étoile à une telle oeuvre) qui joue sur différents tableaux avec un scénario destructuré parfaitement adapté à ce jeu du chat et de la souris dans une entreprise sur le point d'être cédée à un nouveau patron... Bien sûr, les cadres ne sont pas mis au courant mais on leur offre une sorte de cocktail d'adieu humiliant et terrifiant... Le cinéma français est vraiment bien différent du cinéma américain où seuls les super-héros semblent désormais avoir droit de cité. Pathétique pour Hollywood...
Un sujet d'actualité, un contexte et des échanges intéressants, de bons acteurs... mais ça reste hélas insuffisant pour en faire un bon film face aux carences qu'il y a, avec entre autre un déroulement parfois difficile à comprendre et un scénario pas assez riche à mon gout.
Une très bonne idée ; des cadres se croient à un séminaire mais ils comprennent bien vite qu'il s'agit d'un test de préselection avant des licenciements... Il y a de l'idée certe mais justement il n'y a que l'idée ! Une sorte de huis clos (tout le film se déroule dans le bâtiment où se passe le séminaire) où différents personnages se croisent et s'entrecroisent en tentant de sauver sa place. Les acteurs sont tous très bons, notamment Mélanie Doutey et Podalydès, petite déception pour Daroussin qui semble bridé. Le soucis reste la forme, aucun travail sur le rythme et donc de créer un certain suspense. Le réalisateur est resté bloqué sur sa mise en scène en recherchant les beaux plans mais en oubliant qu'il faut aussi à faire mousser l'ensemble, à créer l'intérêt du spectateur. Bémol également pour les dialogues pauvres... Dommage.
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2,0
Publiée le 28 février 2012
Apparences trompeuses et manipulations en tous genres: Tel est le programme de "Rien de personnel" de Mathias Gokalp! Ce dernier signe un huis-clos respectant la règle des trois unitès, divisè ici en trois chapitres! On y trouve quelques pointures comme Jean-Pierre Darroussin, Denis Podalydès ou Pascal Greggory! Puis Mèlanie Doutey et Zabou Breitman pour la touche fèminine! Le film devait être astucieux; il n'est malheureusement que quelconque! Les comèdiens sont livrès à eux-mêmes, la mise en scène est certes maîtrisèe mais banale, pour une histoire qui se veut trop "malèfique". C'est dommage car le sujet est intèressant avec une fin qui fait rèflèchir! Mais elle ne suffit pas à sauver le mètrage au style artificiel...
Mathias Gokalp a eu l'idée tout à fait pragmatique de livrer une sorte de fable moderne sur la compétitivité au sein même des entreprises,à l'heure où la crise financière pointait le bout de son nez."Rien de personnel" utilise le procédé intéressant de montrer un séminaire par la vue de différents personnages concernés.Ce qui devait être une soirée de courtoisie devient une soirée où chacun tente de sauver sa peau à la suite de rumeurs de licenciements.La systématisation du procédé est cependant très fâcheuse,car les mêmes scènes sont laborieusement répétées,les différents points de vue n'apportent pas la démonstration promise sur le côté impitoyable de ces conglomérats.Humanité accessoire.Profits requis.Evaluation permanente.Où est le vrai,où est le faux?Gokalp brouille un temps les pistes sur la hiérarchie,mais finit surtout par nous ennuyer considérablement,à cause de la fadeur des situations et de la facture très téléfilm.Jean-Pierre Darroussin,Denis Podalydès ou Mélanie Doutey ont beau se démener,rien n'y fait.Des moyens peu en rapport avec les ambitions.
Le procédé de la même scène vue sous l'angle des différents protagonistes n'est pas nouveau mais il est ici plutôt bien réussi. Le scénario est habile et dévoile au fur et à mesure les faits et l'évolution des personnages. On va de surprise en surprise et nos certitudes tombent les unes après les autres au fur et à mesure de l'avancée du récit. Les apparences sont parfois trompeuses et il faut bien s'en méfier. Chaque personnage le découvrira à ses dépends. Le casting est de choix. Outre les très bons Denis Podalydès, Jean-Pierre Darroussin, Zabou Breitman et Pascal Greggory, on retrouve Mélanie Doutey déjà à l'affiche d'une film d'entreprise (Fair play) en 2006 et l'excellent Bouli Lanners interprète et réalisateur du très réussi Eldorado. Un regard lucide et réaliste sur la vie en entreprise faisant bien écho à l'ambiance sociale actuelle. Mise en scène sans surprise mais un scénario malin. Une belle brochette d'acteurs très convaincants. Une bonne comédie acide sur le monde du travail. Un premier long métrage réussi.
Ce premier long métrage de Mathias Gokalp, présenté à La Semaine de la Critique cannoise 2009, est assez représentatif de ce qu'on pouvait ressentir cette année, près de la Croisette, après la projection d'un assez grand nombre de films : un bon sujet, malheureusement plus ou moins gâché au niveau de la réalisation. La volonté du réalisateur consistait à montrer combien une entreprise pouvait parfois ressembler à un panier de crabe tout en jouant entre manipulation des employés et manipulation des spectateurs. C'est pourquoi le raout organisé dans l'entreprise de pharmacie Muller, avec, en plus du personnel, la présence de "coachs" et de notateurs, se voit filmé sous des angles différents, certaines scènes revenant de façon récurrente avec, à chaque fois, des détails supplémentaires qui font évoluer la perception qu'on a des personnages. Tout cela est bel et bon. Malheureusement, malgré ces bonnes intentions et une excellente distribution (Darroussin, Podalydes, Mélanie Dotey, Zabou Breitman, Bouli Lanners, Pascal Greggory, ...), le film est globalement assez ennuyeux.
Nul doute que par son scénario assez malin et des interprètes pour le moins à la hauteur (Darroussin en tête), ce "Rien de personnel" sait susciter notre intérêt. On appréciera d'ailleurs particulièrement la manière dont Mathias Gokalp réussit à lier les événements les uns avec les autres, et ce toujours avec une crédibilité et un savoir-faire indéniable. Dommage alors que le film souffre d'un manque de rythme assez évident et que certains scènes ne soient tout de même pas très convaincantes, mais l'ensemble reste au final suffisamment intelligent et appréciable pour que l'on puisse se laisser tenter, surtout à l'époque délicate dans laquelle nous vivons. Honnête.
Une horreur !! C'est spécial, creux et mortellement ennuyeux !! Le monde de l'entreprise n'est pas très bien représenté et ce n'est pas réaliste du tout et cela m'a vite gonflé ! Les acteurs surjouent et vraiment ce n'est pas une réussite !! A oublier...
Passé la surprise de la technique des retours en arrière (pas nouvelle) on attend quelque chose de plus mais on reste sur sa faim. Le monde de l'entreprise au niveau managérial y est vaguement apparenté à un théâtre dès lors tout reste superficiel. Les acteurs arrivent à faire passer l'ensemble assez bien.
Si la mise en place et les 20 premières minutes sont intéressantes, on s'ennuie ferme ensuite, on attend autre chose. Ce drame social s'émousse donc rapidement malgré les bonnes interprétations. On finit par tomber presque dans de l'absurde pas le concours des circonstances. De bonnes idées mais sans plus. 2/5 !!!
Rien de personnel: même si l'habilité et application de la mise en scène et du scénario sont originales ce drame reste un peu ennuyeux. Par contre les acteurs sont parfaits.
Ce traitement original de l’aspect impitoyable du monde du travail à travers une comédie sociale est plutôt réussi. Son succès est sans conteste lié à son excellent casting réunissant d’excellents acteurs jouant pour la plupart des rôles à contre-emploi, tous des stéréotypes à leur façon du travailleur moyen et à son scénario construit avec intelligence. Toute la réussite comique provient de la mise en scène qui, malgré son aspect répétitif, permet aux spectateurs d'être entrainés dans quelques amusants quiproquos. Ce principe de passer d’un point de vue à autre est une preuve d’ingéniosité pour appuyer l’esprit de compétitivité entre les protagonistes mais cette idée trop est mal exploitée pour tenir sur les 90 minutes du film, finissant par rendre cet humour noir fade et lassant.