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Un visiteur
2,5
Publiée le 5 octobre 2009
De film en film, la côte de nos amis les cadres sup ( et des DRH) des grandes entreprises semble se dégrader. Les voilà ici piégés dans un jeu tortueux qui doit aboutir à une trentaine de licenciement avant la revente de la boite. L'occasion de montrer la fragilité, la lâcheté et la peur sur lesquelles s'articule tout pouvoir, surtout de la part de ceux qui en partagent les oripeaux. Peu importe les grosses ficelles du scénario et la facture plutôt lourde de cette comédie "sociale", au moins son mérite est de dessiner une allégorie de notre compromission collective au système.
bon film sur le jeu des apparences en entreprise lors d'un vrai-faux cocktail prétexte à une série de licenciement. glaçant et saisissant,le film explore la médiocrité humaine au travail, celle individuelle et jusqu'auboutiste qui ne pense qu'à sauvait sa peau quelque en soit le prix et à satisfaire son petit égo assoiffé de pouvoir et d'orgueil, troublant!!! Un homme sans pitié savamment mis en scène.
Un bon sujet, bien qu'un rendu spécial. La volonté du réalisateur consistait à montrer combien une entreprise pouvait parfois ressembler à un panier de crabe tout en jouant entre manipulation des employés et manipulation des spectateurs. C'est pourquoi le raout organisé dans l'entreprise de pharmacie Muller, avec, en plus du personnel, la présence de "coachs" et de notateurs, se voit filmé sous des angles différents, certaines scènes revenant de façon récurrente avec, à chaque fois, des détails supplémentaires qui font évoluer la perception qu'on a des personnages. Tout cela est bel et bon. En prime, de ces bonnes intentions et une excellente distribution (Darroussin, Podalydes, Mélanie Dotey, Zabou Breitman, Bouli Lanners, Pascal Greggory, ...), lje trouve qu'il manque une fin.
J'ai hésité à mettre une étoile pour le jeu des acteurs, mais le film est tellement mauvais (j'avais adoré sur le même sujet "relations humaines"), que les acteurs ont beau faire ce qu'ils peuvent, rien ne peut sauver ce film répétitif, dont le sujet bien que "bateau" (hélas) aurait pu être bien traité. Au lieu de cela, c'est d'un lourd !!!!!! Même la mise en scène est lourde..... Bref, une immense déception, alors que la critique paraît plutôt bonne.... On sort de là en ayant perdu son temps et son argent.... Dommage pour les acteurs. Ils méritaient mieux.
Très bon premier film de Gokalp. Le montage, les décors et le jeu des acteurs s'harmonisent de manière impressionnante : la répétition de certaines scènes permet de revenir à l'élément le plus basique et la plus essentielle du cinéma: l'apparition et la disparition d'objets, de personnages, de paroles. Le discours sur le monde du travail, sur le coaching, sur la cruauté en entreprise, n'est pas véritablement original, mais là encore, tout cela fonctionne plutôt bien, car l'important n'est pas là. Enfin un film français où les acteurs peuvent jouer... et se jouer de nous, pour notre plus grand plaisir!
je comprends assez mal la note assez basse de ce film pour moi c'est tout d'abord un film avec des prise de vue enorme
en plus un humour qui m'a beaucoup plus ces prises de vues qui permettent un enchainement de rebondissement croustillants le réalisateur à reussi avec habileté à nous faire naviguer dans des pseudos situations où on marche completement jusqu'à nous montrer un nouvel element qui remet tout en cause
à la fin, quand on veut remettre tous bout à bout on remarque une parfaite cohérence des événements qui pourtant auraient pu coller parfaitement à autre chose
je trouve que ce film est un très beau travail que je recommande fortement
Si le contexte narratif s'inscrit dans la lignée des films décrivant l'univers oppressant de la grande entreprise (Cantet, Moutout...), "Rien de personnel" bénéficie d'un scénario à tiroirs complexe et jouissif qui apparente ce vaudeville cauchemardesque à une véritable mise en abime de nos rapports sociaux. Pour un coup d'essai, un coup de maître !
Une photographie du monde actuel dans grand nombre d'entreprises. Bien vu, habile montage, et excellente interprétation. Bon nombre risque de se reconnaître dans certaines situations. Attention danger !
Un excellent film indépendant sur un sujet d'actualité.Les acteurs sont très bons et la mise en scène surprenante.La musique colle très bien au film et on ne peut que passer un excellent moment.
Un film difficile a comprendre la 1ere heure et découpée en phases avec des répétitions de scènes!Ce n'est que vers la fin du film que l'on se rend compte que dans le monde "impersonnel" personne ne reconnaissent le vrai Muller , ce film est donc bel et bien une satire sur la société actuelle qui est impersonnelle !
Scénario malin, mise en scène - soutenue par un montage au cordeau - plus habile encore (trois petits actes à tiroirs): bienvenue dans l'univers tragi-comique de Mathias Gokalp. Le réalisateur, qui avait déjà fait ses preuves dans le court, livre un premier "long" emballant, sur un sujet peu traité : les relations de travail. A la veille d'un rachat dont il ne les préviendra qu'à sa guise, Philippe Muller (excellent Pascal Greggory) organise pour les cadres de son labo pharmaceutique une prétendue soirée de formation, en réalité l'occasion pour lui de les faire auditer pour préparer les licenciements nécessaires à la fusion. Dans un château près de Paris où le patron conserve une curieuse collection d'écorchés, il va régaler ses employés d'un cocktail, et d'un récital Chabrier, qu'il assure lui-même, tout en les observant, avec des gourmandises d'entomologiste, se faire évaluer. Un pied de nez du destin va l'éloigner de son jouet, et plus encore, quiproquos et coïncidences s'enchaînant qui provoquent plusieurs inversions drolatiques de la dialectique maître/subordonné, la maîtrise de la situation va lui échapper complètement, au profit de ceux-là mêmes dont il voulait cruellement s'amuser. Un vrai régal, animé par une distribution sans reproche - on citera en particulier, outre Greggory, le binôme Denis Podalydès/Jean-Pierre Darroussin, et Bouli Lanners, le Candide qui sème le trouble et provoque indirectement la neutralisation de Muller, ressort dramatique décisif.
La réalisation est originale. Rejouer la même scène en l'enrichissant à chaque fois d'un complément d'informations est une façon de montrer que la réalité des faits est toujours plus complexe qu'elle ne parait de prime abord. Daroussin, Polydalydès, Mélanie Doutey sont très bons. Alors d'où vient cette sensation d'ennui au 1/3 du film qui je l'avoue m'a fait sombré quelques minutes dans le sommeil ???