Ce film est incroyablement mal noté sur Allociné au vue de la prestation des acteurs et du sujet du film. Sans doute le propos n'est-il pas assez évident pour le téléspectateur lambda... Si le film est court et plusieurs scènes se répètent, ce n'est en rien un défaut puisqu'il se suffit à lui-même ainsi. Le film est intelligent et le montage nous manipule efficacement. S'il manque de "spectaculaire" et d'explications claires, c'est uniquement parce que le monde qu'il prétend montrer est ainsi fait. Certes tout n'est pas parfait (le rôle du balayeur est assez ridicule) mais ne vous fiez pas à la note à la ramasse sur ce film : il est très bien.
J'allais voir ce film savourant à l'avance le bon moment que j'allais passer mais hélas, je suis partie au bout de trois quarts d'heure... J'ai tenu bon le plus possible, mais c'est mortel !
Bien joué. j'ai trouvé deux intérêts à ce : D'une part, la mise en relief des valeurs de l'entreprise, de cette dureté qui pourrait paraitre normal. Mais pourquoi l'accepter ? Pourquoi valider cette guerre économique qui pousse les hommes à ces violences entre eux ? D'autre part, le fait de voir la même situation sous différents points de vue, est bien traité et très intéressant. On est surpris de voir évoluer son propre point de vue en fonction de nuances nouvelles à chaque nouvelle interprétation.
un film sur les réactions des employés face au cynisme d'une entreprise qui entreprend un plan de restructuration. Darroussin fidèle à lui même, excellent.
Olala ... Encore un film qui se veut ds la lignée des films new génération où l'on ne comprend rien et où chaque prise de vue essaye d'apporter de nlles infos par rapport à la précédente .. Long mais long ...
Un très bon premier film, une réalisation maitrisée, un scénario original, des comediens extra, de l'humour, du cynisme et un très bon moment de cinéma. A voir absolument!
Ce film est un vrai régal. Très bien joué par tous les acteurs avec un sujet dans l'air du temps. La façon de filmer est épatante et le fait de raconter l'histoire partiellement par tranches ce qui fait qu'on doit tout reconstituer à la fin pour comprendre fait penser à de bons films policiers même si comprendre l'histoire est ici plus un jeu qu'un challenge. Il y a cependant quelques longueurs et c'est pour cela que je ne lui ai pas donné 4 étoiles mais seulement 3. Vraiment une bonne comédie à voir entre amis pour en discuter ensuite autour d'un verre.
étonnant de voir comme les personnes mettant zéro étoiles sont incapables de retenir un titre de film (ressources humaines et pas relations humaines!). ce film n'est pas parfait mais est loin d'être mauvais par son traitement:-répétitif pourquoi?parce que tout les employés deviennent des robots qui ne se rendent même pas compte que leurs gestes deviennent automatiques -confus en apparence pourquoi? parce que chacun joue un rôle qu'il modifie selon la personne avec laquelle il parle, laissant place à toutes les hypocrisies et les bassesses possibles. de plus, le patron a beau être une belle pourriture, le metteur en scène traite indirectement du problème de l'ouverture des marchés (le faux homme de ménage est bien le futur repreneur de la société. étant polonais, cela nous rappelle l'hypocrisie de l'"entreprise française"...). bref un film qui ose et qui user donc de figures reconnaissables (ce que certains appelleront clichés): la promotion canapé, le souffre douleur...
Drôle d'impression... Au début du film je pensais que c'était un navet : Mélanie Doutet nous fait douter... Et puis finalement, notamment grâce au duo magique Podalydes/Daroussin c'est film plein de surprises et d'humanité que l'on découvre. Bravo !
Rien n'est moins facile que d'envisager la possibilité d'une critique cinématographique. Il faudrait pour cela savoir, connaître nos capacités et établir nos propres facultés d'entendement. Ordonner quelques véritables pensées dans le domaine d'une lecture critique est une mise en abîme vertigineuse. Car sinon ce n'est rien de plus qu'un avis, ce n'est qu'une opinion sans pensée, et même, finalement, qu'une simple réaction à la plus primitive des excitations visuelles. Si notre propos n'ira guère plus loin, cela restera une tension vers un dépassement de nos propres limites, une expérience vivante intéressante où le sens s'organise dans le cadre strict de l'entendement humain et où la réalité s'articule autour de catégories puissantes et fondamentales. Nous sommes confrontés dès le départ à une simulation puissante dans son organisation et ses directions, dans le milieu des avatars de cadres dirigeants. Cette simple soirée mondaine dans un secteur industriel de pointe présente différents niveaux de lecture où nous sommes vite en face de l'étroitesse de nos propres schémas mentaux. Il faut bien avouer que l'idée d'un comédien qui joue le rôle d'un comédien si elle n'est pas nouvelle présente,ici, bien des aspects novateurs lorsqu'elle est plongée avec une froide impertinence dans ce siècle de simulacres, d' instructeurs sans instruction. Un système ignore mais pressent sa liquidation, cette menace de destruction engendre la décompilation d'une hiérarchie inadaptée. Très vite tout bascule entre des milieux professionnels très différents dans l'agonie de la présentation sociale. Tous les participants croisent d'autres invités qui opèrent à différents niveaux ; alors veuillez croire que lorsqu'on rencontre un ovni d'un type non répertorié sur les grilles d'évaluation, ce sera très difficile de ne pas être happé par le film. Les points de vue de la caméra sont encore plus élevés, la traduction et les sous-titres de tout ce langage cinématographique complexe dépasse la narration. Ce dépaysement en mouvement apparaît dans son écrin (la maîtrise complète d'un milieu professionnel en système clos) comme un bijou ciselé dont chaque éclat (le point de vue individuel des protagonistes en système ouvert) donne une lumière nouvelle sur nos propres réalités conscientes, sur la transformation du contenu cinématographique. Cette salle de réception emplie des figures de l'anatomie humaine préfigure d'une mise à nue crue des médiocres programmes d'un code archaïque. Une délicatesse esthétique, une finesse intellectuelle et l'approche subtile des caractères défigurent joyeusement les lourdes pitreries des directives ou les farces puériles de techniques primitives d'encadrement. La réorganisation des hiérarchies du pouvoir se fait souvent à l'insu des protagonistes. Là où le dernier des employés part avec le dossier confidentiel, reçu dans les règles de l'art, nous pourrions être en droit de notifier à nos dirigeants, parfois cravatés spirituellement dans les lieux d'aisance, leur incapacité à faire sortir le meilleur de soi à autrui. "Si tu compares le sort de deux hommes dont l'un est doué d'un vrai mérite et l'autre jouit d'une fausse gloire tu auras le sentiment que ce dernier est plus heureux que son rival et presque toujours plus riche. L'imposture excelle et triomphe dans le mensonge mais sans l'imposture la vérité n'est rien. Cela n'est pas du à mes yeux à quelques mauvais penchants de notre espèce mais au fait que la vérité est souvent trop simple et trop pauvre pour contenter les hommes qui réclament afin de se divertir et de s'émouvoir une part d'illusion et d'erreurs. La nature est la première a nous abusé ainsi car c'est essentiellement par l'illusion et le mensonge qu'elle nous rend la vie aimable ou tout au moins supportable. " David