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    La Princesse de Montpensier
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    419 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2013
    En adaptant Madame de la Fayette, Bertrand Tavernier ressuscite tant bien que mal le film de cape et d'èpèe! Le souffle de la grand aventure est là tandis que le casting apporte de la modernitè même si l'interprètation s'avère trop scolaire par moment! Oeuvre romanesque et èpique, "La princesse de Montpensier" est pourtant un film en demi-teinte de Tavernier! On sent l’expèrience mais pas la fougue! Peut-être parce que le scènario contient certaines longueurs, que les dialogues sont loin d'être enivrants et qu'il y a des lacunes en matière de fluiditè! Avec ses faux airs de James Van Der Beek (le hèros de "Dawson"), Grègoire Leprince-Ringuet est probablement le pire comèdien français de ces dernières annèes! Rarement acteur n'aura ètè autant dèpourvu de sex-appeal, ce dernier jouant fadement et sans passion le Prince de Montpensier! Heureusement, il y a Lambert Wilson, juste parfait en Comte de Chabannes! Gaspard Ulliel est bon, Raphaël Personnaz très prometteur! La belle Mèlanie Thierry convainc dans le rôle titre même si cette dernière ne s'impose pas comme la plus grande tragèdienne de ce XXIe siècle! On soulignera (pour finir sur une note positive) les dècors et les costumes qui rutilent de propretè dont le luxe et les couleurs font encore forte impression après la projection finie...
    Pierre C
    Pierre C

    54 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 août 2011
    je crois que j'ai rarement vu un aussi mauvais jeu d'acteur que celui de Grégoire Leprince-Ringuet....
    et question qualité image on est très proche de la série tv bas de gamme ....
    Raphaël Personnaz par contre .... très bon
    benoitG80
    benoitG80

    3 410 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 novembre 2010
    La princesse de Montpensier est vraiment le genre de film d'où l'on sort consterné ! Direction d'acteurs lamentable ! Énorme erreur de casting ! Chacun se demande bien ce qu'il fait là... entre Mélanie Thierry qui joue on ne peut plus faux une princesse sensée être très jeune (!) et Grégoire Leprince-Ringuet particulièrement décevant et inconsistant dans ce rôle (diction galopante et regard fuyant), il y a de quoi rester sur sa faim ! On ne croit pas 2 secondes aux personnages dans ce film creux et bâclé qui ne démarre jamais pour s'éterniser sans raison... L'émotion, la passion ne sont jamais au rendez-vous... De plus, on n'apprend rien sur cette période capitale de l'Histoire de France !
    Seul Lambert Wilson sort son épingle du jeu et... encore !
    Encore une grosse déception et le fait bien réel lui, d'avoir perdu son temps et son argent !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 8 septembre 2017
    Bertrand Tavernier entreprend ici l’adaptation de « La Princesse de Montpensier », une nouvelle historique méconnue de Madame de La Fayette. La jeune Marie, mariée contre son gré au prince Philippe, éprouve un amour réciproque pour le duc de Guise, tout en étant désirée par le meilleur ami de son mari, le comte de Chabanes, et le futur roi de France Henri III, le duc d’Anjou.

    Si la maîtrise classique du réalisateur et ses fréquentes percées dans le film à costumes historique (« Que la fête commence… », « La Fille de d’Artagnan », « Capitaine Conan ») sont censées être de bon augure, force est de constater que plusieurs déceptions nous animent suite à la projection.

    La première, est ce n’est pas la moindre, réside dans les choix de transposition, auxquels se heurtent toutes les adaptations de chef-d’œuvre littéraire (bien que le terme soit un peu excessif pour le court récit de La Fayette, une quarantaine de pages en édition Pocket). Il s’agit ainsi pour Tavernier à la fois de caser les épisodes marquants de la nouvelle mais aussi de développer ce qui est suggéré par la prose retenue voire précieuse de La Fayette, et donc d’osciller sans cesse entre la concision classique du modèle original et une certaine dilatation propre au langage cinématographique. Le film s’enlise dans ce savant numéro d’équilibriste.

    Les passages obligés sont ainsi traités sans génie. Nous pensons par exemple au fameux épisode de la barque, pour lequel Tavernier tente un plan pictural par trop bâclé et qui ne suscite aucune émotion particulière, alors qu’il aurait pu produire un mélange de féerie et d’érotisme. Cette légèreté se retrouve dans la scène de bal et l’entrée de Maures, qui offrait pourtant tous les ingrédients pour un joli exercice de style cinématographique.

    Par ailleurs, les ajouts pratiqués dans le film sont maladroits voire agaçants, tendant à une surinterprétation un peu méprisante pour le spectateur, comme s’il y avait un besoin tacite de tout lui expliquer, à l’image de cette inscription sans ambages gravée dans les murs du château des Montpensier : « Vertu pour guide ». Si les scènes de bataille sont correctes sans être époustouflantes (c’est le moins que nous puissions écrire) et que l’audience accordée par Catherine de Médicis, entourée par sa nombreuse famille, s’avère un ajout judicieux, l’adaptation force en effet le trait sur le dilemme entre raison et passion qui anime la princesse de Montpensier et tous les personnages de l’œuvre. La haine cordiale qui sourd à fleurets mouchetés dans la nouvelle entre le prince de Montpensier et le duc de Guise éclate ici dans un duel bien viril ; la difficulté de la condition féminine qui constitue un sous-texte intéressant chez La Fayette est exprimée explicitement dans des causeries peu profondes de bonnes femmes, qui renforceraient plutôt les convictions du misogyne le moins convaincu ; enfin, et ce n’est pas le moindre reproche, le style élégant de la femme écrivain et son érotisme subtilement suggéré sont malmenés dans le film par des scènes de sexe gratuites et grossières. Il ne faudrait pas oublier non plus une fin qui traîne en longueurs, avec des rebondissements successifs montés à la va-que-te-pousse.

    Hormis ces soucis d’adaptation, le casting présente des acteurs au talent très inégal. Lambert Wilson porte littéralement le film sur ses épaules, en rendant plutôt bien l’amour digne et sincère du comte de Chabanes, ainsi que ses doutes sur la nécessité d’un positionnement politique et religieux. Gaspard Ulliel est convaincant en séducteur fougueux, Raphaël Personnaz offre quelques nuances subtiles dans le jeu du duc d’Anjou, tandis que Vuillermoz fait du Vuillermoz, ce qui ne peut jamais être mauvais. Une grande partie de la déception éprouvée, voire même d’une certaine gêne en voyant ce film, vient du couple Montpensier. La prestation terne de Grégoire Leprince-Ringuet n’est pas inhérente au rôle, Philippe de Montpensier étant en proie à des accès de fureur et de jalousie chez La Fayette, qui ne sont ici absolument pas crédibles dans leur gradation. Et que dire de Mélanie Thierry ? Ses attitudes espiègles et suggestives, ses sourires en demi-coin, semblent davantage propres à un film de maisons closes, du style « L’Apollonide », qu’à une œuvre s’interrogeant sur les gouffres de la passion et la nécessité de la vertu. La diction de ces deux jeunes acteurs, qui ânonnent littéralement leur texte, prête enfin à sourire : nous avons le sentiment d’écouter les alexandrins burlesques de la bande dessinée « De Cape et de Crocs », mais le burlesque n’est pas vraiment le ton attendu ici.

    En définitive, sans doute aussi en raison de son statut de « film patrimonial » produit par Frédéric Mitterrand, Bertrand Tavernier semble gêné aux entournures et nous livre une œuvre mineure, et même parfois franchement mauvaise.

    Il est regrettable que ce soit précisément ce film du réalisateur qui ait été choisi pour figurer au programme des Terminales Littéraires pour l’année scolaire 2017-2018, alors que le cinéma français regorge de nombreux joyaux classiques qui seraient davantage en mesure d’y convertir les jeunes élèves.
    flushroyal
    flushroyal

    32 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Un film historique bien réalisé mais dont l'histoire un peu trop ronronnante ne tient pas ses promesses. Tout d'abord, sur le plan formel, le film s'en tire glaboalement avec les honneurs. Les décors et costumes sont en effet très réussis. La déception provient surtout de l'histoire proprement dite. Si elle renseigne bien sur les mœurs de l'épôque, les enjeux ( pour résumer, 3 hommes tournant autour de la même femme pendant 2h ) deviennent quelque peu lassants et le scénario contient certaines longueurs. En effet, cette adaptation d'une nouvelle éponyme de Mme de la Fayette laisse peu de place à autre chose que de la romance. Alors certes, il s'agit d'une adaptation appliqué avec du souffle romanesque mais le film aurait sans doute gagner en dynamisme si l'aspect politique avait été davantage traité. Et ce d'autant plus que les quelques scènes de batailles sont particulièrement réussies et bien filmées. Le budget du film ne permettait peut être pas davantage de scènes en extérieur... Car heureusement, la mise en scène de Bertrand Tavernier est très réussie et contient des plans assez intéressants. L'expérience du cinéaste évite de tomber dans un ennui qui menace souvent le film. S'agissant des acteurs, l'interprétation est correcte, peut être un peu trop scolaire par moment. Les personnages sont bien peignés mais manquent parfois un peu de relief. En conclusion, un film appliqué mais avec une histoire un peu trop plate malgré une bonne mise en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 novembre 2010
    Comme souvent ces derniers temps, je suis allée voir ce film malgré moi. Je pressentais qu'il s'agissait d'un mauvais film, un navet de plus et malheureusement, j'ai été confortée dans cette idée. Depuis une bonne vingtaine d'années, les films dits "historiques" sont le prétexte pour montrer des scènes de massacres sanglants et des scènes d'alcove incongrues et obscènes, sur des scénarios anémiques. Celui-là n'échappe pas à la règle. L'actrice qui joue la princesse est terne et joue mal, une nymphette entourée de merdeux qui bavent d'excitation sur ses nichons (le casting s'est fait sur ce critère manifestement), le duc de Montpensier est joué par un falot au regard fourbe (il montre ses fesses à l'occasion, ce qui était sans doute indispensable au scénario). Lambert Wilson ressemble à un OVNI avec sa dignité déplacée dans ce mélo sanglant et érotico-indigeste. Vivement qu'une chaine TNT repasse le Capitan ou la série des Angéliques pour oublier ce nanar
    Estonius
    Estonius

    3 335 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2019
    Commençons par ce qui ne va pas : les dialogues sont trop écrits, genre " je te sors une réplique magistrale du tonnerre de Dieu", et l'autre qui lui répond par une réplique super bien tournée, où toute spontanéité, tout naturel semble absent. Parlons du casting, Mélanie Thierry est vraiment très bien, illumine le film et n'est pas avare de son corps, et Lambert Wilson montre tout son talent. On a beaucoup critiqué Grégoire Leprince-Ringuet, c'est vrai qu'il ne nous fait pas une prestation extraordinaire, mais il n'y a pas de quoi s'enfuir en courant non plus. Le scénario, on pourra dire c'est une histoire de "couple et d’infidélité" comme il y en a des milliers, sauf qu'on nous présente ici un personnage féminin complexe, fort et attachant, et puis Tavernier nous dépeint tout ça avec une très belle mise en scène, une superbe photographie, de beaux décors, de beaux costumes accompagnés d'une belle musique de Philipe Sarde. Finalement on est sous le charme même si on regrette de ne pas l'être davantage
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 décembre 2012
    Mais qu'est-il arrivé à Bertrand Tavernier? Ou est passé le réalisateur des excellents "Un dimanche à la campagne" et "Capitaine Conan"? Il est certainement parti se perdre dans les méandres de la Renaissance française, ainsi que dans les sombres couloirs du nanar et des dialogues soporifiques à souhait. Bordel! Mais ou est donc passé Bertrand Tavernier? LE Bertrand Tavernier? Lui qui parvenait à passionner le spectateur et à subblimer le cinéma français de sa patte si particulière...
    "La princesse de Montpensier" est certainement le film le moins abouti et le plus "fainéant" de monsieur Tavernier. La réalisation est soporifique et seuls les rares scènes de batailles peuvent se contenter d'être bien filmés. Le reste demeurre au niveau téléfilm sans même en transcender les codes. Repris d'une nouvelle rédigée par Madame de La Fayette en 1662, l'histoire se réfère pleinement à une femme, Marie (Mélanie Thierry), forcée d'épouser un certain prince de Montpensier alors que son coeur bat pour le duc de Guise (Gaspar Ulliel). Qu'importe, la jeune femme n'hésitera à jongler entre plusieurs amant pour le simple plaisir du désir charnel. Un marivaudage pompeux et sans grande originalité puisque prévisible et terriblement convenu. De plus, le jeu d'acteur laisse grandement à désirer. Adieu la formidable direction d'acteur dont est capable le réalisateur français. Ici, les protagonistes jouent tous en roue libre à l'exception d'Ulliel et de Wilson qui tirent leur épingle du jeu. Des interprétations qui relèvent plus de la comédie ou de la parodie que de la fresque historique, de plus que les dialogues laissent grandement à désirer. Toutefois, l'aspect historique n'est pas relégué au second plan contrairement à d'autres productions du genre. Tavernier a porté un soin particulier à la reconstitution de certaines pratiques de l'époque moderne (la famille qui vérifie si la nuit de noces se déroule convenablement par exemple) et là-dessus, on ne peut pas le critiquer.
    Dans l'ensemble, "La Princesse de Montpensier" est aussi casse pieds que son interprète principal. Un film long qui ne dit pas grand chose, si ce n'est ces histoires d'amour qui partent dans tous les sens avec une croqueuse d'homme qui se retrouve entubée comme dans ces séries TV à sois disant connotation philosophique.
    Allez Bertrand, on essaye d'oublier cette sortie de route et on se relève pour retrouver son talent d'il y a quelques années!
    softy76
    softy76

    32 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 août 2011
    Tout dans ce film transpire la médiocrité!le jeu des acteurs(ou sont passés les jean marais et autre gérard philippe)le scénario,la mise en scène font penser à un téléfilm financer par france télévision!!même les dialogues sont plutôt fade dans la bouche de ces "acteurs"
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 décembre 2010
    Adaptation d'un roman du XVIi eme siècle écrit par Madame de Lafayette, La Princesse de Montpensier se voudrait à la fois une grande fresque de cape et d'épées et un film sur le sentiment amoureux. Si au niveau des capes et des épées, et même plus largement des costumes et des décors, Bertrand Tavernier relève le défi, il n'en est pas de même en ce qui concerne l'interprétation et l'efficacité du scénario. Gaspard Ulliel et Mélanie Thierry sont en effet assez insupportables tandis que Lambert Wilson cabotine constamment. Le sentiment de fascination de tous ces hommes pour la fameuse Princesse de Montpensier n'est quant à lui vivant qu'en de trop rares moments. Ces derniers coincident d'ailleurs généralement avec les scènes tournées en extérieur, à cheval ou le long des remparts de Montpensier notamment.
    conrad7893
    conrad7893

    299 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2011
    les intrigues amoureuses de Madame MONTPENSIER en pleine guerre entre les hérétiques et les catholiques.
    De beaux costumes, de belles images, des scènes de duels, tous les ingrédients d'un film à costumes.
    Mélanie thierry illumine ce film par sa beauté innocente.
    Lambert Wilson est magistral
    gaspard ULLIEL est beau dans le rôle du duc de guise
    Belle personnalité de Raphael personnaz dans le duc d'anjou
    un film assez lent avec beaucoup de passage en trop
    pour amateurs de ce genre de film
    jspl
    jspl

    23 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 novembre 2010
    Vous avez froid dans la rue?? Une panne de chauffage chez vous?? Besoin de dormir?? Et bien voilà l'occasion... Bon c'est le dernier film français pour lequel je dépense des sous en 2010 :-( c'est pitoyable et surtout mal mais vraiment mal joué et, pour répondre à un quelqu'un, comme
    je ne suis pas passionnée par les seins, il me reste à pleurer...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 avril 2017
    Une rétrospective tatavienne permet d'avoir une vue d'ensemble sur ce qu'aura été Tatave dans le paysage cinématographique français. Un patapouf d'un académisme sidérant auteur de pièces montées décoratives destinées à garnir des étagères en Formica. Ce coup-ci, Tatave a voulu s'attaquer à madame de La Fayette, une dame qui de son vivant ne pensait certainement pas que deux siècles plus tard un fils de bourgeois Lyonnais lui marcherait dessus du pied gauche. Tatave qui avance en âge a voulu travailler avec des jeunes, peut-être pour rester dans le coup. C'est bien Tatave de faire bosser la jeunesse, mais c'est aussi risquer de foutre en l'air leur carrière en les dirigeant comme tu le fais. A moins que Tatave ait pensé qu'il était temps de dépoussiérer le film en costume en demandant aux acteurs de jouer djeuns. On imagine Tatave sur le plateau dire à ses jeunes "On ne prononce plus, on n'article plus, on slame le texte. Allez les jeunes, on fait du La Fayette neuf trois." N'oublions pas que Tatave fait dans le cinoche éducatif, et probablement qu'ici il veut faire découvrir la littérature classique à la jeunesse des quartiers, l'occasion de leur montrer aussi qu'en matière de cinéma il existe autre chose que Scarface, que tout jeune de cité possède dans sa DVDthèque. Tout ça est plein de bonnes intentions Tatave, ta volonté d'apporter le savoir au peuple est tout à fait louable, mais je te le dis et te le répète une fois encore : Tes films nous enquiquinent ! Tes personnages sont trop sages, tes dialogues sont ternes, tu fais des films où il ne se passe absolument rien, il n'y a pas de passion, il n'y a pas d'émotion, il n'y a pas d'intrigue, il n'y a pas d'humour, il n'y a tout simplement pas de sève. Tu ne comprends pas que Melanie Thierry n'est pas un actrice de premier plan. Elle est insipide, mais parce qu'elle est jeune tu crois qu'elle va plaire au public d'aujourd'hui. Tes films, ce sont des arbres creux que tu fais pousser depuis 40 ans Tatave. Les spécialistes de l'époque disent en plus que ton film est anachronique en bien des endroits, alors question éducation tu repasseras. Tatave, de toute façon, s'en fout de ce qu'on dit sur son cinéma. C'est le général de Gaulle du cinéma français Tatave, il est couvert d'honneurs, de récompenses, reçu dans tous les lycées français comme l'homme qui a vu l'ours en peluche, alors vous pensez bien qu'il s'en fout Tatave qu'on dise que Sa princesse de Montpensier à autant de saveur qu'une tarte au poireau.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 novembre 2010
    film affligeant , jeu d'acteurs lamentable ! on se serait cru dans un très mauvais téléfilm, les costumes ne font pas tout, l'actrice principale semble dire son texte sans cmprendre de quoi elle parle, les combats sont grotesques tout sonne faux du début à la fin... un ratage total!
    brunetol
    brunetol

    188 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2014
    Découvert en DVD à l'occasion d'un travail sur le XVIe siècle. On peut reconnaitre plusieurs mérites à ce film, même s'il parait appartenir à une autre époque : le casting et les dialogues, la fluidité de la mise en images, la perfection formelle de la direction artistique. Tavernier échappe aux travers du téléfilm de luxe grâce à cela. Et Mélanie Thierry est vraiment étonnante, entourée de jeunes loups qui s'en sortent très bien aussi (Ulliel, Personnaz, Leprince-Ringuet). Lambert Wilson est parfait, les seconds rôles tout autant (en particulier l'excellent Michel Vuillermoz) : du bon travail à tous les étages. Le problème, c'est qu'on s'en fout un peu, de tout ça. Ce marivaudage tragique sur fond de St Barthélémy n'est au fond qu'une bluette convenue. La Montpensier est une très belle femme, tous les mecs sont fous d'elle et c'est sa croix plus encore que sa chance. Et puis les hommes, vous savez comment ils sont et ce qu'ils cherchent, au fond. Bref, rien de nouveau sous le soleil, et rien qui puisse cinématographiquement nous sauver de cette banalité. Tavernier a choisi le classicisme absolu, comme s'il devait des comptes à une Institution arbitrant les Beaux-Arts. Faute de jamais surprendre, le film se laisse regarder sans passion, comme on feuillette un gros livre de belles images. De l'artisanat d'art finalement trop stérile pour emballer vraiment.
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