O,5, la note est trop grande à mon goût. Film à mourir d'ennui, sans intêret. Et le casting n'aide en rien. Jeu d'acteur pittoresque, Mélanie Thierry, une paire de sein sur pied joue terriblement mal, le texte est récité, comme une collegiène contrainte de lire un texte qu'elle même ne comprend pas. Bref, l'image que je me faisais des films français n'a pas bougé. Lent, mal joué, sans aucun charme, recours au sex pour interresser le public, ou pas.
Un bon film à caractère romantique , les acteurs sont excellents , le film même historique n 'est pas lourd à regarder , l'histoire est omniprésente et l'intrigue est intéressante
Que c'est long et mal joué. Interminable. L'ensemble m'a paru durer 4 heures tant ça manque de rythme. Les acteurs n'ont aucun charisme (à part peut-être Gaspard Ulliel qui n'arrive malheureusement pas à sauver le film). Une grosse perte de temps, et à mon sens seuls les costumes méritent un petite étoile
Il faut vraiment aimer ce genre de film historique. Amour et trahison. Cela reste un très bon film historique. Tout le monde se vouvoie. C'est un film très sérieux et très longuet. C'est vraiment réservé pour les amateurs de ce genre de film.
Ce n’est pas le drame le plus palpitant qui m’ait été donné de voir. Côté positif : c’est plutôt bien reconstitué même si n’étant pas spécialiste du XVIe siècle sous Charles IX, je ne saurai détecter les éventuels anachronismes. Lambert Wilson est toujours impeccable, une vraie valeur sûre du cinéma français tout comme Raphaël Personnaz que j’apprécie de plus en plus. Et malheureusement c’est à peu près tout. Côté négatif : le jeu d’acteur effroyable de Grégoire Leprince-Ringuet. Rarement vu une prestation aussi lamentable que la sienne. Les autres acteurs étant quant à eux assez quelconque dans leur prestation. Enfin, le film manque tout de même de rythme, j’ai clairement eu du mal à m’intéresser plus que cela à cette histoire de princesse convoitée de toute part. A voir pour la reconstitution de l’époque.
Tout le monde est amoureux de Marie et cherche à la séduire : Son éducateur, son époux, son amant, et le Duc d'Anjou. Jalousie, conflit, choix. Le film tourne surtout autour de Marie, comme le reste. Il y a quelques scènes traitant des guerres de religions, mais dans l'ensemble les personnages sont vite énervant, tant ils tournent autour de la belle dans le seul intérêt non de l'épouser mais simplement de la séduire. Seul le personnage du Comte de Chabannes m'a plu, sans doute par sa sagesse, son côté détaché et les valeurs qu'il incarne.
Au 16ème siècle, une jeune femme est promise à un homme qu'elle n'aime pas, au grand dam de son amant, et va attirer de nombreuses convoitises. Drame sur fond de guerre de religions, "La Princesse de Montpensier" traite surtout de la condition féminine lors de la Renaissance, où les femmes étaient traitées à la fois comme une opportunité de faire commerce, et comme une affaire d'honneur. Le film bénéficie d'une très bonne reconstitution, avec des costumes soignés, de nombreux détails sur les us et coutumes, et des décors de qualité (plusieurs châteaux du Val de Loire ont été utilisés pour le tournage). L'intrigue se veut bien construite, avec une emphase sur les sentiments de l'héroïne, et des intrigues politiques en toile de fond. Le premier souci vient du jeu d'acteur trop théâtral et assez inégal (de Lambert Wilson à l'aise en vétéran désabusé, à un fade Grégoire Leprince-Ringuet). Le second, de la photographie et du style visuel un peu froids, qui auraient pu sublimer davantage les visuels. Néanmoins, "La Princesse de Montpensier" est un drame de bonne facture.
Guerre et amour. Dans un monde obscur tiraillé par les guerres de religions, la rivalité d'homme pour une femme dont la beauté se revelera une malédiction. C'est dense, avec plusieurs niveaux de lectures. Gout des hommes pour le pouvoir, pour la guerre, influence des familles, l'amour source de lumière et de conflits, le film de Bertrand Tavernier est dense, reconstituant le moyen-age avec soin dans les superbes décors de la Dordogne. On sent une méticulosité toute particulière à reconstituer l'histoire et les mœurs de l'époque.Lambert Wilson se bonifie avec l'age, il campe un personnage de sagesse dans un monde de violence, un grand personnage, un rôle dramatique fort et le reste du casting est à l'avenant, Mélanie Thierry notamment partagé entre la raison et les sentiments. Grand spectacle, grand sentiments, un des meilleurs film de Bertrand Tavernier
Le film fait la part belle aux personnages et aux difficultés d'époque lié aux différentes contraite de naissance (milieu social, sexe, etc..) mais est handicapé par des interprétations décevantes... (surjoué, dialoguesd'époques longs et récité comme une dictée, voix off sans inspiration,...) au final l'histoire est prenante mais les interminable échanges peuvent lasser.
Assez mitigé sur l'ensemble du film, avec de bonnes choses : la relation des personnages joués par Mélanie Thierry et Lambert Wilson, et la découverte de Raphël Personnaz, troublant. Par contre, on peut conseiller à Grégoire Leprince-Ringet de retouner à l'école, surtout en ce qui concerne la diction. Le plus grave fut la projection numérique en salle (UGC Ciné cité des Halles, Paris) , dans une qualité absolument catastrophique, renforçant le coté feuilleton télévisuel.
La lecture du film, qui alterne d’ailleurs les scènes de combats d’une rare violence (la guerre se fait alors frontalement et principalement à l’arme blanche) et les moments de répit dans les châteaux provinciaux ou à la cour du Roi, peut alors s’opérer sur deux niveaux : celui des sentiments (amour, passion, jalousie, ressentiment) et celui des ambitions politiques où Marie de Montpensier devient à son insu un enjeu qui la dépasse. En ce sens, la typologie des quatre hommes qui convoitent la Princesse contient en elle toute la diversité des caractères : le mari, être faible et velléitaire, instrumentalisé par son ambitieux paternel, marié contre son gré se consume de jalousie, quêtant l’amour impossible de son épouse qui n’a d’yeux que pour le chevaleresque et intrépide Henri de Guise, alors que l’influent et manipulateur duc d’Anjou (le futur Henri III) entre dans la partie que le vieil hérétique comte de Chabannes, professeur de la Princesse, lui aussi tombé sous le charme, tente de calmer, sinon d’arbitrer, conscient des dégâts qu’elle pourrait bien causer. La reconstitution fidèle de l’époque passe évidemment par les décors et les costumes, sans ostentation mais avec justesse. Cette même justesse que le réalisateur Bertrand Tavernier s’est efforcée de préserver dans l’écriture (la beauté et l’élégance de la langue) et dans l’âge de ses comédiens. Montpensier, Guise et Anjou sont alors de jeunes hommes d’une vingtaine d’années et les trois acteurs, respectivement Grégoire Leprince-Ringuet, Gaspard Ulliel et Raphaël Personnaz jouent chacun une partition différente, enflammée et lyrique. Tour à tour film de cape et d’épée, épopée sentimentale et passionnelle, La Princesse de Montpensier est un grand film romanesque et populaire, à la facture certes classique mais irréprochable (photographie de qualité, bande originale inspirée, direction impeccable des acteurs). Ce n’est déjà pas si mal…