Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
aldelannoy
38 abonnés
343 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 1 juillet 2016
Une très belle réalisation esthétique, les scènes de combat sont particulièrement réussies. Mais voilà, ce que ce scénario est pauvret tout en étant lourd ! Il faut dire que c'est inspiré de Amour, gloire et beauté, un chef d’œuvre de Mme de La Fayette... C'est quasi tout dire. Le résultat est d'une mièvrerie insupportable. Lambert Wilson parvient, on ne sait pas quel miracle, à émerger de ce désastre. Peu des autres acteurs sont crédibles. Mélanie Thierry s'en sort (quand on entend ce qu'elle dit, ce qui n'a guère d'importance après tout, de toute façon elle compense par sa pure beauté), de même pour Raphaël Personnaz : Michel Vuillermoz sait se montrer un vrai pro dans ce navire en perdition ; évitons de parler des autres ! Que Tavernier est allé faire dans cette galère ?
j'ai passé plutôt un agréablement moment en regardant ce film, sans m'ennuyer comme j'en avais la crainte. L'histoire se concentre sur les querelles amoureuses envers la princesse de Montpensier, avec un côté romancé pas déplaisant et qui évite les longueurs (ils sont quand même quatre hommes à lui tourner autour!). Je ne suis pas fan de Mélanie Thierry qui reste ici assez égale à elle-même. La performance des autres acteurs est assez réussie, mis à part celui qui joue le mari, qui tient bien son rôle du peu sûr de lui, mais avec une interprétation souvent limite, au bord de la récitation, et qui n'articule pas. Les décors du XVIème siècle sont bien reconstitués. C'est assez divertissant si on aime les intrigues amoureuses.
Voilà bien longtemps que je n'ai pas regardé ce genre de film et j'ai apprécié, les décors et costumes sont très beaux et comme le film est long on se plonge dans l'époque. Il n'y a pas trop de scènes de guerre et c'est bien comme ça. Sans avoir trop de souvenirs des périodes de l'histoire on arrive à comprendre qui est qui et à s'en souvenir.
Intéressant pour comprendre le mode de vie de l'époque (je ne changerai pas ma place aujourd'hui contre celle d'une femme du 16e siècle, même de la Noblesse) mais, pour le stres, c'est très académique et conventionnel... avec un petit goût de "déjà vu".
'La Princesse de Montpensier' est un film techniquement intéressent à voir, mais scénaristiquement, je le trouve décevant... je me suis beaucoup ennuyé ! Je lui accorde tout de même 3 étoiles pour les costumes, les décors, la mise en scène, la photographie... comme je l'ai déjà dit, techniquement c'est très réussi.
Bertrand Tavernier porte à l'écran "La princesse de Mon(t)pensier", une assez courte nouvelle de Mme de La Fayette écrite au 17° siècle et contant l'histoire d'une jeune femme au temps des fratricides Guerres de Religion ( les Deuxième et Troisième, puisque l'intrigue débute en 1567, avec sans doute la Saint-Barthélemy en quasi conclusion, qui en 1572 démarre la Quatrième, nuit au cours de laquelle meurt Chabannes - et vers la toute fin du film on annonce que le duc d'Anjou est couronné roi de Pologne, soit en 1573...). La nouvelle comme le scénario mêlant personnages historiques (ainsi d'Henri, duc d'Anjou, le frère de Charles IX alors sur le trône et futur roi de Pologne puis de France, la reine-mère Catherine de Médicis, Henri, duc de Guise - Le Balafré - futur chef de La Ligue) et de fiction (les Mézières, et donc Marie, les prince et duc de Mon(t)pensier et bien sûr François de Chabannes, en remarquant que de tels noms et titres ont existé, mais ont été portés par d'autres et à d'autres époques) il ne s'agit donc pas de reconstitution historique à proprement parler. Mme de La Fayette parle de l'amour, et de la méfiance envers l'amour, de ses périls. Tavernier sait transcrire, d'ailleurs dans des images somptueuses, l'éternité du message. Ses interprètes le servent avec bonheur dans ce dessein (les "jeunes", qui ont - presque - l'âge de leur rôle - ainsi Raphaël Personnaz, 28 ans, incarne Anjou de l'âge de 16 ans alors qu'il devient Lieutenant Général du Royaume à celui de 22 ans - avec une Mélanie Thierry, dans le rôle-titre, au physique parfaitement adéquat mais encore un peu "juste" quant à la conviction dans le jeu, et les "confirmés", à la tête desquels brille le toujours excellent Lambert Wilson, en barbon magnifique). Mentions spéciales à Raphaël Personnaz très convaincant, avec d'ailleurs une réelle ressemblance avec Anjou - qui aimait effectivement passionnément les femmes - et à Michel Vuillermoz campant un très savoureux duc de Mon(t)pensier. Une belle réalisation, classique et raffinée, avec des dialogues superbement ciselés par Jean Cosmos : du spectacle de qualité, pouvant d'ailleurs aussi bien ravir les nostalgiques des films de cape et d'épée (même si duels et batailles ont été "dépoussiérés" par rapport aux morceaux de bravoure de la grande époque) que les amateurs de drames psychologiques.
Après l'exceptionnel « Dans les brumes électriques »je me régalais d'avance à l'idée de découvrir le dernier Tavernier sur un sujet que j'adore :le roman historique. Je savais que Madame de La Fayette n'est pas un bon écrivain , son style est lourd et répétitif .Par contre,pour un cinéaste c'est différent et il y avait plein de bonus à rajouter sur sa nouvelle. D'ailleurs ,la trouvaille de la lettre finale qui est hors texte est le seul vrai moment d'émotion dont ce film manque cruellement. Car le problème est là ,ce film ne dégage rien. J'ai plus été ému par le très court moment d'intimité entre Dave Robicheaux et son épouse (quand assis et fatigué il se blottit contre celle qui l'a attendu toute la nuit)) que durant toutes les scènes romantique de la Princesse de Montpensier. La direction d'acteurs est peu satisfaisante ;seuls le mari de l'héroïne et le futur Henry III sont convaincants. En plus la mise en scène est loin d'être aussi belle et fluide que dans le film précédent, à croire que finalement Tavernier était très inspiré par son tournage dans le pays du cinéma et qu'il y avait les mains bien libres. Devant cet échec relatif,j'ai bien peur que le moule soit cassé et que l'époque ne se prête plus aux passions de l' Amour, même le dépucelage public rituel est raté. La nouvelle fait 14 pages , elle est en accès libre sur internet. C'est mieux de la lire avant car elle donne au film le volume qu'il n'a pas su acquérir. Ce qui est extraordinaire ,c'est le fait que le dialoguiste (Jean Cosmos)par contre à fait beaucoup mieux que madame de La Fayette. Il y avait fort longtemps que je n'avais entendu un si beau texte et rien que pour l'écouter il mérite le déplacement. Rien à dire sur les costumes et les décors mais c'est la moindre des choses en France pour un tel film.
Pas le meilleur de Tavernier bien évidemment, mais un film qui mérite cependant le détour. Trop bavard peut-être, en tout cas il manque un peu de souffle... Rien à reprocher pour autant à l'interprétation, impeccable...
Bertrand Tavernier parvient habilement à donner de la chair et de l'émotion au roman plutôt froid et distancié de Madame de Lafayette. Sa réalisation très efficace se situe à mi-chemin entre l'enluminure un peu figée de La Princesse de Clèves et la violence hallucinée de la Reine Margot de Chéreau. Ne négligeant aucun détail et s'appuyant sur une photo magnifique, Tavernier ne cherche jamais l'effet facile et le classicisme de sa mise en scène lui permet de privilégier une narration ou s'équilibrent morceaux de bravoure et intimisme subtil. Sur fond de guerre de religion et d'intrigues de cour, cette histoire d'amour passionnel contrarié par la politique et le statut peu enviable de la femme à cette époque, prend une résonance intemporelle. Le casting est irréprochable avec un Lambert Wilson parfait en guerrier philosophe, un Gaspard Ulliel en Duc de Guise fougueux et Raphaël Personnaz en Duc d'Anjou manipulateur. Mélanie Thierry, globalement satisfaisante, manque cependant de noblesse altière en princesse de Montpensier. Minime réserve pour ce très beau film en costumes qui ravira les amateurs du genre.
Malgré un certain enthousiasme de la distribution, un beau rendu visuel et une histoire intéressante, les acteurs souffrent de la comparaison avec leurs ainés : les romain Duris et les Vincent Perez (entre autre) qui ont marqué le cinéma en costume Français ! Ici tout est trop joué, ça manque de vie de passion de crédibilité pour tenir le menton a la reine margot ! Ça se regarde tout de même sans déplaisir
Adaptation de 2h30 d'un minuscule bouquin de Lafayette, La Princesse de Montpensier, c'est un peu un film français comme on ne fait quasiment plus. Décors faits à la main, dialogues premiums, recontextualisation médiévale de premier choix et acteurs bio font de ce film une pépite pour consommateur cinéphile averti. Mélanie Thierry gagne en charme au fur et à mesure, du bain en lits à baldaquin, d'aventures en aventures... jusqu'à un final des plus tranchant. Quoiqu'il en soit, que ça soit pour sa retranscription des jeux de pouvoir à la cour ou sa description minutieuse des affres d'amour, Tavernier saura convaincre les clients les plus réfractaires au genre supposé romantico-historique.
J'adore Bertrand Tavernier et pourtant ce film ne m'attirait pas vraiment pour deux raisons : le casting (à part Lambert Wilson) et le sujet. J'avais tort car s'il est loin d'être un chef-d'œuvre époustouflant, "La princesse de Montpensier" est un très bon film d'époque dont le principal atout vient de ses acteurs alors que je les redoutais le plus. Dans la distribution, seul Grégoire Leprince-Ringuet fait tache dans le rôle insupportable du prince de Montpensier. A ses côtés, Mélanie Thierry est charmante, Lambert Wilson toujours aussi excellent (décidément, après "Des hommes et des dieux", l'année est très bonne pour lui) et Gaspard Ulliel et Raphaël Personnaz sont d'un charisme incroyable. Et si Tavernier a prouvé qu'il pouvait faire mieux, il s'en sort à merveille et signe un excellent divertissement, porté par un beau souffle romanesque.
Autant le film est magnifique visuellement, au niveau des costumes, des décors, et de l'apparat général des figurants, qui démontrent d'une bonne reconstitution d'époque, autant certains aspects négatifs ne permettent pas d'apprécier pleinement le film. Les scènes de combats, par exemple, sont faibles, notamment les duels à l'épée. Ensuite, l'interprétation de l'acteur qui joue le Prince de Montpensier mérite à elle seule de supprimer plusieurs étoiles, tellement c'est déplorable. Il n'articule pas, et n'a pas le charisme nécessaire pour jouer ce rôle fort. Melanie Thierry est plutôt charmante, et en général fait bien son travail, même si certaines lignes semblent récitées. Cependant, le personnage de la princesse de Montpensier n'est pas bien construit. On a l'impression que les hommes ne voient en elle que beauté et grâce, et rien de plus (sauf peut-être le personnage de Lambert Wilson, mais ici encore je ne comprends pas comment il peut être attiré par elle). Le film ne donne pas vraiment envie d'en connaître plus sur ce personnage.