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wesleybodin
1 109 abonnés
3 864 critiques
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5,0
Publiée le 6 août 2009
Short Bus est un très bon film de genre, orchestré d’une main d’orfèvre par un John Cameron Mitchell bénit des dieux. Short Bus est un film rare, puissant, magnétique, inclassable car pas tout à fait une comédie dramatique ni une comédie musicale, c’est un genre nouveau, une expérience nouvelle qui se ressent, s’écoute, se regarde, se vit. L’une des œuvres les plus aboutit et les plus personnelles de ce siècle, un hymne au plaisir et à l’amour que beaucoup devrait prendre pour exemple. (critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/2009/08/06/critique-short-bus/)
Film nullissime dont l'accumulation de cul et de caricatures n'arrive pas à masquer la vacuité du propos. On voit des éjaculations, des léchages d'anus, du sexe acrobatique, des trios, des homos, des sextoys... Cela suffit-il a rendre le film provoquant ? Non, évidemment. A moins de trouver que des concepts comme "le sexe c'est cool et sans tabou", "les homos aussi s'aiment très fort" ou "dans des conditions adéquates, toi aussi tu peux jouir" soient particulièrement révolutionnaires, c'est même très nunuche. La fin en happy-end musical est particulièrement infâme.
Voilà le genre de films qui fascine les critiques et qu'il est de bon ton d'apprécier. En tant que spectateur, ce film est soporifique, on se contrefout de l'histoire qui n'existe que pour justifier les séances osées du film, plutôt bien filmées, plutôt marrantes que choquantes, mais qui ne révolutionne pas grand chose, car quand on a rien à raconter c'est dur d'en faire un film, à moins d'être un grand réalisateur!
Un film surprenant ! il nous montre la vie de plusieurs personnages, tournant principalement autour de leur sexualité. Les scènes ne sont pas simmulées et pourtant cela passe très bien. Le scénario n'est pas franchement très important, et cela ne gène en rien. La musique est franchement superbe. Bref, une grosse surprise ! Petite réaction tout de même à quelques critiques que j'ai pu lire... Je respecte tout à fait que certain n'ai pas aimé le film. il faut de tout pour tout le monde. Seulement, s'il vous plait arrêter de critiquer la beauté des acteurs. Sous pretexte qu'ils ne ressemble pas à Monica Bellucci ou Brad Pitt (pour ne citer qu'eux), le film serai déjà moins interressant ? Et pourquoi des scènes de sexe entre hommes devrait être plus choquantes que des scènes de sexe entre un homme et une femme. Que certains soit rétissants, je le conçois, mais de la à dire "Hétéro accrochez vous..." ! Il ne faut pas faire de généralité avec la sexualité. Et cela ne doit en aucun cas definir à qui s'adresse le film. "Mystérious skin" s'adresse-t-il donc à certaines personnes en particulier ? à méditer
Un fourre-tout passionnant et drôle sur la sexualité qui finira en une ode à lAmour puissante Un beau film en somme réalisé par le talentueux John Cameron Mitchell dont le style vif prouve que cet homme a tout compris au vrai cinéma. On en redemande !
Ce film est beau, sans haine, l'amour est vraiment l'amour, on se laisse aller dans ce film on découvre des personnages merveilleux, on trouvera au final bien un auquel s'identifier ! La réalisation et les acteurs sont très bon ! Le seul défaut du film est une scène qui fait pensé à une comédie grasse, mais bon on pardonne devant le reste du film qui est de toute beauté, où rien ne choque malgré les images très osées !
Depuis toujours, le cinéma sest placé aux travers duvres fortes et existentielles comme témoin de son temps. Un révélateur qui met au pilori notre société sur ses heurts et malheurs et qui sachève en venant coiffer cette morosité par un insolent optimisme.
Shortbus participe magnifiquement à ce genre cinématographique. Cest une jouissive chronique désespérée de deux couples et dune célibataire très endurcie en panne dune réelle sexualité. Nous les suivons jusque dans leurs débats les plus intimes au sens propre comme au sens figuré dans leurs quêtes du corps idéal. Ce même corps qui nous est montré de manière abrupte presque à létat sauvage dune beauté pudique et qui nest que la représentation de lautre que lon espère toujours plus différent, performant et désirable.
Cette chasse à lautre nest en définitive quune conséquence de laprès 1968 où tous les tabous levés et toutes les aspirations permises, lindividu ne peut exister quà travers le besoin dun absolu chimérique qui nexiste pas. On simule, on se blesse, on joue, on fanfaronne On en oublie les vraies valeurs celle de vivre pour soi avec et au travers de lautre.
Mené avec un esprit frondeur, ce film touche infiniment et fait mouche même dans ce quil y a de plus cru. Les scènes sexuelles nétant pas moins choquantes que les intentions purement égoïstes des uns et des autres. Et il suffit dun incident pour que toute la ville se sente à nouveau « revivre » et que ces habitants tombent les masques libérant linstinct primaire, celui qui révèle lamour vrai et vient contredire le mensonge.
Subtil, dune grande profondeur, dune humanité sans calcul et très maîtrisé, Shortbus simpose comme un film qui marquera sa génération.
En lisant les critiques 0 étoiles, une remarque globale m'est venue à l'esprit (même si un ou deux internautes se détachent d'un groupe tristement homogène aux propos téléphonés) : à tous ceux qui se disent choqués, n'aviez-vous donc pas conscience de ce que vous alliez voir ? Vous saviez très bien qu'il ne s'agirait pas d'une projection de "Babar", non ? Alors, à part ceux (et ils sont rares) qui n'avaient pas vu de bande-annonce ni d'affiche, pas lu de synopsis ni aucune critique, remballez votre indignation ! D'ailleurs, je suis à peu près sûr que certains y sont allés pour se rincer l'oeil avant de vomir dessus histoire d'avoir leur petite conscience tranquille... Bon, passons aux choses sérieuses : "Shortbus" n'est rien d'autre qu'une comédie sentimentale aux idées libertaires remettant à leur place (c'est-à-dire pas très haut) les maîtres penseurs du cinéma Hollywoodien de ce troisième millénaire (berk !). Autrement dit, il ne faut pas chercher à y voir une plongée "dans le tréfonds de l'âme humaine" ou je ne sais quoi de ce genre mais un film drôle et divertissant qui n'a me semble-t-il pas la prétention d'offrir quelque chose de plus profond (sans jeu de mots). Après une ouverture tordante (la séquence du début de six ou sept minutes, énorme !) et un début de développement qui s'annonçait plus que bien, on tombe très vite dans les travers de ces comédies sentimentales justement. A vrai dire, même si les personnages sont attachants, on se fout pas mal de la plupart de leurs problèmes sexuels... Alors, on attend, on s'impatiente parfois, on trouve le temps un peu long mais on éclate de rire occasionnellement et on ne se remet pas d'une version politiquement très incorrecte de "The Star Spangled-Banner" ! La très bonne interprétation générale et le côté coloré, volontairement kitsch de plusieurs personnages et situations rattrape une mise en scène à côté de ses pompes. "Shortbus", c'est "Coup de foudre chez les débauchés" et ça mérite le coup d'oeil. Sympa.
Shortbus relance un débat : celui de linterdiction. Pourquoi interdire aux de 18 ans Saw 3 ou Ken Park alors que ce film, aux images bien plus explicites que le film de Larry Clark, nest seulement interdit quaux moins de 16 ans. Même si une plus forte peine serait injustifiée, on est en droit de se pose la question, le -18 nétant quune vaste supercherie. Ils sont plusieurs : lune aimerait connaître le premier orgasme avec celui quelle aime, lautre à peur de se faire pénétré et une autre ne prend son pied quen dominant. Tous ont leur point de vue sur la sexualité ; enfin .ce quils croient. Crues et viscérales, les scènes le sont incontestablement, même si je préfère ne rien dévoiler . En unifiant les êtres, en donnant une valeur bien plus spirituelle et philosophique au sexe que bien des films, Shortbus relève de la libération sexuelle quon attendait depuis un moment. Si les Ken Park, Les lois de lattraction et co traitaient du sujet, ils ne le faisaient quen leffleurant alors que ce film le prend de plein pied. Pourquoi faire lamour comme cela alors quon peut le faire comme ceci ? Le sexe nest pas quune pénétration quon fait pour faire perdurer un couple, il est le fondement de notre civilisation et de nos âmes. Celui qui na pas compris ça na rien compris .
un film universel, superbement filmé, bien écris, bien joué, et en plus montre la sexualité de façon optimiste et neuve. drole, beau, émouvant. un bijou.
John Cameron Mitchell a eu avec "Shortbus", un bel éclair de génie, ce petit bijou, est au premier abord, un petit peu déconcertant, tant l'entrée en matière est explicite, mais le film se révèle rapidement être une œuvre profonde. Prônant la vulgarisation du sexe, les personnages mis en avant sont drôles et touchants, on découvre leur complexe avec empathie, on s'attache à eux, jusqu'à un happy end bien orchestré qui rempli de bonheur et qui donne envie d'aimer.
Shortbus est une fresque superbe qui suit les quêtes amoureuses et existentielles de personnages extrêmement intéressants et attachants. Ce film dépeint la vie: des parcours atypiques filmés avec une grande sensibilité, une intensité, et une justesse rare. La caméra s'impose dans les ébats des protagonistes sans provocation, et arrive à saisir des tableaux et confidences de toute beauté.
jOHN cAMERON miTCHELL réalise un véritable petit chef d'oeuvre, faire un film cru sur la sexualité dans le milieu underground new yorkais était un pari osé certes mais remporté haut la main car c'est une tragi comédie brillante et bouleversante que nous livre le réalisateur, un film aussi pudique dans sa manière d'appréhender la complexité et les tourments de ces personnages qu'impudique à nous montrer le sexe dans ce qu'il a de plus cru , des scènes explicites que l'on peut qualifier même de pornographiques mais le réalisateur les film de façon naturel et décomplexé comme n'importe quel acte courant de la vie quotidienne, la mise en scène est de plus très inspiré, le final est un immense carnaval pour les fous que domine la fanfare bruyante et euphorique, en quelques scènes Cameron Mitchell fait preuve d'une vraie audace stylistique et rentre au panthéon des auteurs désormais cultes de notre époque, la qualité de la BO n'est pas en reste et participe à la réussité complète d'un film iconoclaste , libertaire et libertin, une vrai revanche contre le puritanisme américain ambiant,tout simplement grandiose.